mort que porte la loi d'airain contre celui
qui refuse le travail imposé, ce n'est pas
dire que les conditions du travail seront
moins pénibles ni que la nécessité du tra-
vail pèsera moinslourdemérit sur la masse
tout au plus peut-on prétendre.que l'équi-
libre des forces et des résistances sera
mieux réparti, grâce à la liberté relative
des unités sociales; et la réponse à la
question les hommes ,seront-ils plus heu-
reux ? est toute dans la conception du
bonheur qu'on peut avoir. L'importance
de la proposition, c'est d'assurer une
vraie liberté, fruste et frugale sans doute
comme le pain qui la symbolise, mais
enfin une liberté réelle et non plus cet
oiseau aux ailes engluées dans la déclara-
tion des droits de l'homme et du citoyen,
qui ne peut s'en échapper et planer, même
aux plus critiques moments du drame
"révolutionnaire.
La société utilitaire, qui ne reconnaît
pas, à côté de ses formules légales, fex-