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Titre : Le Temps

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1870-09-01

Contributeur : Nefftzer, Auguste (1820-1876). Fondateur de la publication. Directeur de publication

Contributeur : Hébrard, Adrien (1833-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34431794k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34431794k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 137484

Description : 01 septembre 1870

Description : 1870/09/01 (Numéro 3373).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : France-Japon

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2244006

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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PARIS. 31 AOUT

R"Ÿÿw 1 ii~-i.,çj,> «ULMSTïM DU ..Jouir

Rien de nouveau encore du théâtre do la guecce.. Tout ee quô neusapprennent ce matin les renseignements officiels, c'est que le maréchal Mac-Mahon continue son mouvement sans qu'il y ait eu aucun engagement sérieux. La grande bataille que l'on annonce depuis trois ou quatre jours, est donc encore à venir; elle n'en demeure pas moins inévitable et sans doute trè^s prochaine. Ainsi que nous l'avons déjà dit, le terrain sur lequel opèrent les armées en présence est trop resserré pour qu'elles puissent longtemps manœuvrer sans être forcées d'en venir aux mains, et les masses appelées â se mesurer sur cet étroit espace vont s'accroissant de jour en jour, et même d'heure en heure. De nombreux renforts doivent, pensons-nous, avoir été expédiés à Mâc-Mahon depuis qu'il s'est mis en marche vers les Ardennes. D'un autre côté, on voit, dans les communications ministérielles, que Châlons paraît avoir été décidément évacué par les Prussiens, etque le service du chemin de fer va probablement y être repris comme il l'est déjà pour Reims. Tout le flot de l'armée du prince royal de Prusse a donc reflué versl'Estpourallerjouersonrôledans le gigantesque drame militaire qui va se passer entre Montmédy et Metz. On espère d'ailleurs que cette armée arrivera trop tard pour prendre part à la lutte prévue entre Mac-Mahon et les forces prussiennes répandues en avant de Metz. La Chambre a adopté hier la proposition de loi de M. de Kératry, ayant pour objet d'autoriser le gouvernement à requérir par voie de préemption les armes et les munitions de guerre fabriquées ou en cours de fabrication en France pour le compte dé l'étranger. Le principal incident de.la séance a été la protestation faite par divers membres contre les indignes manoeuvres et les dénonciations calomnieuses dirigéesdansnombrede départements contre des citoyens honorables et notamment contre les protestants. Nous avons flétri hier comme elles le méritaient ces tristes manifestations de la peur et de la haine fomentées par des gens intéressés à déplacer les responsabilités dans la terrible crise quenous traversons. MM. Audré(du Gard),4 Jbhnston, Bethmont, etc., ont appelé l'attention du ministre de l'intérieur sur ces déplorables menées; le ministre a de nouveau promis de faire énerg'quement son devoir et de ne rien négliger pour éclairer les populations égarées, et maintenir la sécurité des personnes. A lui de sévir impitoyablement contre les fonctionnaires qui hésiteraient à le seconder.

Un autre incident a été la question posée par M. Bethmont au ministre de la marine, sur une nouvelle à sensation publiée hier matin par le Figaro, et qui menaçait nos villes maritimes d'une invasion de vingt bàtiments armés en guerre par des Allemands aux EtatsUnis. Nous n'avions pas cru devoir mentionner cette nouvelle, dont l'invraisemblance était flagrante-, M. Rigault de

ÉTAT ATMOSPHÉRIQUE

du 31 aoùt.

Le beau temps règne sur les îles britanniques et_ tout l'ouest du con'iaent; cependant, le vent est frais sur-la mer du Nord et dans les parages du Danemark, et des grains marchant vers l'Est t traversent encore l'îtalie.

Le baromètre est très haut sur la France le nord-ouest de l'Espagne et le sud des îles britanniques il dépasse TÎ2 mill. à Valencia (Irlande). Cependant, !a hausse paraît s'arrêter dans le nord-ouest de l'Europe, et les vents ont tourné vers 0. ou S. 0. sur l'Ecosse et le nord de l'Iriande. Une nouvelle bourrasque océanienne semble s'approcher des îles britanniques et de la Norvège.

BULLETIN DES SPECTACLES A la Porte-Saint-Martin ce soir mercredi 81, représentation patriotique dont le produit sera consacre à. l'équipement des corps francs s'orgsmisant à Paris, à laquelle concourront MM. Crémieux et Esquiros, députes, et les artistes de l'Opéra, de la. ComédieFrançaise, de l'Opéra- Comique et de la Portè-Saiht-Martin. Speotaoles du jeirdi 1er septembre » »/» Ooéra. itelâçhe

1 1/4 Français. Le Misanthrope. L'Avare

1/2 Opéra-Comique.– Fra-Diavolo. Bonsoir, M. Pan-

talon

1 1/2 Gymnase. Le DemiMonde (Mlle Desclée)

1 8/4 Palais-Rojat. Le Supplice d'un Homme.- Le

Musée d'Anatole

1 1/2 Gaîré.– La Chatte blanche 8 »/» Athatnbra (Châtelet). Troupe. anglaise

8 »/» Cirque de l'Impératrice. Exercices équestres

8 1/2 Jardin Mabille. Ouvert tous les soirs

8 »/• Robert Houdin (Clevermari). Magie

8 »/» Tivoli. feal

Spectacles du mercredi 31 août 11/2 Opéra. Le Trouvère. Coppelia

7 »/» Français.– Tartuffe.– Le Barbier de Séville

8 »/» Opéra-Comique. Zampa

*7 1 2 Gymnase. Le Monde

l'on s'a '«ns*. [J-i Mbn

«h",T-4H :*̃••̃̃̃"̃«* f-irnes-,

Br uest.– Les uévoltées

Imprimerie de Charles Schiller rue du Faub.-Vlontinartre.10.

ÎGenouilly y à, en effet, répondu par 'l'expression d'une profonde incrédulité. Il y a eu aussi un incident au Sénat. II. a été provoqué par la lettre justificative du conseil municipal de Châlons que nous avons mentionnée-Mer. ejLqu'est venu lire M. de Royer. La municipalité châlonnaise a été fort malmenée par MM. Godelle, Haussmann Larabit et autres, et l'on verra par la lecture de sa lettre même qu'elle l'a été à bon droit. Nous avons encore reçu, ainsi qu'on le verra plus loin, de douloureuses nouvelles de Strasbourg.

:v^ ULYSSE LADET.

Télégraphie privée

L'agence Havas nous transmet les dépêches suivantes

4

Pointe-de-Galles, 29 août.

Le paquebot des Messageri' s impériales, VIm pératrice, apportant l:>s malles de l'Inde, de la Chine, du Japon, de Maurice et de la Réunion, a, qi'itté notre port aujourd'hui avec 31 passagers, 268 halles de soie, 145 caisses de thé, 25 de cocons, 303 colis divers pour Marseille et 251 balles de soie et 16 colis valeurs pour Londres. Marseille, 30 août.

A Alger, les Arabes kabyles signent une adresse aux Turcos, les félicitant de leur conduite héroïque, dont leurs frères d'Algérie sont fiers et qu'ils promettent d'iminer.

Marseille, 30 août.

Des capitaines de navires marchands, venant des côtes d'Italie, de Gréce, de Syrie et d'Egypte, signalent avec indignation les insultes que les Allemands et autres ennemis de la France prodiguent à nos nationaux. Beaucoup de maisons grecques, à Alexandrie, ont illuminé à la nouvelle (les revers de la France. Deux hommes du bâtiment d'Etat la Hyène ont été assassinés.

Nos marins s'abstiennent- généralement de descendre daus bon nombre de ports d'Italie et du Levant, où des agents de Bismarck répandent de l'argent, des promesses et sèment des excitations contre la France.

Bruxelles, 30 août.

On mande d'Arlon

« Le bruit court que cette nuit les gendarmes et les douaniers dr Longwy ont fait une sortie et ont tué plusieurs Prussien*. Ils auraient ramené 4 prisonniers et 12 chevaux. »

Frontière belge, 30 août, soir.

On mande d'Esch sur l'Alzette ( frontière luxembourgeoise), qu'une fusillade a été entendue ce matin, à 5 heures, du côté d'Ugi.n. Cinq minutes après, les Prussiens ont deTSMché du côté d'Esch, sans violer le territoire ltKSmbourgeois. Dans une surprise faite par des douaniers français, dix Prussiens ont été grièvement blessés. Il y a eu nn mort de chaque côté. Venloo, 30 août.

D'après des nouvelles de Magdebourg, l'artillerie prussienne ne peut plus fournir éléments nouveaux pour combler les vides énormes éprouvés par elle dans les derniers combats. Il en est de même de la cavalerie. Quant à l'infanterie, l'arrière bàn, dernière ressource de la Prusse, ne peut plus produire qu'un chiffre d'hommes très restreint, que l'on évalue à 50,000 au plus. Luxembourg, 30 août.

Une correspondance de Luxembourg, publiée par le Times, a causé ici une certaine sensa-

tion.

Le correspondant du journal anglais annonce que « le jour où la guerre fiit déclarée, M. vân Zuyler, ministre des Pays-Bas a Paris, fut interroge sur ce que dirait son gouvernement d'une courte violation du traité de Londres. M. Jonas, agent diplomatique du Luxembburg à Paris, parla a M. van Zuyler du même objet. Le ministre néerlandais répondit que les Fraua çais pouvaient traverser le grand-duché, mais sans y séjourner. M. Jonas protesta et envoya son secrétaire, M. Weber, à Luxembourg. Celui-ci y at riva le lendemain samedi, « disant que son chef désespérait de sauver le territoire neutralisé d'une violation projetée par la Frauce.»

Nous pouvons affirmer que les assertions du corresponant luxembourgeois du Times sont complètement fausses, et qu'elles seront démenties catégoriquement par le gouvernement des Pays-Bas et des agents qui ont été mis en cause.

Vienne, 30 août, soir.

Les journaux publient diverses informations contradictoires au sujet d'explications diplomatiques auxquelles avait donné lieu la position

|S ^m~ S RENTES ET ACTIONS. Prom. Plus Plus Dern. OBLIGATIONS" ̃%&$£ Ss Sf VALEURS AU COMPTANT Sutï! coiîr'o a«-. g g clôture .g B3 os AU comptant ET A terme cours haut bas cours •- clôture couis ^> '"̃ ̃ ciomre ̃ cours ̃ r- 8 » 69 45 S0 .a o/O. ( cpt. 60.. 6050 59 !)5 6035 Trésor, r. 500. int. 20 f., ]; juillet «25- 425j. » » Caisse Mirés. 23.. 23.. 59 37 .92 3 iouiss. avril U.c. 59 80 60 32 59 70 60 30 Seine, r. 225 f., int. 9 t. j. id.. 205.. 220.. Il » Sous-Çomutoir tes Entrepren laÇ J50 «50 5D 8S50 125 .4i/80/0,JOUiSS.22marS..|cpt. 91 90 ^^52, (^/?'$ooj):™fs. ;I ^1! J ^MSmV.?! *S II .J! Jl

107 2530 J0 BANQUE DE FRANCE, j. juill. I cpt. 25«0 25».. là'. 1865 5 0/0, r. 600 J. fétr. 4M <«0 7 50 Cri5(Jil foncier suisse.. «5.. «0 41.. 590.. 5 comptoir /escompte. cpt. 595 595.. Ici. 1869 8 0/0, 400. mai. 297 60 296 » ̃> Crédit rural. W0 GCO i. 500 f. -Jouira, février! If c. Ville do Bordeaux, int. 3 f.. Kl. 80 8. 50 « Messageries impériales 617 50

27 50 545 cr. agricole, 20(1 f. «juillet I cpt. 545 5i5 ville de Lille, int. 8 f avril. 90. » » Docks de Saint:0uen lj«

~:l0 60 600 CR, AGRICOLE. 200 t, p.jUlllet l'cpt. :14:1. M: \ïlle de Lille, int. 3 C, avnl. t8 Docks de Samt~Onen 11~

1260 400 foncier colonial,2W p. avr. cpt. ville de noubaix 35.. 36.. 16 > Ports (le Marseille. 160 "'1

57 50 1075 15 creuit foncier t»ut. iOSO 1090.. ville de Bruxelles, int. 3 f. mars. 85. Î5 » Magasins généraux., i. 465

1070 20 500f., 250 f. p., j. juiUe f. c. 1075 1090.. Foncières 4 0/0 mai. 485.. 185.. a » Compagnie «pneralo des Eaux. 405. ..1 ̃> »l->35 crédit foncier nouveau. cpt. î. W. id. 10», }d. 90.. V01.. 2 50 Gaz central CeÔpn,. 540. 520..

1270 500f.,250f. p f/C. ld- °'° 1863 f$ f«" o ««« ?*nfral '.•• *Jg 25

U85 480 soc. générale algérienne | cot. W. 3 0/0 id. 440 435 8 « (.az de Marseille.. 4M) 510 500 t., 125 1. p., j. mai. if. c Id. id. 10* i. 87 50 87 50 15 » Union des Uaz 12 59 59250. cr. industriel, 125 p., Liai. I cpt. 59250 592 50 Communales ni. 365.. 370.. » » .;az de Bruxelles 3i5 » 130.. 5 CRÉDIT MOBILIER (Cpt. 125 135.. Id. 5* id. 7b /6 ,)8 » Çail. 890.

<30 5 600 f imiiqi ianvipr 18fifi 1 1 e, vn 137 50 135 » Omnibus de Paris. 875. 675..

15 » 5* ?. demtset couVtes-c», mai! cpl" Ugéricnnes 6 0/0, r. 130 1. fevr. -112 fiO 11125 a » Voitures de Paris. 19250 195,. 3125 480.. 5 société gékerale j cpt. 480 485.. Foncier colonial 5-0/0, r. 500, id. 485. » » Romain privilégié. 1% 470 10 500 f.,250f. p.. j. avril. f.c. 470 480.. Id. 6 0/0,r.600,id. 375 375.. 18 » Viei Ile-Montagne iVJ 10 33 » 490 6 est cot 492 50 495 "Il6()' •Guillaume-Luxembourg.. 212 50 495 5 SOOÏ.VJouissïmaV. f.c! KO. 490:: -,Orléansl842,4O/0. juillet. l«0 a » Ul. oWfg. privilégiées 470 60 » 920 15 PARIS-LYON-MÉDITERRANÊE ( cpt. 925 935.. 2 j Rouen 47-49, 5 p/0. Ki. }075 Il » Bst-Hpngrois 270.. 270.. 925 7 50 500 f., jOUiSS. mai f.c. 930 932 50 g Uavro 18Î5, 5 0/0 mars. 1100 » » Jlallidano.v. 520 535..

40 » 60~ 7 50 .M!N.(cpt. 60250 6(250 S<Lyoat852-54.SO/0.aYn!.M20. 8alines dv l'Est. 770

600 10 600 f., jouiss. juillet f.c. 600?. 610 Ouest 1852-54\ 5 0/0. juillet. 1100 S 0/0 Transcontinental, bons 6 0/0.. 675

67 «140.. 5 NORD (Opt. 10Î5 1045.. _cf f,/n r à i»0 f iufri 465 465 '•• Suez, délégations 156 2* 15875

1025 25 500 f jouiss juillet fc 1045 1050 Rst 5 0/0, r. a b50 1 juin. *ua *oo 8 75 Cable français 335 76 56 » 890 10 orlban's; 'r.<opt! «M -l'Bale 5.0/0, g. par mt. juillet 500 « «Banque cli.de ter d'int. local 900 500 f., jouiss. avril (f.C. 902 50 «97 5T 900.. «3 ) Médit. 5 0/0, g. p.l'Etat avril. 600 527 50 FONDS ÉTRANGERS 53 Sn '• iS0 OUEST. J çpt. 665 572 50 *»̃' ̃; ̃ ̃• j 0/0 Autrichiens 1852 5 0/0. juillet 62. 570.. 250. 500 f., jouiss. avril f. c. 572 50 572 50 Bourbonnais juillet 30^ 60 $ 15 j(] 1S65 .200 il juin. 280.. 280.. »0/0 46S75 CHAnENTES,4C0f. p.,j.févr.. |cpt Méditer. 1852-55, gar.. id. 391 25 | 15 DOmanialos autrich. r. 300, mars Ï30 230.. ·. 102 » 1400 25 gaz. çpt. 1400 1425.. Nord- v\ 35 ^i s 0/0 Emp. danubien 8 0/0. juillet W 1400.. 500. f., jouiss. avril.. i f. c Orléans.f. Juillet 312 50 307 S0 ,5 EmpruiU hongrois id. id. 200.. 202.. » » 65 2 société immobilière j opt. 65 63.. viclor-Emmanuel gar. aynl. guo 7 0/0 Emprunt égyptien 1868 id. 72 63 75 500 f., jouiss. janv. 1867. i f c = Grand-Central ..juillet »«0 »,- li"IJd. ow7^ 1866.. id. 350 10 152 50 comp. transatlantique. j cpt r. Genève 1855 id âo.i" 300 50 j()# .oblià. 1870. id. 315.̃ 150 500 t., jouiss. juille if.c id. 1857 a. id. a* »» Emp. ottoman 1860 jd. «90 285.. 2*0 •• 10 CANAL DE SÇEZ j çpt. 245 250.. r LyonB.O/p f- ld. 307 50 30. n v id. 1863.id. 285 285. 240 .,1250 500 f., jouiss. janv. 1870. if.C. S45 252 50 £ Lyon-Fusion ld. i99.. dO3 25 y18G5 id. 3:,0 297 3 » 25 1/4 1/4 Espagne 3 0/0 extérieur cpt. 25 1/2 25 1/2 =• id. 1866. avril. J07SO W j(i# 1869 id. 275 -475.. jouiss. juillet )f.c = Ouestg. par l'Etat. ju Hçt 301 o0 308.. i o/û Emprunt romain 5 0/0. juin. 52, 3 2Î1/2 -3 0/0 intérieur, j juillet, cpt. Lille à Béthune. avril. 29».. i3o 20 Emprunt russe 1867 mai.. 325.. 325.. 29 3/4 DiOerée couvertie, j.j,uillet cpt. I jlédoc. juillet 280 î0 t r jd_ j^g maj 325 8îj 3 » 29 3/4 -Passive cpt. Gisors-Pont-de-1'Arche id. 275 5 0 ,Q j(]_ 187O févr 165 6 » 100 1/2 1 etatstBMS. 5/20 1862, 6 0/9. ( cpt. loi 101 1/2 i Gisors-Vernon avril, at »» Honduras mars. 16250 5U Jouissance mai if.c. =. Peniguan-I'rades juillet £>5 » péruvien 73 60

5 » 4840 .30 italien 5.0/0 ..(çpt. 48 30 "48 70 g Midi gar, par l'Ktat. id. 305.. 306 50 o Emprunt tunisien 1863 130.. 130.

4840 .80 Jouiss. juillet U.c. 48 50 30 48 25 49 20 a Est gar. \)ar I Etat juin. 297 50 208 7o /d. id 1865. 1S() 5 » 40.. 125 dette tuiioçe 5 0/0 jçpt. 4125 4125 Ardennes, g. p. l'Etat, jivllei 290 50 297 50 j0 Bons lombards 1870-74.. mars. 470.. 475.. Jouiss. juillet if.c » Ofiuphiné.g. p. lEtat. id. *0.- J02 £0 fy id> 1875 lnar3. i6i iG5 -#

50 » 545 5 âANQDE DBS PAVS-BAS cpt. 55D 540.. -s Bessêges. avril. 300.. Ig w, im mar8 m 465

525 500f., jouiss. mai ..if.c. g ciiarentcs. id. £io 290 TO jd 18;7 mars. 75 igg 25 35 » 750 10 CR. foncier d'adtriche. jcpt.< 760 740.. = Vendée id. £« M 2o5 M w 1878. mars. 465 742501250. 500 f., 20fi f. p., j. juillet., if.c. 755.. 755.. 2- Bordeaux-La Sauve 275 w lu' w'° 1<us- *°° « ù 298 75 3 75 CRÉDIT MOBILIER ESPAGNOL, i cpt. 300 302 50 = Romains juill. «2 \|3 •• 115.i. BOURSES DE L'ETRANGER 29875 3 75 500 f., jouiss. juillpi if.c. 305 300.. 302 50 S. Lombards. juillet J15 •• 218..

3275 540 BANQOE ottomane, j. juillet Icpt. Saragosse juillel W 50 160 Londres, 31 août.- Consolidés, midi. 917/8 9178 8 60. 672 50 5 autrichiens.. cpt. 630. 677 50 Pampelune oct. 67 }«! ;• Wl 2o une heure. 917/8 91 /8 675. 5 500 f., jouiss. juillet i f. c. 671 2S 680.. 1 Nord de l'Espagne !'« a 180.. vienne, 26 août.-Métalliques 50/0. 55 50 65 50 Ï5 ̃> 395 sud-adtriciie-lombard. çpt. 385 395 .oc. J5" ••• Chemin Franco-Autrichien. 348.. 350.. 39625 500 t., jouiss. mai if.c. 3S« 75 3'6 25 Portugais janv. 67 100.. 100 crédit mobilier 248 25 245 75 » 4250 250 NOMD DE. lespagne. cpt. 40 40. Lombards 193 50 194 25

500f., jouiss. juillet 1865.. i f.c Kaux, int. 15 f r. à 500 f 310 Cliansro sur Paris 49 20 4',t 50

» 45 pampelune:babçelone cpt. 45 45.. Gaz parisjon, int. 25f, 480., 480.- v Chance sur Londres 125 75 126.. 500 f., J0UI8S. juill. 1865. if.c Lits militaires int. 30 l. r. 600 f. 470.: 472 50 \msterdam, 29 juillet. Métalliq. anc. 5> 7/8 » 39.. portugais (cpt. minibus, int. 25 f r.àSOOf. 480 Madrid, 16 août. 3 0/0 consolidé 24. 2360 .).. 500f., ouiss. janv. 1865.. i f.c Transatlantiques, int.25 f., r.500f. 3-:0' 3 u/0 (nouveau difiTéré) 2' 50 26 » » 40 2 50 romains, j oct. 18C3 | cpt. 40 4250 Suez, int. 25 f., r. à 500 f 3fU 25 30250 New-York, 27 août soir. Or 1163/41161/2 » » 60 saragosse. cpt. Taoacs d'Italie, int. 27 50, r. 500. 415.. 410.. Change sur Londres 109 5/8 109 5/8 EOOf., jouiss. juillel ie35.. if. o roncier suisse 5 0/0 120.. 117 50 Bonds5/20 110./ 110. PRIMES BT REPORTS FIS COURANT FIN PROCHAIN COMPT. A LIQUID. LIO.U1D. a L'AUTRE HS| m fét/anf- CHANGÉ j PAPIER LONG PAPIER COURT 3 0/0. à te 75 & gjj ••••••: •:??| !&&̃ I étran valeurs SE négociant A xUis MOis

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Emprunt italien. dt 1 à ̃̃<.̃& à S0 à I a^-a 5 0/0 Hambourg.. 186 à 184 185 à 182 j dt 50 50 à 60 75 à 8 51 à à H 8 0/0 Berlin 866 à 365 J. 370 à 869 J. S. ..dt25 à à à à, wr 5 0/0 Francfort. 211 à aio 214 à 212 ><= Mobilier». dt 10 à à à à a 6 0/0 Vienne I 198 a -197 ̃ 199 à 197 {̃* Crédit foncier dt to a à à 1 d, à Pss 6 0/0k Madrid i 514. à 513 515 à 514 Socifttr «énarale.. dt 10 à à â a W2 6 •̃'•̃• f'i'tftrshnnrg. 280 a 275 305 à 295 ^?: II! l I·. l à 1 :50i (1 à ir. i v «le..«*™ «,.« «« ̃

Hobi lier espagnol dl lo à A a à 3 à à 2 _f£ r 4 0/0 Londres 25 3'J. a a-20 «6 20 « 10 lO.m.MO/O

Autrichiens. dt 10 à à: à à 1 a S3» & 0/0 Belgique p. a 1/2 0/0;» 1. p.a 1.2p. 5 m. 6 0/0

Autrichiens. dt 10 A A à 1.. à I 5 OJO Itahe.1 9 à 1/2 OJO t, .J. L2I1',C\m.:I 0;0

Lombards dt 10 à à à à 5d à à 7 d, a K-g S 0/0 Italie 9 à 10 0/0 9 à 10 p. i 0/n

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de l'armée prussienne près de Glogau. Ces informations sont dëiiuées de tout fondement, la question dont il s'agit n'nyant été ni soulevée par l'Autriche ni agitée par l'ambassade prussienne.

Prague, 30 août, soir.

Aujourd'hui a eu lieu l'ouverture de la Diète de Bohème. Le message~ia*périal porte que les voeux de la Bohême o ut été l'objet d'un soigneux examen, et que le gouvernement se préoccupera activement de les mettre en harmonie avec les besoins de la monarchie sur la base du droit commun constitutionnel. Dans cet'e oeuvre, gouvernement s'efforcera d'accorder a toutes les natiohalités de ja monarchie une égale sollicitude.

Lisbonne, 30 août.

Le marquis de la Baudeira, le marquis d'A vila, l'évêque ce Vizen et M. Carlos Beuto, sont chargés de former un nouveau cabinet. Le maréchal Saldanha est nommé ambassa deur à Londres.

RENSEIGNEMENTS OFFICIELS Communiqués aux journaux par le gouvernement.

La marche l'ennemi sur Paris parait arrêtée. Le maréchal de Mac-Mahon continue son mouvement. Il n'y a pas eu d'engagement sérieux.

Châlons parait décidément évacué par les Prussiens.

Les trains vont librement à Reims et iront bientôt probablement à Châlons. Les gardes nationales sédentaires de l'Aisne, de Seine et-Marne, etc., s'organisent pour opposer une vigoureuse résistance.

Une personne sortie vendredi de Strasbourg dit qu'un quartier de la ville a beaucoup souffert, que les munitions et les vivres sont suffisants et que le désir de résistance est général.

Une prise prussienne, le Pfeil, monté par un équipage- français, vient d'entrer dans le port de Dunkerque.

30 août 1870.

(Communiqué sous toutes réserves.)

A Messieurs les sous-préfets, maires, commandants de garde nationale et sapeurspompiers.

Messieurs, l'ennemi a paru dans les départements visins; nous pourrons êire bientôt exposés à des incursions ue coureurs et de partis de cavalerie.

Le moment est venu de nous préparer à défendre nous-mêmes nos foyers, notre honneur, notre patrie, comme à Verdun, comme dans les Vosges: qu'on se lève et qu'on s'organise partout; qu'un service de patrouille s'établisse sur les points menacés que les localités d'un. même rayon se concertent et se, solidarisent; que l'ennemi, dès son approche soit signalé par les voies, les plus rapides, aux communes voisines, au chef-lieu d'arrondissement qu'on entrave sa marche qu'on coupe sescommnnicationsetsesconvois;qu'onsoustraie à ses réquisitions Unit moyen d'alimentation et de transport. Le chef-lieu du département donnera l'exemple il est prêt. ̃ _*•̃ L'ennemi se brisera devant l'énergie et le patriotisme de tous. Il n'est pas d'épreuves qu'un peuple virilne puisse surmonter. Laon, le 29 août Ï870. Le préfet de l'Aisne, J. FiiftRitf.D/ P. S. Les gardes champêtres et cantonniers pourront être très utilement einployés à la transmission des avis.

Les journaux belges publient les dépêches suivantes:

Arlon, lundi 29 août.

Le canon tonne depuis hier matin. Les uns disent qu'il y a une grande bataille, les autres que c'est un engageinent d'avant-postes, vers Chauvency.

Metz et Thionville sont bloqués. Longwy

est cerné.

Trois cent mille hommes, 4it-on, sont devant Metz, et trois cent- mille marcheraient en avant.

Id. H!:I:I-OO 80/0,r.6oo, j.mars. 390, 40~ i5 Crédit IYOnJHIIS, 40:

Arlon, lundi 29 août.

L'investissement de Longwy est démenti. On assure que le maréchal Màc-Malion a établi son quartier général à Sedan. Le bruit court que l'empereur et le prince impérial s'y trouvent. Arlon, 30 août.

"<Ii'. Arlon, 30 août.

On croit que Bazaine a battu les Prussiens vendredi 26. à Cour celles. Ces derniers auraient eu de grandes (.ertes. Bazaine a pris position à Ban-Sainl-Martin. Arlon, 30 août.

Le bruit court que cette nuit les gendarmes et les douaniers sont sortis de Longvy, ont tué plusieurs Prussiens et pris quatre ennemis et douze chevaux. Arlon, 30 août.

On assure qu'un corps prussien est arrivé à Stenay hier et y stationne. Le bruit court qu'un autre corps prussien a pa. se par la vallée d'Acre et par Grandpré. Mundolsheim, 30 août.

(Officiel.)-Une brigade d'infanterie a ouvert cette nuit sans résistance et sans pertes des parallèles près de Scbittigheim à une distance de 6 à 800 pas des forts. Quarante-deux nouvelles pièces d'artillerie ont été introduites dans les batteries. L'Etoile belge a reçu les dépêches particutières qui suivent Virton, 29 août.

Hier, entre neuf et dix heures du matin, 48 soldats français, qui gardaient la gare de Chauvency, ont été attaqués par des Prussiens. Il y a eu 7 Français tués, 5 blessés1" et 18 prisonniers, dont un capitaine. 20 Prussiens ont été mis hors de combat. On a positivement entendu le canon dans la direction de Stenay. Impossible de sortir de Moutmédy..Ce matin, les Prussiens ont fait sauter le tunnel près de Longuyon. a ligne entre cette ville et JMûMtnédyeBPWtrpéé sur plusieurs points. On se dispose à faire sauter les ponts.

Les troupes belges sont arrivées à Florenville, Neufchâteau, Bouillon et les villages frontières. Florenville, 30 août. J'arrive de Carignan, et j'ai vu les corps d'armés campés à Vaux, à quatre kilometres au-dessus de Garignan. 30,000 hommes doivent venir camper a ce dernier endroit aujourd'hui. On parle d'un engagement qui aurait eu lieu à Buzancy et dans lequel les Prussiens auraient subi de grandes pertes. Les détails manquent. A Florenville, se trouvent 500 hommes de troupes belges du 3e de ligne et du 3e chasseurs à cheval.

;v (Sourc'e allemande.)

î'tjïS Berlin, lundi 29 août. Officiel.– D'après les dernières nouvelles, les généraux français Frossard et Bourbalci seraient blesses.

Grand quartier général, 28.- Hier, un combat victorieux a eu lieu à Busancy en.'tre le 3° régiment de cavalerie saxonne, un escadron du 18° régiment de uhlans et -la batterie Zwiuker, contre six escadrons -de chasseurs.

Le commandant francais a été blessé et .fait prisonnier.

Garlsruhe, lundi 29 août.

La Gazette de Carlsruhe annonce que l'é̃ vêque de Strasbourg a fait une tentative de médiation; il est venu, à cet effet, à Schil.Ugb.eim, où il a eu une entrevue avec le chef d'état-major badois, le lieutenant colonel Leszinsky.

L'évêque a dit qu'il trouvait le bombardement coutraire aux droits de guerre. Ce grief ayant été réfute, l'évêque a demandé la permission pour les habitants de quitter la ville, cette autorisation a été refusée. L'évêque a demandé ensuite un armistice de vingt-quatre heures, lequel lui a été accordé. ,à condition qu'on annonçât dans une heure que le gouverneur de Stras.bourg voulait négocier. L'évêque a été in• vité en même temps à prendre connaissan-ce des préparatifs d'attaque.

Le lieutenant-colonel Leszinsky, à son 'retour, bien que portant lui-même le drapeau de parlementaire/à eu à-subir un feu dé peloton.

Le drapeau a été troué de balles. >yD La tentative de médiation a ét^/ans succès, et le bombardement continuer aye<v de courtes interruplions^^En c^-cmoarén*^

on commence à sê^epvu"_de-^canons-du

on commence àse~Si&pvu'~de-~can~ns-u

-J)lug graadrcaHBréT ^^r"»*». l, Le Times a. reçu la dépêche-^micu- i lière suivante C_^ZJ^^K\

BerliaP§^août. t/\

Le 27, cinq escadrons-, allemands et une ̃ batterie ont vaincu, pré BuzahcyfAjv^ dennes), six escadrcai^raà«ais?1jêsvïllë- mands ap artenaient à la: 4." armée qui cir- cule au nord-est pour empêcher les com- munîcatiôns entre Màc-Maliôn et Bazaine.

Le même journal publie la dépêche officielle prussienne qui suit

Clermont, 28 août.

Hier, il y a eu un brillant engagement entre Vouziers et Beaumont, entre la ca- valerie saxonne et française. Le 12° régi- ment de chasseurs français a été dispersé et presque anéanti.

Le lieutenant-colonel Laporte et plu- sieurs autres blessés sont prisonniers.

\i}\? Étoile belge du 31 août, contient le post-scriptum suivant

Le convoi de deux heures de relevée de Paris n'est point arrivé hier à Bruxelles. Des affiches placardées dans la gare de Paris annoncent que le service dès voyageurs est depuis hier à sept heures du matin suspendu jusqu'à nouvel ordre. Les gardes-convois d'un train venu de Maueuge disaient que l'on se battait mardi tout le long de la frontière de Moutmédy à

>.»&eàem- --̃ ̃̃ ̃̃̃ •̃-«*•»•

Le danger se déplace peut-être à l'heure "où nous écrivons. Ce n'est plus Paris que l'ennemi menace immédiatement, directement. Il semble se détourner vers la droite pour tenir tête à l'armée du maréchal Mac-Mahon. Cette tactique a sans doute été prévue par nos généraux. On a dû se demander, dès l'origine, s'il était vraisemblable que le prince royal marchât vers Paris, par la ligne la plus courte, en laissant derrière lui deux de nos armées, en s'exposànt à être coupé de ses communications, à se trouver tout à coup enfermé entre la capitale et les forces réunies des maréchaux Bazaine et Mac-Mahon. Le mouvement sur Paris n'a peut-être jamais été qu'une feinte, une tentative pour nous effrayer, et surtout pour ramener en arrière les forces qui se portaient au secours du maréchal Bazaine.

Lors même que cette hypothèse se réaliserait et que Paris ne serait plus sous le coup d'une attaque imminente, il n'en faudrait pas moins ici se préparer à tout. événement, organiser la défense sans perdre une minute, et se mettre en mesure de repousser les Prussiens dès demain. Mais la seule manière de défendre Paris n'est pas de fortifier ses remparts et de grouper des combattants dans ses murs. Toute armée qui combat, toute place qui résiste travaille à notre défense. A Metz, à Verdun, à Phalsbourg, à Toul, à Strasbourg, c'es pour nous qu'on se bat, car on arrête, «. on dissémine les forces de l'ennemi, on nous donne du temps pour nous préparer à le recevoir..

Ne nous bornons donc pas à nous défendre sur place. Les soldats, lés secours que nous enverrons dans les pro-

BULLETIN FINÀNCIElR

DU MERCREDI 31 AOUT.

Deux heures. Bourse en hausse. Il n'en faut pas chercher d'autre cause que la réponse d'-s primes. Si peu d'opérations qu'il y ait d'engagées, il y a toujours ihtérèt à ce que la répons» des primes se fasse aux plus hauts cours possibles.

il y a des positions à la hausse dont la liquidation, commencée depuis la guerre, nVët pas encore terminée. Ou. vend ferme ce que le marchrt peut supporter, ou vend des primes et on manœuvre pour les faire lever.

Il reste à voir si la liquidation se fera, comme la réponse des primas, en hausse, ce qui est moins probable, et surtout si les acheteurs trouverout des reporteurs.

Il reste aussi à voir quel chiffre de rentes ont été vendues en échange d'Emprunt, et qui les a prises; ont-elles été immédiatement reclassées,sont-elles en plus ou moins grand nombre flottantes ? 2

L'Emprunt suit la Rente, se tenant à quelques centimes au-dessus.

Lès Autrichiens et les Lombards montent de quelques francs; l'Italien est aux cours d'hier. Il n'y a pas à faire pour les valeurs étrangères, les mêmes observations que pour la Rente. Les livraisons de titre sont à craindre sur la Rente; on n'en attend pas sur les valeurs étrang res et principalement sur ;és Lombards qui ont du déport. ÀV ÔAGNii. ̃ Le ler conseil de guerre jug» aujourd'hui une 'quatrième série d'uceusés, poursuivis à raison <îe Fattaque-du poste de la Villelte. Ils sont au au nombre de cinq.

Perrin, sculpteur, âgé de 41 ans, est présenté par quelques témoins comme le promoteur de l'insurrection. Il a été arrëtéà quelques centaines de mètres de la caserne, organisant les

groupes.

Seulement, par suite de sa ressemblance avec Brideau, condamné avant-hier, le conseil or- donne que ce dernier sera ramené a l'audience, pour que la confrontation ait lieu. > Les quatre autres accusés sont ff!, :#• > Hildebrand, employé de commerce, âgé de 38 ans, plusieurs fois condamné pour Vagabondage et pour outrage à la pudeur.

Zidgraff, raffineur, né dans la Moselle, condainné à 20 jours de prison pour outrage. Guilleray, raftlneur, condamné a 8 jours pour

jk ol-

Caillet, mécanicien, sans antécédents. ,1

Me FJoquèt â possèdes conclusionstendant à la

jonction des diverses séries d'accusps et au ju- gement de l'affaire dans son ensemble.

Ces conclusions ont été rejeté^s. Le conseil sera déclaré régulièrement saisi en vertu de l'art. 156 du Code militaire.

Les débats continuent.

RENSEIGNEMENTS OFFICIELS. Le gouvernement a décidé que les nouveaux bataillons de la garde nationale de Paris formés par ordre de M. le ministre de l'intérieur porteraient le même uniforme que les bataillons déjà existants.

L'idée d'un costume provisoire qui aurait eté différent de l'ancien est abandonnée.

Les citoyens qui seraient notoirement hors d'état de faire face à cette dépense recevront ̃Jne indemnité pour s'équiper. ,7 On écrit de Oharlevilie-Mézières à l'agence Havas, lundi 29 août,'2 heures du soir

On se bat dans le canton de Raucourt, dans

vitices ehvaHJM^é-»étis-$erv.iront pas moinscrae^e^^îeuseurë immédiats de

^^kôsf^Que Paris garde pour sà défense

tous les hommes qui lui sont nécessaires, .ms^p,aa.un4ile. pl&fLvûsJou. appelle

ici toutes /leju forces 'disponibles de la

Eràngg, non^pour les ggrdèrj^elles n'y la ^CTffj^^MSrgéïïgâïïles, mais ^î&ur les

SI5mr&t1)1es; le commence-

f envoyer en avant. Depuis le commence-

ment de la campagne, ce qui nous a f mâh^ii^paHfiiit, c'est le nombre. Ayons soin quélè~~ttBmbre né nous manque | plus, tâchojia^ae rétablir l'égalité des f orcesriteTaissons pas encore une fois nos deux généraux, nos deux armées aux prises avec des forces écrasantes. La guerre est plus que jamais une question de gros bataillons. Que les nôtres ne soient pas toujours et partout inférieurs en nombre à ceux de l'ennemi i Que. d'amers regrets h'éprouve-t-on pas quand on songe qu'il n'a peutêtre manqué que vingt mille hommes au maréchal Mac Mahon pour arrêter à Wissembourg d'abord,, à Reischoffen ensuite, le premier choc, de l'invasion; que ces vingt mille hommes lui auraient peut-être permis de se cantonner dans les Vosges, d'y attendre des renforts et d'y opposer une résistance invincible à toute l'armée du prince fbyâl Combien notre situation serait différente si notre seconde ligne de défense n'avait pas été forcée dès le début de la càmpagne! Ne nous préparons pas de nouveaux ,/Sjt.pltis amers regrets, en 1ài`ssapt maçtif un's`eül des régiments qui pourraient être envoyés à l'armée.

Chaque fois, que dans une ville du Centre ou du Midi on voit des uniformes, on doit se dire avec "douleur que si le maréchal Bazaine les avait eus sous la main, il aurait rjeut-être écrasé devant Metz lés armées pruèsienhes que ces soldats lui ont fait faute sur trois champs de bataille, et qu'aujourd'hui encore il ne lui manque peut-être que quelques régiments pour délivrer la France.

Jusqu'ici ieë Prusêiéns p'tit été beaucoup plus près dé leurs rënforts-que nous des nôtres. Cette situation va changer, nous l'espérons* grâce à la position nouvelle de nos deux armées. Mais encore faut-il que nous ne céssions pas un instant d'envoyer à nos généraux tous les

secours disponibles. En les secourant

nous secourons Paris, nous retenons l'ennemi loin de nos muré, nous prévenons de nouveaux échecs qui seraient cruels, nous préparons enfin la délivrance nécessaire de nos provinces envahies. Car il ne faut pas oublier ce qu'elles souffrent; ce que nous lëur devons, avec quelle amertume elles comptent les heures dé l'occupation, quels efforts elles attendent des parties de la France plus heureuses qui n'ont point encore vu l'ennemi. Songeons qu'elles sont écrasées de contributions de guerre, qu'après avoir été dépouillées de leurs récoltes, de leurs bestiaux, de toutes les ressources de la vie; elles ont encore à nourrir l'ennemi qui les occupe. Il y a là des souffrances qui exigent les secours les plus prompts et les plus énergiques: Dans les villes les plus riches, à Nancy même, on manqué littéralement de pain, les pommes de terre

.I ~j.Í'

les bois du Mont-Dieu et sur les hauteurs de Stonhe.

Les Prussiens ont achevé d'incèndi'ér le Village de Falaise. 3 heures trois quàrtâ.

3 heures trois qiïartâ.

Le prince impérial est revenu à Mézières. L'empereur tst. Uitrfln,ai}aiiconrt. On continue a mettre Mézières en état de dé-

fense.

On va inonder la prairie avojsinabte. u?t 7 heurs l/4,r]u.;aoiç»

Les francs-tireurs ou volontaire! aé PâHs, qui sont arrivés de Rethel ce matin, partent ce soir

à onze heures pour. ̃̃ k,

La ligne dès Prussiens .formé ühé sorte d'arc de cercte, qui passe par Stenày, Bùzâhcy, "Vouziers, Attigny.. A midi, l'ennemi n'avait pas encore occupé Rethel.

Mac-Mahon a incendié le bois de Monthois.

.-̃ .d»~: ..• .U '̃•̃

DERNIÈRES DÉPÊCHES HAVASrn •̃̃ >!i .̃;̃ Bruxelles, 31 août.. Une dépêche de Berlin ctemërit le bruit que la présence d'une armée de réserve a Grlbgaù (Siîésie) .aurait, été l'objet d'explications entre M. deBeustet M. de Schweinitz.

vienne, 31 nôût.

La nouvelle du mouvement éii arrière deJ-'armée du prince royal a produit, ici, une jurande impression. Les partisans de"îâ Priîssô né dissimulent pas leur inquiétude, car ils comprennent que chaque jour de retard rend de plus en plus improbâble.le succès dq la Yparche de l'armée prussienne sur la capitale de la France. Les lettres des Etats ttô l'Allemagne du Sud constatent que dans ces pays, l'on a vu avec regret la marche audacieuse de l'armée allemande, et qu'on craint qu'elle n'ait de déplorables conséquences. ,t~'

boiA~ L~Ct't~iLA't'

Deux heures trente

La gauche vient de décider qu'elle p'resentèi. rait, par l'organy de M. Jules Fàvre, un projet tendant à constituer au sein même de la garde nationale et par chaque compagnie, un comité1 chargé de distribuer des secours à tous les gardes nationaux, et à leurs familles; ce comité, nommé par la garde nationale elle-même, pourrait, comme autrefois, être appelé le conse de famille.

y~ mH~tf.

APPEL AUli A]L8A'C'tE!~)à'

Les Alsaciens présents à Paris sont invités à se réunir demain jeudi, ler septembre, à 10 heures précises du matin.; à la Tauerne alsacienne, rue Beauregard, 1, au coin dala.rue-Poissoniiifir.e, pour adopter et signer une protestation contre les horreurs injustifiables du bombardement de Strasbourg par les Prussiens, et contre le refus d'armer les gardes nationales alsaciennes dans les localités non encore atteintes par l'invasion.

Signé MM. A. tachard, député du ïïaiïtRhin au Corps législatif; V. Schœlchèr, ancien représentant; M. Engelhard, avocat à Strasbourg; Reeb, brasseur à Strasbourg; A. Bruckner, capitaine d'artillerie, ancien représentant du Bas-Rhin E. Seinguerlet, rédacteur de l'Avenir National Edm. Valeniin, l.teutenaut aux chaleurs à pied, ancien représentant du Bas Rhin Piithod (du Bïs-RhinJ, avocat à paris; J..Hët&l, éditeur, à Paris; A. Marchand, rédacteur du Temps.