pain, se condamneraient volontairement à
la paresse Mais l'homme n'a-t-il pas d'au-
tres besoins que le pain? Et qui donc pour-
voierait à ces autres besoins, à son vête-
ment, à son logement, etc.?
Quoi qu'il en soit, il pourra se faire que
des exçeptionnels et pour un temps
ne veuillent plus travailler. Ces volon- taires de la paresse laisseront alors leurs
places à tant d'autres laborieux ouvriers qui ne demandent qu'à employer leur. ac-
tivité. Et, dans nos temps difficiles où, par
suite des progrès du machinisme, ce ne
sont pas les bras qui manquent mais le
travail, le loisir volontaire des fainéants
sera une véritable providence pour ceux
qui, grâce à leur travail (recherché et mis
à haut prix), voudront vivre bien et com-
plètement.
A la quatrième objection il est facile de
répondre. Les boulangers cuiront tout le
pain de luxe qu'ils voudront et le consom-
mateur de ce produit en payera la diffé-