blique serait insuffisante à valoir spôn-
tanément le résultat désirable, les droits
de la commune interviennent et grèvent
un-ensemble de choses moins indispen-
sables que le pain.
Il s'agit, en l'espèce, d'une sorte
d'impôt proportionnel ou plutôt d'une
contribution profitable puisque chacun,
sans exception, en perçoit équitablement
sa part.
En tout état de choses, c'est la consom-
mation alimentaire la plus variée qui paye
pour la satisfaction la plus restreinte des
exigences vitales, c'est la dépense géné-
rale qui assure la dépense la plus néces-:
saire. Ainsi la vie devient plus coûteuse,
mais, d'autre part, elle est assurée.
En' même temps que le pain élémen-;
taire, les individus se donnent autre chose:
la confiance en l'effort commun, quelque.
fierté; Ia possibilité d'un certain loisir, le
temps de la réflexion et de la décision
pour d'autres motifs que la famine..