ment grouper les forces ouvrières sur le terrain
des intérêts matériels, et comme nous sommes
le nombre et la justice, par la nature même de
notre revendication au droit à la vie sous une
forme incontestable, nous espérons, pour
notre part, contribuer à la grande clameur
publique qui de tous les côtés va bientôt s'éle-
vei, et devant laquelle tout autre pouvoir de-
vra s'abaisser.
Courage, camarades, et continuons la lutte
d'une façon plus pressante que jamais, pour la
liberté intégrale, entreprenant le grand cri des
opprimés Du pain, d'abord »
Qu'il ne soit plus dit qu'on oblige l'homme
à se soumettre pour ce misérable croûton.
Quand nous aurons'de droit, le pain libre et
nécessaire, sans charité menteuse, par le béné-
fice de la solidarité, nous serons bien prêts
d'avoir le superflu ce sera le point fixe où
s'appuieront tous nos efforts, et, grâce à notre
énergie et à l'entente des travailleurs encou-
ragés par cette amélioration réelle de leur sort,
notre masse enfin mise en mouvement brisera
tous les obstacles qui s'opposent à son éman-
cipation. Mais commençons et n'hésitons pas,