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Titre : Dictionnaire universel des littératures / par G. Vapereau,...

Auteur : Vapereau, Gustave (1819-1906). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1876

Sujet : Littérature

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31542990z

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 volumes in-8° ; 25 cm

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Dictionnaires

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2207247

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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l'Amante capricieuse, par Joly 1726); l'Amante romanesque, par Autreau (1718); les Amants assortis sans lesavoir, par Guyot de Merville (1736); les Amants déguisés, par le chevalier de Doué [l'abbé Aunillonl (1728); les Amants brouillés, par Vise (1665); les Amants discrets, par Magnon; les Amants ignorants, par Autreaa (172U); les Amaaxls inquiets, par Favart (1751); les Amants ja- loux, attribué à Le Sage (1735); les Amants magnifique.s, par Dlolière (1670); les Amants malheureux, par d'Arnaud (1764); les Amants réuni.s, par Beauchamp (1727); les Amants san.s lesavoir, par la marquise de Saint-Chamont (1771).

Cf. Chamfort Dietionnaire dramatique.

AMAR-DURIVIER (Jean-Augustin), littérateur français, né en 1765 a Paris, mort le 25 janvier 1837. Appartenant, avant la Révolution, à l'institut des pères de la Doctrine chrétienne, il professa à Bourges et à La Flèche. A partir de 1792, il se livra à l'enseignement dans la ville de Lyon. Il devint en 1803 conservateur de la Bibliothèque Mazarine. On lui doit des ouvrages scolaires, en général julicieusement composés Cours complet. de rlaétorique (Paris, 1804, in-8); Conciones poeticœ grœcœ (Paris, 1823, in-12); Narrations extraites des meilleurs paëtes latines, texte et traduction (Paris, 1831, 2 vol. in-8), etc. Il a donné en outre Chefs-d'œuvre de Goldoni, traduits pour la première fois en français (Lyon, 1801, 3 vol. in-8) le Fablier anglais ou fables choi.sies de Gay, Aloore, YVilkes et antres, traduites en français (Paris, 1802, in-12); une partie de la traduction d'Ovide dans la bibliothèque Lemaire (1820, t. 1 et II). Il a réérlité, avec notes, additions et corrections, la Bibliotheca rhetorum de Le Jay (Paris, 1809, 3 vol. in 8); la traduction des Comédies de Térence par Lemonnier (Paris, 1812, 3 vol, in-12); la traduction de la Pharsale de Lucain, par Marmontel (Paris, 1816, 2 vol. in12) les Œuvres complètes de J.-B. Rousseau, avec notes critiques et un Essai sur la vie et les ouvrages de l'auteur (Paris, 18A0, 5 vol. in-8, collection Lcfèvre). Il avait aussi écrit des poésies, entre autres le Culte rétabli (Lyon, 1801, in-8), poëme en trois chants, et quelques pièces de thé.itre Paméla ou la Vertu récompensée, la Dot de Suzette, comédies, etc.

Cf. Qu6rard la France littéraire.

AMAROU, poëte indien, dont le véritable nom est Sanka. Il est auteur de l'Amaroûcataka.sâra, anthologie érotique en cent strophes, dont le texte a été publié avec traduction française par A.-C. de Chézy (Paris, 1831), et d'un hymne à Siva, Anandâlahari.

Cf. Philibert-Soupé Essai critique sur la littérature indienne (Grenoble, 1856, in-12).

AMATO (Élie D'l, écrivain italien, né à Montalto en 1666, mort en 1747. Il fut provincial des Carmélites, et laissa une cinquantaine de volumes d'érudition et de critique. Dans son seul Museum litterarium (Naples, 1730, in-4), il prétend avoir relevé les erreurs, éclairci les doutes, confondu les hypothèses, démasqué les fourberies, étalé les sottises et révélé les noms de tous les écrivains. Citons encore Lettere erudite (1714-1715, 2 vol.), et Congressi academici ou Critique historique de la Bible 6 vol. in-8).

Le nom d'Amato a été porté, du XIe siècle au XVIIe, par un grand nombre d'écrivains, historiens ou archéologues.

Cf. Mazzuchelli gli Scrittori d'Italia; — Ginguené: Hist. littér. d'Italie.

AMBIGU. AMbiguÏTÉ, défaut d'élocution consistant à offrir à l'esprit deux ou plusieurs sens et à le laisser dans l'incertitude sur celui qu'il convient d'adopter L'obscurité qu'il produit ne vient

pas de la volonté de l'auteur, mais des mots qui ont mal servi sa pensée. L'ambiguïté diffère en cela de l'équivoque, qui n'est pas seulement une idée mal rendue, mais peut être une idée déguisée. Il y a ambiguïté dans ces vers de Racine ou Alexandre dit en parlant de Porus

Et, voyant de son bras voler partout l'effroi,

L'Inde sembla m'ouvrir un champ digue de moi.

Voyant parait se rapporter à l'Inde, tandis qu'il s'applique à Alexandre lui-même. De même, lorsque Corneille fait dire par Néarque à Polyeucte Et Dieu qui tient votre âme et vos jours dans sa main, Promet-il à vos vœux do le vouloir dcmain.

Il y a ambiguïté, parce que, régulièrement, le vouloir semble dire que Dieu le voudra, tandis qu'il signifie que vous le voudrez. L'ambiguïté résulte le plus souvent de l'emploi multiplié des pronoms il, elle, eux, leur, et des adjectifs relatifs ou possessifs qui, que, son, sa, leur, leurs, pouvant s'appliquer à des sujets ou à des régimes jetés pèle-mèle dans la même phrase. Les meilleurs auteurs du xvu» siècle ne se sont pas assez défiés de la perfidie de ces petits mots, à l'égard desquels Bayle se déclarait « scrupuleux jusqu'à la superstition ». L'ambiguïté est complète dans cette phrase de Racine sur Louis XIV a On croira ajouter quelque chose à la gloire de notre auguste monarque, lorsqu'on dira qu'il a estimé, qu'il a honoré de ses bienfaits le grand Corneille et que, même deux jours avant sa mort, lorsqu'il ne lui restait plus qu'un rayon de connaissance, il lui envoya encore des marques de sa libéralité. » Pour la grammaire, les pronoms sa et lui de l'incidente se rapportent expressément à Louis XIV, sujet de la proposition principale, la connaissance scu!e de l'histoire nous les fait rapporter à Corneille. Cet arrangement des mots d'où résulte un sens douteux s'appelle aussi d'un nom tiré du grec, amphibologie (αολοζ, ambigu).

AMBIGU-COMIQUE, l'un des théâtres de Paris. Dès sa fondation, en 1769, y figurèrent des marionnettes, des enfants, des acrobates; on y joua des comédies, des vaudevilles, des opéras comiques, des drames, des pantomimes. La variété et I le mélange de ces moyens dramatiques justifia et expliqua le nom d'Ambigu donné à ce théâtre. Audinot, ancien acteur et entrepreneur de spectaeles forains, ouvrit cette salle sur le boulevard du Temple. Il avait réussi déjà dans une des loges de la foire Saint-Germain, où ses grandes marionnettes dites bamboches eurent la vogue. Les bénéfices qu'il réalisa servirent à édifier l'AmbiguComique, où il transporta ses acteurs de bois. L'inauguration de cette salle eut lieu le 9 juillet 1769. En avril suivant, Audinot obtint de joindre à ses marionnettes quelques jeunes enfants qu'il formait à l'art du théàtre. Il fit peindre sur son rideau d'avant-scène cette devise Sicut infantes audi nos. Son succès fit dire à Dclillc

Chez Audinot, l'enfance attire la vieillcsse.

Après quelques restrictions apportées par un arrêt du conseil en 1771 à ses moyens dramatiques, Audinot reprit tous ses avantages, jugea le moment venu d'agrandir la salle (1772) et supprima ses marionnettes. Mais il n'avait pas fini avec les ennuis que lui suscitèrent les grands théâtres. Il dut, à partir de 1780, payer à l'Opéra un droit par représentation et s'engager à n'utiliser, en fait de ballets ou de morceaux lyriques empruntées à cette scène, que des compositions ayant au moins dix années de publicité. La Comédie-Française et la Comédie-Italienne, de leur côté, stipulèrent que les pièces dialoguécs du répertoire leur seraient soumises avant d'être jouées pour y apporter tels changements qu'il leur plairait. Malgré ces tracasseries et ces charges, l'Am-