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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1901-02-26

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 26 février 1901

Description : 1901/02/26 (Numéro 5481).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k219341s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REÛNUM IUUM

Meus rom reconnaissons comme notre Souverain Seigneur et Maître et eemme net suprême de la «Patrie truttoaitae.

LA JOURNÉE PRHIS, UE 25 FHV^IEH 1901

La Chambre, après avoir une fois de plus renvoyé le budget au Sénat, a repris la discussion du projet sur les associations.

X

M. le Dr Laoombe, républicain ministériel, a été élu hier sénateur de la Charente en remplacement de M. Brothier, déoédé. M. Laoombe a eu 481 voix. Son concurrent, M. Darnal, en a eu 341.

X

Le ministre de l'Instruction publique M. Leygues, et le sous-secrétaire d'Etat aux Postes, M. Mougeot, sont allés hier à Troyes où un banquet de 1800 couverts leur a été offert. M. Leygues a inauguré le Congrès mutualiste qui se tient en cette ville. X

M. Millerand, ministre du Commerce, qui présidait hier, à la Porte Dorée, le banquet du Comité socialiste du XIIe arrondissement, à l'ocoaaion de l'anniversaire du 24 février 1848, a prononcé un discours dans lequel il a énuméré avec oomplaisance les actes du ministère dont il fait partie. M. Millerand trouve merveilleux tout ce qu'il a fait 1 X

Un terrible accident a causé la mort de sept vieillards à l'hospice SaintAntoine de Padoue à Noisy-le-Sec. Les obsèques des sept victimes auront lieu mardi matin à 9 heures. X

Un télégramme de lord Eitchener annonce que de Wet aurait subi un grave échec. Il aurait perdu deux canons, 50 hommes faits prisonniers, quelques fourgons de munitions, et il serait en pleine retraite. Et les Boers se disperseraient par petits détachements, poursuivis par les colonnes anglaises.

X

Un petit journal hebdomadaire de Londres assure que le général Botha a offert de capituler et que sa proposition sera examinée mercredi. X

Les ministres étrangers i Pékin considèrent comme satisfaisant l'édit relatif aux châtiments des coupable?. Tchi-Siou et Sou-Tcheng-Yen seront exécutés demain mardi, à Pékin. Ce même jour, les Japonais livreront Yang-Nienet Tohiao-Chou-Tchiao qui doivent aussi être mis à mort. x

Le roi d'Angleterre est arrivé ce matin à Cologne; il en est reparti presque aussitôt pour Kroneberg où il va visiter sa sœur l'impératrice douairière d'Allemagne.

X

Le B. P. Etourneau, des Frères Prêcheurs, a fait hier à Notre-Dame sa première conférence du Carême. Il a traité avec éloquence de la grande objection contre la Providence, I savoir: la difficulté de concilier le gouvernement paternel de Dieu et l'existence du mal.

~5 NOUVELLES

PARIS, 4 HEURES DU SOIR

Chambre des Députés Séance du 25 février loOl

M. Deeohanel, rentra ce matin de son voyage de noces, préside la séance de nombreux collègues vont lui serrer la main au fauteuil. LE BUDQBT

Le ministre des Finances dépose le budget de 1901, pour la deuxième fois revenu du Sénat. M. Guillain, rapporteur général, lit un rapport concluant au maintien de la décision primitive de la Chambre, supprimant un siège e conseiller dans les cinq Cours d'appçl de Bourges, Orléans, Limoges, Pau et Angers; Cette solution est appuyée par M. Cruppi, rapporteur du budget de la justice.

Par 510 voix contre 20, la Chambre maintient son premier vote le budget va donc retourner encore au Sénat.

M. Narbonne, un des auteurs de l'amendement voté en vue de l'étude de la distribution de vin aux soldats, vient demander au ministre de donner des ordres pour éviter le gaspillage sous ce rapport.

Ce qui) faut, c'est acheter du vin au meilleur marché possible, pourvu qu soit pur. Puis, 1 ensemble du budget est adopté. LA DETENTION PREVENTIVE

M. Cruppi adresse au ministre de la Justice une question sur la détention préventive. Cette question est, comme on sait, motivée par le scandale du maintien en détention préventive, pendent vingt-six jours, d'une malheureuse jeune rîlle coupable d'avoir, poussée par la faim, dirobé Iïo? ^ains d'un sou.

LES JAUNES L'empressement des lecteurs de la Croix à participer à la souscription dont nous avons pris l'initiative en faveur des Jaunes de Montceau-les-Mines montre qu'ils en ont compris la portée.

Nous sommes loin de nier que, par certains côtés, la question sociale ne soit une question économique. La concentration du travail dans d'immenses usines, le dépeuplement des campagnes au profit des villes, la facilité des communications qui ouvre au commerce le monde entier comme marché, l'agiotage et les opérations de Bourse, toutes ces causes influent sur les relations économiques des patrons et des ouvriers, sur le travail, sur le chômage, sur le salaire, en un mot sur les conditions de la vie des ouvriers.

Mais avant tout, comme le rappelait Léon XIII dans son Encyclique sur la Démocratie chrétienne « la question sociale est une question religieuse ». Si tous les Français accomplissaient dans leur entier leurs devoirs de catholiques, nous verrions la question sociale presqu'entièrement résolue.

La meilleure preuve de ce que nous venons de dire, c'est l'attitude qu'ont dû prendre les chefs socialistes, et ce sont les principes mêmes du socialisme. Le socialisme est athée dans son essence il nie l'existence de Dieu, la vie future, il met toute la destinée de l'homme dans la vie d'ici-bas, ses intérêts terrestres et ses passions.

En politique, il veut l'Etat athée. Son plan est d'arriver progressivement à la suppression de la religion et de la patrie, par conséquent de l'armée, de toute autorité sociale, même de celle du père de famille au profit de l'Etat ou de la collectivité.

Nous commençons à voir l'application de ces doctrines, et, dès leurs débuts, elles se sont signalées par une effroyable tyrannie. Plus de liberté de conscience, plus de liberté de travail, plus de liberté d'association, la loi sur la grève obligatoire de M. Millerand, en attendant l'application des principes plus avancés du citoyen Jules Guesde qui veut la grève permanente, afin d'aviver les plaies sociales et la haine de l'ouvrier contre le patron.

Aussi se produit-il sur le terrain social la même évolution que sur le terrain politique, où le parti de l'ordre, le parti des honnêtes gens se dresse devant le parti du désordre et de la révolution. Les ouvriers commencent à s'insurger contre la tyrannie socialiste, et nous devons de la reconnaissance à ceux du Creusot et de Montceau-les-Mines qui, après avoir arboré fièrement le drapeau de la liberté du travail, ont montré les bienfaits et la nécessité de l'union des patrons et des ouvriers et cela dans les circonstances les plus difficiles. Ils ont fait, par la formation de leur Syndicat d'apaisement social, la meilleure réponse aux 1400 grèves provoquées et facilitées par les complaisances de M. Millerand.

« La différence essentielle qui existe entre le Syndicat jaune et le Syndicat rouge est indiquée par l'article premier de nos statuts », dit M. Mangematin, président du Syndicat du Creusot.

Cet article, le voici « Notre Société a pour but d'établir et de maintenir avec les chefs des usines des rapports de dignité, de discipline et de respect. » Nous voudrions pouvoir commenter ces paroles mais la place nous manque, et nous constaterons seulement que, de tous les points do la France, des lettres nous sont t arrivées nous montrant combien on admire, et combien il est nécessaire d'imiter cet exemple donné par les ouvriers du Creusot et de Montceau. Déjà, du reste, en beaucoup de centres indus-

Il n'est pas de pays civilisé, "dit M. Cruppi, T après avoir indiqué les conditions de cette I arrestation, oùpareils attentats soient possibles. Pourquoi n'avoir pas traduit immédiatement cette femme devant le tribunal des tlagrants délits, puisqu'on avait tons les renseignements voulus? 't

Nous avons en France cette chose affreuse, inconnue partout ailleurs, d'un mandat de dépôt sans durée définie un juge d'instruction peut maintenir à son gré en détention préventive un inculpé.

Dans le cas en question, le plaignant n'a étô entendu par le juge qu'au bout de sept jours, et la malheureuse arrêtée a continué pendant dix-neuf autres jours d'être détenue.

Au bout de quinze jours, malgré tous les bons renseignements fournis sur son compte, elle s'est vu refuser sa mise en liberté provisoire le juge d'in/struction, contrairement au fait établi, déclarait qu'elle n'avait pas de domicile. M. Chartes Bernard. Tout le monde ne peut pas habiter place Vendôme. Hures.) M. Cruppi termine son lamentable récit, où le burlesque à l'actif de la magistra'ure se méle' à l'odieux la femme a comparu le 15 février et 1 a été condamnée à 16 francs d'amende avec sursis.

Il faut, à tout prix, rendre nos lois pénales plus humaines. Le premier moyen est de mettre 1 a l'ordre du jour une proposition sur les ( « délits nécessaires », c'est-à-dire les délits commis sous le coup d'une contrainte comme celle de la faim, et d'une autre proposition, présentée dernièrement. et dite la loi de pardon. Mais on n'aura rien fait, et c'est un ancien magistrat qui tient à le dire, tant qu'on n'aura pas édicté ta responsabilité absolue des magistrats coupables d'aussi effroyables abus. (Applaudissements unanimes.) ¡

A L'ELYSEE

Le président de la Hépublique, a reçu, ce matin, MM. Danhree, diveeleur des eaux et forets, Camille Lyon, conseiller d 'filât, Marie, préfet du Morbihan,

triels, des essais ea ce genre ont été tentés.

Nous exprimerons donc le vœu que tous ces hommes de bonne volonté, désireux de travailler à la véritable émancipation du travail, unis aux délégués des groupes existants, se réunissent en Congrès pour jeter les bases d'une fédération entre tous ces Syndicats fondés pour reconquérir la liberté du travail. Nous ne savons si cette idée sera suivie, mais nous serions trop heureux, dans la mesure de nos forces, d'aider à sa réalisation, car ce serait répondre aux désirs de S. S. Léon XIII, qui nous a demandé d'avoir poui le peuple un amour de pré"dilection et qui, par sa sollicitude pour les humbles, a été appelé à juste titre le Pape des ouvriers.

Patji. Feron-Vrau.

ROME

HOME

fûa notre correspondant particulier) Rome, 96 février, 2 h. 50 soir.

Le Saint-Père a reçu ce matin l'ambassadeure de France, celui du Portugal, le ministre de Monaco, de Bolivie, de l'Argentine, de la Colombie, du Brésil, de la Prusse, de Nicaragua qui venaient officiellement lui présenter leurs souhaits pour l'anniversaire de son élection pontificale. S.

v^V/V/N«-

LE IT ËCLEMSAGEÉ CDU S. Em. le cardinal Richard adresse à MM. les curés du diocèse de Paris une Lettre où nous lisons

Le monde, à qui les sectes antichrétiennes s'efforcent d'arracher la connaissance et l'amour de Notre-Seigneur Jésus-Christ, est dans l'angoisse. C'est le salut éternel des âmes, c'est la civilisation chrétienne née de l'Evangile qui sont en péril. Dans notre chère France, en particulier, les projets formés par les sectes antichrétiennes tendent à détruire nos traditions catholiques et nationales. Au milieu des sollicitudes de l'heure e actuelle pour nos Congrégations religieuses, il faut prier avec instance et persévérance.

Puis Son Eminence annonce son dessein d'aller le premier vendredi de mars dire la messe à la basilique du vœu national à Montmartre, exprime le désir que ce même jour la messe soit dite dans toutes les églises et chapelles du diocèse pour le Pape et pour la France, et indique les prières à réciter après cette messe.

Son Eminence rappelle que le Saint-Père a accordé une indulgence plénière pendant toute cette année, la première du xxe siècle, à ceux qui communieront le premier vendredi de chaque mois, en priant à ses intentions.

Le cardinal Richard serait heureux si cet hommage à Notre-Seigneur pouvait se renouveler chaque mois durant l'année.

®. e ~s

LE PROJET DUR.P.HALLÏÏiN Nous avons cité quelques passages de la belle lettre adressée par Mgr l'evêque de Soissons à Messieurs les députés de l'Aisne. Nos lecteurs nous saurons gré d'en détacher un autre passage d'autant plus précieux pour eux qu'il rappelle un projet annoncé par le R. P. Halluin de l'Assomption, menacé d'expulsion, dans le cas où la menace viendrait à se réaliser: Si la spoliation de cette merveilleuse épargne, dont les déshérités de ce monde bénéficient, venait à se réaliser, il n'y aurait plus qu'à exécuter en grand le projet original, qu'avait conçu jadis un saint prêtre d'Arras, que j'ai connu, et à qui la capitale reconnaissante de l'Artois a élevé une statue. Il s'était fait religieux à 50 ans, pour assurer la perpétuité de son oeuvre qui était de réunir, d'abriter, de moraliser,les enfants abandonnés, les orphelins, les coureurs de rues et de grands chemins, pour en faire des ouvriers honnêtes.

Quand on le menaça d'expulsion, il resta calme, comme d'habitude, et à la question Qu'allez-vous faire de vos 300 apprentis 9 le P. Halluin répondit en souriant « Je les mettrai en rangs, je les mènerai dans la cour de la Préfecture et je dirai à M. le préfet Vous ne voulez plus que je les nourrisse, puisque vous me chassez tenez, les voila chargez-vous-en I »

C'est la parole fameuse de saint Vincent de Paul appropriée à la circonstance.

le général Lan lois, le général Briois, le général Lasserre, le contrôleur général Chapelle, le contre-amiral Puech, sous-chef d'ûtat-majoi' général de la marine, Pascal, couverneni- daMayottc, Aubry, juge d'instruction au tribunal de la Seine.

Le président de la République a reçu, en ontre, nne délégation do l'Union nationale des présidents des Sociétés de secours mutuels de France et de la Fédération mutualiste composée de MM. Charles Prevet, sénateur, président; Mansais, vice-président; Savigny, secrétaire général Duperon, trésorier; Biug, trésorier adjoint; Cerf et Hnrin, secrétaires; Lucas,

Boutet, Vlnay, Mathy, Tricot, Bernard, Camille Colin,

membres du Comité central.

Le president de la République vient de faire remettre 500 francs 5 au président de l'association des anciens élèves des écoles d'arts et métiers.

LES QRbVES

Montceau-les-Mines, 25 février. -Les mineurs de Montcbanin et du Creusot réunis hier à Montchaiiin, ont repoussé toute idée de grève générale. Les délégués du Syndicat rouge envoyés à Saint-Etienne sont attendus vers midi et demi.

Aucune décision ne sera prise avant leur retour.

La ville présente ce matin sa physionomie habituelle. La grève continue aux ateliers de M. Prudhon. Les ouvriers réclament la reprise de l'ouvrier Jamin. congédié vendredi, et demandent aussi à M. Prudhon de ne plus travailler pour les mines de Blanzy.

M. Prudhon a fait savoir à son personnel qu'il n'acceptait pas cette mise en demeure et que, ayant toujours travaillé pour les mines, il continuerait à faire les travaux qui lui seraient commandés.

Une délégation des ouvriers de M. Prudhon sera envoyée chez le patron à 3 heures.

Chalon-sur-Saône, 25 février. Le tribunal a divisé l'instruction, en raison de l'encombrement des atl'aires.

Ha délégué M. Patron, juge d'instrucU>n titulaire, à l'instruction des aiïaire,1! relatives

UNE VOIX DE PLUS M. Waldeck-Rousseau rentre aujourd'hui à la Chambre pour reprendre la discussion de :a loi contre les associations en général et contre les Congrégations en particulier. Il aura la fortune d'y trouver une voix de plus en faveur de son projet.

Cette voix est celle de M. Allemane, son candidat élu dimanche dernier par le XIe arrondissement de Paris.

Avant de prouver par son vote sa reconnaissance au ministère de défense républicaine qui l'a fait élire, M. Allemane a tenu à témoigner sa gratitude aux électeurs qui l'ont envoyé siéger au Palais-Bourbon. Voici en quels termes s'est exprimé l'élu gouvernemental du 17 février

Le parti ouvrier socialiste révolutionnaire n'entend abdiquer aucune de ses aspirations. Placé à t'avant-garde du parti républicain, son drapeau rouge franchement deptoyé, il n'a cessé de proclamer, par l'organe de son candidat et de votre représentant à l'Hôtel de Ville, ses opinions sur l'armée, la magistrattire, la police, le clergé, en un mot sur les organisations existantes, soutiens de la classe capitaliste.

¥tve 1» révolution sociale! t

M, Allemane, on le voit, « déploie franchement le drapeau rouge » qu'il servit si fidèlement sous la Commune.

Il le déploya non moins franchement place de la Nation, le jour de l'inauguration du monument du Triomphe de la République, et le fit saluer par M. WaldeckRousseau.

S'il l'avait déployé aussi franchement la semaine dernière, à Chalon, il aurait été coffré. Le porteur du signe de la révolution sanglante peut lui en dire quelque chose. Enfin! nous voyons en M. Allemane un homme qui sait oe qu'il veut, et qui ne change ni d'opinions, ni de desseins. Il est bien resté ce qu'il était en 1871. Ce sera une nouveauté dans le Parlemont. Mais avec beaucoup de voix de plus dans le genre de celle de M. Allemane, si M. Waldeck-Rousseau serait sûr de voir passer son projet, il ne le serait pas moins de se voir un jour coller au mur par son élu, qui tiendrait à prouver surabondamment la fidélité de son attachement aux traditions de la Commune.

Peut-être, en souvenir des services que M. Waldeck-Rousseau a rendus au parti révolutionnaire, M. Millerand s'efforceraitil d'obtenir la commutation de son exécution sommaire en la peine du bagne. Mais je doute qu'il l'obtînt.

Les interventions en faveur des demimesures sont mal vues par les révolutionnaires de la trempe de M. Allemane. L'histoire de la Commune l'a prouvé.

ISÛLCSrX*. DABE3R.T Le vénérable évêque de Périgueux a reçu vendredi soir les derniers sacrements, en présence du Chapitre diocésain, des vicaires généraux et de quelques autres prêtres. Les vicaires généraux, MM. Ressès et Bruzat, demandent, dans une lettre qui a été lue hier dimanche dans toutes les paroisses, des prières pour le chef tant aimé du diocèse.

GAZETTE DU JOUR PECQNNfllSSUNCE POPULAIRE

Le 5 mai, sera inaugurée à Laurac (Ardèche), la statue d'un modeste religieux, le Fr. Serdieu, des Ecoles chrétiennes, qui fut le fondateur de l'enseignement agricole dans la région. Déjà de nombreuses notabilités agricoles du Sud-Est et du Languedoc s'annoncent pour la cérémonie.

La fête sera précédée d'un triduum solennel en l'honneur de saint Jean-Baptiste de la Salle, dont les fils, comme celui qu'on va honorer à Laurac, se montrent partout les serviteurs si dévoués du peuple. L'ENQUÊTE SUR LES OFFICIERS

ET FONCTIONNAIRES

On sait l'enquête menée contre tous les officiers et spécialement contre les officiers soupçonnés de cléricalisme. Mais ce qu'on ignore sans doute, c'est le choix délicat des expressions qui figurent au questionnaire envoyé aux policiers par les préfectures M. X. va-t-il à la messe sans Uvre ou avec son livre sous le bras d

au mouvementde Chalon et à la grève de Montceau-les-Mines.

Il a délégué M. Fourquet, juge au siège, qui instruisit à Belley l'affaire Vacher, à l'instruotion des atTaires courantes.

M. Patron a interrogé, ce matin, Rionnet et Gros, arrêtés comice meneurs.

M. Patron continuera ce soir l'interrogatoire des prévenus libres, inculpés de violence dans les usines, et entendra les témoins.

<»..

LE RETOUR DE L'EXPLORATEUR GENTIL Bordeaux, 25 février. La Ville-de-Macsio, à bord de laquelle se trouvait M. Gentil, est arrivée «1 rade de Pauillac à 10 heures. Grâce à l'obligeance du direrteur de service de santé, M. de Lamothe, le baron Hulot. représentant la Société de géographie, ot Mme Gentil, on! pu se rendre à bord aussitôt que la libre pratique a été accordée.

M. Gentil se tenait sur le pont d'un air souriant, ses collaborateurs groupés autour de lui. Ot aperçoit notamment le D' Huet et l'administrateur Bernard, de la mission du Chari. Aussitôt, on monte à bord et on se. serre la mail, on s'embrasse. M. Gentil, qui est en excellente santé, se jette dans les bras de sa femme.

L'émotion est très grande.

Cn se rend ensuite dans la salle à manger où une touchante cérémonie a lieu.

H. de La-nothe souhaite.au nom du ministre des Colon'es, la bienvenue à tous cesvaillants. Son allocution est très applaudie.

M. fwntil répond. Faisant allusion au passage dans lequel M. de Lamothe vient de lui anrJncer qu'il était promu au grade d'administrrteur en chef, il exprime l'espoir que ses coljiborateurs, le D' Allain et M. Mastuejols, ne seront pas oubliés par le gouvernement. Le baron Hulot souhaite ensuite la bienvenue à M. Gentil et à ses compagnons. En terminant, il embrasse M. les assistants, très émus, applaudissent chaleureusement. L'arrivee à Bordeaux (gare du Médoc; aura lieu vers 2 heures.

On pourrait croire que le premier cas suppose moins de dévotion que le second. C'est exactement le contraire. Sans k terminologie policière du questionnaire, le livre n'est autre que la femme du fonctionnaire ou de l'officier.

Aller à la messe avec sa femme ou son livre, passe encore; mais y ailer seul, c'est impardonnable.

LA NUISANCE OU ROI MIUN

Si l'on en croit les affirmations de personnes dignes de foi, le feu roi Milan serait né en Styrie, à Rohitsch-Sauerbrunn, petite station thermale où le prince serbe, Michel Obrenovics, venait souvent passer l'été. La mère du futur roi des Serbes était une paysanne du lieu. Jusqu'à l'âge de io ans, Milan, qui était inscrit sur les registres paroissiaux de Rohitsch, sous le nom de Wilhelm Berghaus, alla à l'école du village où on ne l'appelait jamais autrement que Obrenovics.

Deux Serbes vinrent un jour le prendre et l'enmenèrent au couvent de Kruschedol, en Hongrie, et un peu plus tard on le conduisit à Paris. Ces dires sont confirmés par M. Oratsch, ancien instituteur à Rohitsch, ét sont l'objet de toutes les conversations, tant à CivaXz qu'à Vienne. Il est» remarquer que c'est au couvent de Kruschedel que Milan a voulu être enterré.

COUTUMES BRETONNES

Nous avons dit qu'à Plougastel-Daoulas (Finistère), comme tous les ans, a6 mariages avaient eu lieu le même jour, à la veille de l'entrée en Carême 3ooo personnes assistaient à la fête.

A Pluvigner (Morbihan),le nombre en a été plus grand encore 27 mariages ont eu lieu le 12 février, 12 autres le lendemain; le défilé des 39 noces présentait un coup d'œil merveilleux.

Ajoutons que Pluvigner, commune de 5 100 habitants, a donné à la France, depuis 1890, un excédent de citoyens et de citoyennes de près de 700

LE PORT DE LA SOUTANE

La question est venue au Conseil muni cipal de Nîmes, en majorité anticlérical. Un socialiste, M. Serrières, a proposé de voter l'interdiction de la soutane. Aussitôt, M. de Bernis s'est levé et a donné lecture du vœu suivant

« Le Conseil municipal de Nîmes, soucieux d'accorder à ses concitoyens toutes les libertés quant au costume, et en présence de la proposition interdisant le port de la soutane, demande que la congrégation non reconnue des francs-maçons soit autorisée, de jour et de nuit, même hors de la période du Carnaval, à circuler dans la ville avec ses insignes les plus secrets. »

Au milieu des éclats de rire du public, sur la demande de M. de Bernis et l'avis du maire, les deux propositions sont renvoyées à la Commission compétente.

réputationsITaçonniques Un procès en diffamation est intenté à Vienne par les sieurs Bukovics et Bahr, judaïsants, au sieur Krauss, juif. Ce dernier a soutenu, dans une Revue périodique que Bahr, auteur et critique dramatique, était aux gages de Bukovics, directeur de théâtre que ce dernier favorisait les pièces de Bahr au détriment des bons auteurs, et qu'en retour, Bahr mettait sa plume de critique au service de toutes les entreprises du directeur.

Ce procès,banal en lui-même, a été inopinément signalé à l'attention publique, par les curieuses révélations que voici: Krauss a appris aux juges et au publie que lors de la représentation d'unepiècede Bahr, Athlète, une circulaire conçue dans les termes suivants avait été envoyée à toutes les Loges « Noussignalons Avotre attention spéciale, la représentation prochaine de Y Athlète, du Fr. Bahr, qui désire vivement un grand succès. Vous voudrez bien ne pas oublier que le Fr.\ Bahr .est non seulement vice-président de la Concordia (association littéraire enjuivée), mais aussi Vénérable d'une de nos Loges. »

Voilà comment se fabriquent les succès, les réputations et les grands hommes de la Loge.

LiE JUBlitÉ

Feuille illustrée, format des Causeries du Dimanche, donnant la notion, l'excellence, les fruits, les conditions du Jubilé de 1901. Mêmes prix que les Causeries, soit un demi-centime l'unité, pris au delà de 100 exemplaires.

6, RUE BAVARD, PARIS V 1 1 !•

M. le baron Hulot, secrétaire général de la Société de géographie de Paris, s'adresse eu ces termes à M. Gentil

Mon cher Gentil,

Le 20 juillet 18J3, il. de Brazza vous apporta, û Marseille, les félicitations de la Société de géographie.

Vous aviez révélé le cours du Chari, promené nos couleurs sur le Tchad et place le Baguirmi sous la protection de la France.

Il semblait qu'après ces prodigieux efforts commencés en 189o. et couronnés d'un plein succès, vous vouliez prendre quelque repos, goilter les joies du foyer, et publier les travaux qui vous ont valu la grande médaille d'or de notre Société.

Mais des complications surviennent vos conquêtes pacifiques furent compromises par l'invasion des bandes de Rabah, et, sentantque la lutte suprême allait s'engager sur le champ de vos découvertes, vous avez accepté de la diriger, comme eommissaire du gouvernement. ta mission Chari-Sangha, organisée par vous arec 1 agrément do M. de Lamothe, que nous sommes heureux de voir ici représenter le gouvernement, offre un intérêt considérable. Elle fait honneur à MM. Huet et Bernard qui ont résolu le problème de Wam et avancé celui de Pikouala aux Herbes.

Nous saurons par vous ce que fut cette marche difficile, douloureuse et glorieuse dont Togbao, Kouno, Kousseri et Dikoa jalonnent les principales étapes, nous rappelant le souvenir de nos collègues morts pour la patrie, Bretonnet, de Behagle, votre compagnon le capitaine de Cointet et l'illustre Lamv, frappés en pleine victoire tandis qu'expirait Rabah. A ces héros, à tous ceux qui tombèrent comme eux au champ d'honneur, la Société de géographie adresse un suprême adieu. II nous est bien permis d'applaudir au triomphe de nos armes, de féliciter vos collaborateurs dont plusieurs sont à vos côtés et de fêter celui qui. sans repos ni trêve, a lutté pendant six années pour découvrir, nous conquérir et nous garder ce vaste b-i-«sin du Chari, placé au cœur de notra eûii<uo aiwcaiu.

LETTRE

A Monsieur le président du Syndicat des corporations de Montceau-Us-Mintt, Nous av3ns été heureux, que la souscrip* tion dont nous avons pris l'initiative *if détermint dans la presse un magnifique mouvement en votre faveur.

C'est 51a France de vous être reconnaissante d< l'exemple que vous avez donné après ves frères du Creusot.

Continuez à lutter vaillammant pour la conquête de vos libertés contre la tyrannie socialiste, et nous serons toujours heureux de vous soutenir dans la mesure de nos forces pour nous conformer aux enseignements de l'Eglise et pour le bien de !a patrie; Veuillez agréer, Monsieur le président, pour vous et pour \o: camarades, l'assu< rance de mes sentiments dévoués. Paul Fkron-Vrau.

entreTjaïjmes » L'appel de la Crot^eafaveur des gréviste» forcés de Montceau-lea-tfines aura eu poû^ résultat, no» seulement le soulager des misères imméritées, mais mssi de permettra aux braves gens, aux James, pour employer une expression désormas consacrée, de sa connaître entre eux.

La Chambre syndicae des ouvriersmineursdeFumay (Ardenits)écritàM. Burtin: C'est avec une grande satsfaction que je vous fais savoir que le Conseil d'administration du Syndicat mineur de Fuma; dans sa seanee du 21 courant, vous a voté 5orancs. | Le Syndicat des corporations ouvrières du Creusot

J'ai lu, ce matin, vore appel dans tes journaux. Tous mes comgkuents, c'est parfait. Nous lançons aujourd'hui nos listes de sous» cription en votre faveur.

Le Syndicat des corpt^alions métal'lurgiques du pays de finnibéliard Ayant eu conrtaissance,par la voie de P«limé journal la Croix, des aisères que l'on fait aux Jaunes de Montceau, j'ai proposé à nos adhérents de faire une souscription pour nos frères de travail. Tous on: répondu à notre appel. Nous aussi nous avons connu les voyageurs en grève.

LeSyndicat de V Union des travailleur de Perrecy-Ies-Forges (Saône-et-Loire) Venez chercher des fonds. Nos espérances ont été dépassées. Nous ne pouvons vous dire encore la somme que vous recevrez. Mais il y a du bon.

QUELQUES LETTRES

M. Nourrissoî, conseiller général, préé?» dent de l'Union libérale républicaine àM Dijon, écrit:

Vous avez eu raison d; penser que VUniott libérale républicaine de Dijon, qui défeitS toutes les libertés, s'intér:s$erait à votre situation. Je vous envoie un mandat de ioo franes représentant le produit d'une collecte faite à notre cercle.

Le Bien public organise une souscription JL votre profit.

M. Parissot, sénateur: Je vous envoie la sonme de tooo franco'" Vos sentiments sont excellents. Il faut soutenit ceux qui les. partagent. Le principe des grèves) est faussé depuis longtemps. Il devient un ins^ trument entre les mains d'hommes politiques qui ne rêvent que la division.

L'union entre les ouvriers et les patrons na peut que profiter à tous. La iutte entre eux ruine le travail national au profit de l'étranger!, Il faut ramener la grève à sa vérité défense loyale et pacifique des intérêts ouvriers; liberté? pourtous.

Du fils d'une victime de la Commune Je ne crois pas téméraire de penser que les grèves, avec le caractèreétrangequ'elles prennent de plus en plus, sont la plus grande menace qu'on puisse concevoir contre la sécurité et la dignité de l'ouvrier.

Si je travaille habituellement de la tête, j'ai toujours donné l'exemple d'une profession manuelle. C'est donc l'obole d'un camarade que je vous prie d'accepter.

D'un vicaire de Chalon Pour les Jaunes de Mfcntceau dont mon père a l'honneur de faire partie, je vous envoie io francs.

De M. Calin, vice-président de la « Patrie française » à Autun

Ce matin, après avoir lu votre éloquent appeFj je me suis rendu cllez les membres du Comité de la section autunoisede la Patrie française », et tous ont été d'avis d'ouvrir une souscription en votre faveur.

LE VOVAQE MDOMM Vit

Francfort, 25 février. Le roi Edouard VII

est arrivé ici ce matin à 6 h. 40 et a été reçu

la gare par les membres du consulat général,

cl'Ailgleterre.

Il est d'abord resté dans le wagon-salon, oIt

il a déjeuné. Il a quitté le wagon-salon

8 li. 3/4 pour attendre l'empereur d'AlJemllgne.

qui est arrivé à 8 b, 00.

Après s'être salues très cordialement, loi

deux souverains sont montés d~ns le wagoi~-

salon anglais et sont 11l1J1is il. 8 h. 58 pour Bron~·

berg.

-NOUVELLES DE DJIBOUTI Le jOll1'Dalle Djipoi~v8 par l'Oxus, donne des

Douvelles;

«Le vicomte dn Bourg de Bozas, chef de la mksiq~

scientifique française, attendait Djihoatl l'arrlré9 di

GOZanziharistespar le courrier de Madagascar. Á sa

grande sUJ'prJse, six hommes seulement sont parTe-lUI

à Djibouti. Au moment du départ de Zanzibar, 1811

autorité¡¡ militaires anglai8eS ont ordonné une per-

quisition à bord du Melbourne et ont fait redescendre

à terre les hommes embarqués. Six seulement aVl\ient

pu se cacher et rester sur le paquebot. Af. dit Bonrr

a recruté un DOt1Veau personnel pour escorter sa

mission. n

on Ut dans le môme journal que les derniers numéros de l'Aden WeRiy 4a:ette apportent det détails sur l'expedition que la Grande-Breiagne 1Ir6. pare k Ktsmayou pour faire ta conquête des haut# platea1l][ de l'Ogaden, Les deux vapeurs spécialement drétés ont transporté de Bombay à Iiismayoii tout un corps eXpéditionnaire de cipayes, pI!W6 sous la commandement du colonel Ternan.

On a envoyé aussi d'Aden un grand nom$1e d~ chameaux pour le service des ravi tailleiiients. Les bandes dn Madhi vont Mrs pOUI'1luivlu en même temps par l'expédition ésliiopienue parUe de, Harrar et par i'ezpédition b itannlque venant d1 Rismayou. Le ~<60MM, donte qu il ;it eu entente préalable.. entre tes so;d~ ~< .i.! 1'.}ll1j101l'1.l' ueaeliçjïçt 1~ C'1I1.{('

fQl <t' An~MfM. ~i


Cette souscription paraîtra dans notre j ournal, |e NouvclHsts du Morvan. *Ty>-

\f ̃̃ °–

€o termine par la lettre suivante d un députj, membre de l'Académie française i Monsieur, j'ai reçu l'éloquent et patriotique àppï que le Syndicat des corporations ouvrières Se Montceau-ies-Mines adresse aux travailleurs français.

rte n'ai pu le lire sans une vive émotion il rtpond" admirablement à tous mes sentiments, jbux idées, au* convictions que j'ai défendues 'Çtpuis trente ans.

Je n'ai cessé, en effet, de conseiller aux ouVriers d'organiser, comme vous le dites, en face i&es Syndicats révolutionnaires, des Syndicats •île travailleur» libres, résolus à secouer la tyranlaie des Comités socialistes, à défendre le travail ^national et la paix ooclalc, à ohcrUici enfin la résolution des difficultés et des conflits, dans ï'entenie avec les patrons et dans la conciliation mutuelle.

La courageuse initiative de votre Syndicatsera, -peu à peu, n'en doutez pas, stivie dans toute [f industrie, car c'est pour elle me question de 'lyie ou de mort. L'organisation syïdicate guérir» ̃flinsi, elle-même, les blessures qu'elles a faites. 41 C'est pourquoi votre exemple mérite d'être ^Soutenu par la sympathie de tous -eux qui ont cœur la grande cause du travail tational. -Veuillez recevoir., cqmme un fable témoinage de la mienne, la modeste offpnde que je îf»us envoie avec mes regrets de îe pouvoir airé davantage, et trouver ici, aiqei que vos camarades, la bien sincère assurance de mes îéntiments cordialement 'dévoués.

A M0»TOE« LES-iiES

î

(De notre tmoyè spécial)

DANS UNE FAMILLE DE MINEURS

^ouis G. mineur au puits Saint-Amédée, est j>4ve de 9 enfants. Avec une aussi nomgreuse progéniture, il est facile de comprendre qu« le ménage n'ait pas fait d'économies en prévision de ce chômage forcé. Comment cette tunille de onze personnes fait-elle pour vivreavec un ««cours de 0 fr. 25 par jour et par tèfc? C'est ce que J'ai voulu lavoir par moi-mêne.

II est midi. Un' immense marmite bout sur le fourneau. J'nlèvele couvercle. Qu'estp qu'il y a là-ded.ns ? demandé-je àMmeC. Une livre o lard et quatre sous de

x^rumes.

">– Et avec ça?

r- Avec çà, nois allons faire la soupe. tr- Mais vous nemangerez pas autre chose? 1 i– Nous somme trop heureux de pouvoir ^tonner aux goss6 de la soupe à discrétion. Vous touche: un' secours quotidien de jèfr.75.Commenteaployez-vouscette somme? II nous faut 11 livres de pain, soit 1 fr. 80 une livre de lare, 0 fr. 65; un demi-litre de "pétrole, 0 fr. 29 a 0 fr. 10 de légumes. -7- Et le vin f

iL Nous avens d'excellent château-la^pompe.

Mais cebétaa besoin d'un peu delaitï -Nous avons une parente aux environs $ui nous le founit à crédit.

La famille se met à table. Les enfants .Aëvorent. La soupière est vide et je sens %Ue ces pauvres mignons ont encore faim. 1 ne reste sur ia table que 5 livres de pain 5t la livre de la«i réduite à sa plus simple Expression.

La mère distribue à chacun un morceau 4e viande mince comme une feuille da f apier et quelques grammes de pain. Les débris sertiront à faire le repas du $ôir,

Et du charbon, en avez-vous encore? demandé-je.

1 Notre provi?:«n commence à s'épuiser. Ifftis une vois ue, la « dame d'un employé ne la mine », nous a promis de ne pas nous ©a laisser manquer.

'Cette misère me fait mal. Oh! les grands feux pleins de convoitise des enfants en ̃ Regardant les débris du repas 1

J'envoie l'aîné chercher un pain de six livras, du fromage, des gâteaux et trois lQres lie vin.

Toul ce petit monde se remet à table avec eptrain.

Ici, c'est le dénuement. Mais dans plusieurs familles, c'est la faim, Fhorrible faim. Les membresduComité.averlis par des voisins charitabies.ontdûreciiercner les pauvres honteux.

Le Comité des Jaunes m'avait signalé un Jçbarg«ur du puits Saint-François, M. C. jcomme particulièrement digne d'intérêt. ̃' Je me rends au Bois-du-Verne chez ie malheureux.

ffest la femme qui me reçoit Le mari ylent de partir pour le Creusot où on lui a trouvé du travail.

La soupe est servie. Mais ce n'est qu'un Ride mélange d'eau, de légumes et de pain. pje lard est absent.

r Lestrois enfants absorbent gloutonnement oéttechétive nourriture. Il faudrait avoir un Oœur entour4 d'un triple airain pour contempler ces sjutTranees d'un oeil sec. Pourquoi ne vous adressez-vous pas au Syndicat jaune, puisque votre mari en fait Jpartie? Y

Nous n'osons pas. Les Rouges nous tueraient?

Us vous ont donc menacés? t

Voui g'i-. ̃•̃••̃», sans doute, ce qui nous test arrive au mois d'octobre dernier.

28 FEUILLETON DE LA « CROIX » 26 février l'iul

LE

HTM Dj GRAl GALTAIBE Episode de la guerre 1870-1871 A Belf^H les deux promeneurs se séparèrent. Kite se rendit au marché, et Dumas, les mains dans ses poches, alla nâner autour des fortifications.

De temps en temps, il reveaait vers la promenade et, du coin de l'œil, surveillait fc vente de Kite. Il voulait se trouver comme par li;' mrd, au moment où la jeuae fille se disposerait à repartir. Aussi à peine Kate commençait-elle à c plier bagages », que Dumas l'aborda Je vois. Mademoiselle, qu'aussi vite "un que l'autre nous unissons nos affaires. itous repartons ensemble, n'est-ce pas? Comme il vous plaira, Monsieur. Le chaud soleil de midi dardait ses rayons presque perpendiculaires sur les rochers de la montagne; sous la chaleur accablante, la nature s'endormait, sileneieuse. A peine quelques bourdonnements d'abeilles, butinant sur lès violettes et Tas pervenches, ou le bruissement cm stique d'un lézard ou d'une

'^uicuvie ̃iirt'ittttfv" dams ra aies te.

Nous venions de faire baptiser notre petit dernier.Après le repas de famille, une bande de Rouges assiégea notre maison. Plusieurs eoupsde revolver furent tirés surles fenêtres. Une balle travlarga même les langes de l'enfant.

Il y a quinze jours, on nous a volé tout notre linge, notre bois et notre charbon. La malheureuse mère tremble de tous ses membres en me narrant ces abominables attentats.

Montceau-les-Minesî 25 février, 11 h. 35. La décision prise par_4a;fédjàratioa nationale des mineurs a découragé profondément les grévistes.

Le Syndicat jaune vient de recevoir directement un don anonyme de 5000 francs.

Montceau-les-Mines, 25 février. 11 h. 40 m. Une nouvelle sensationnelle a troublé ce matin la ville on annonçait que les Jaunes, rabutés par le préfet et le directeur de la Compagnie, émigraient en masse vers le Creusot.

L'explication de ce bruit est dans la courte dépêche, que je vous adressais samedi. Sur les instances du Syndicat jaune du Creusot, M. Schneider a consenti à occuper les plus nécessiteux d'entre les Jaunes de Montceau. 00 ont été embauchés ce matin. Dans le courant de la semaine, le chiffre des embauchages sera porté à 150. J. Montceau-les-Mines. 25 février, 1 h. 20 soir. Les ouvriers de l'usine Aillot, constructeurmécamicien, se sont mis en grève ce matin à 11 heures.

Ils donnent comme prétexte que M. Aillot travaille: pour la Compagnie des mines.

ONZIÈME LISTE

Report 1607» fr. 70.

MM. Laforge. l fr. An. du Nord, 100 fr. Un groupe charentais de Ruffec, 27 fr. 25. Mme Cartel, fr. Abbé Nègre, 8 fr. M. C. 10 fr. Un prêtre de Soissons. 4 fr. Vinceneoz, à Beaune, 8 fr. Un industriel la Marne et sa famille, H0 fr. An. de Rouen, 100* fr. Mme L. T., 20 fr. Trntat, 10 fr. A. D., 2 fr. 10. An., 5 fr. Abbé Guiguebault, 8 fr. MM. (iontran de Brévédent, 10 fr. Conférence Ozanam de Cambrai, 5 fr. Un républicain toutousain écœuré, 10 fr. An., 2 fr. 85. Un prêtre du diocèse de Coutances, 5 fr. An. du diocèse de Coutantes, 5 fr Une veuve de Saint-Geranci-la-Puy.2ft\–A. do BagueiKS, î r. Mme A. Mono. 8 fr. K Perry, 2 fr. An. de Charenton, l rr. uâ. An. do Charonton. & fr. –G. B. 20 fr. Un démocrate admirateur de l'Encyclique, 0 fr. 50.

MM. Dilyna, 10 fr. Une Bressanne, 5 fr. Un en.fant de saint-Michel, l fr. 05. Abbé Malherbe, 5 fr. Alice" Brosselin, 5 fr. Deux tertiaires de M. (Cantai), 10 fr. Professeurs du Petit Séminaire des Couëts, 18 fr. Les lecteurs de la Croix, Bertaimont, 15 fr. C. C. C., 10 fr. M. S., de Ceurcy, 5 fr. An. de Gap, 10 fr. Une communauté pauvre qui prie pour les Jaunes, 15 fr. Abonné de la Croix, 10 fr. MM. David, garde particulier, 5 fr. Un industriel breton, 10 fr. Un industriel des Vosges, 50 fr. Trois travailleurs, rue de Paris-Moulins, o fr. Loridan et un groupe de professeurs de S, J., a D. (Nord), 35 fr. 50. Un abonné, 5 fr. Parenty, 5 ft. Mme Alix Dambricourt. 20 fr.- Deux enfants de Marie de Semur-en-Auxois, 1 fr. -Vive la liberté, î fr. Coura tes Jaunes, nous sommes avec vous 1 1 fr. Les ateliers Saint Joseph de Buxy, 3 fr. Un patron

chrétien, 5 fr.

MM. G. J., Limoges, t fr. Un groupe d'étudiants dijonnais, 25 fr. An., 10 fr. An. du Centre, ift fr. "An. dn Centre, 5 fr. Un lecteur de la Croix, 5 fr. C. M., à R., 10 fr. An. de Rennes, 100 fr. Curé de N. (Landes). 3 fr. -Un Terrassonnais, 1 fr. Abbé Paquin, 2 fr. Un groupe de professeurs, S. S., 25 fr. Liégeois, 10 fr. Une fiancée de Jésus, Chinon, 1 fr. V. C., 5 fr.

MM.lebaronA.deBenoist,80fr. Berthon.tiB.ClOfr. Le clergé d'une paroisse ouvrière de l'Anjou, 5 fr. Un groupe de Tullois, 25 fr. 50. An. de Tourcoing 5 fr. Un industriel de Tourcoing, 10 tr. Syndical de l'Union générale de la filature de Tourcoing, 10 fr. Un ouvrier de Chauny, 5 fr. Denis, 9, roe Pasteur, a Lille, 5 fr. C. D. (par la Croix. <*i» /fora), 20 fr. Lecteurs de la Croix de Lunéville, 5 fr. Vivent les Jaunes et la liberté du travaill 10 fr. L. E. Huet, avocat, 10 fr. An 2 fr.

MM. Abbé Lebaut, 10 fr. Mme de Cevilly, 10 fr. -i R. A., 2 fr, D' LatiL 10 fr. Les Jauna, d'Argis (Ain), 58 fr. Ed. Puyo, architecte, Ï0 f*. G. M. Person, négociant, 5 fr. Abbe Peyron, 5 fr. En l'honneur du Sacré Cœur, 5 fr. J. O., 5 fr. Honneur et courage aux Jaunes, 10 fr. Anonymes de Rouen, 15 fr. An. de Baanne, 5 fr. An. de Beaunei 5 fr. An. de Beanne, 2 fr.

MM. Abbe Béra, 5 fr. Abbé Bouin, 5 fr. Abbé C. de T. (Donbs), 5 fr. Christin Pousse, professeur, 3 fr. 50.– J. R., prêtre de l'Aveyron, 3 fr.- Chanoine Martin. 10 fr. J. de Marulaz, r> fr. De Magny, 10 fr. Une Amiénoise, 20 fr. Abbé Oaubert, 10 fr. Abbé Monsierlet, 2 fr. An., 2 fr.

MM. C. Banlac, 10 fr. Mme D., Caen, 5 fr. DesHauts-Champs, 10 fr. An. de Romans, «0 fr. E. B., 5 fr. Abbe Bourgès, 3 fr. Au nom du Sacré Cœur de Jésus, 10 fr. Abbé A. G., 7 fr. 60. Un catholique de Charolles pour le Syndicat jaune de Mont ceau, 10 fr. Abbe X., professeur. 7 fr. Abbé Terras, 1 fr. Frange esurienti passem tuum, 10 fr. An. de Sens, 7 fr. Marquis 9: de la Roche, 20 fr. Un ami, 5 fr.

MM Abbe Dubois, 10 fr. Mlles Cbaudordy, 50 fr. P. C. Lyon. 1 fr. Abbé Beruaix, 5 fr. Un gaillard de Brive-la-GaiiU; Je, > rr. Baigoul, 20 fr. Les iteaires de Saint-Lazare, lu fr. An., 50 fr. Mme H. Gaudaire, t fr. -J. Ptllod, 3 fr. De LaurUton-Boubers. 50 fr.

MM. Pagès. 20 fr. Mme Brault, 20 fr. En exécation d'une promesse de saint Antoine de Padoue. L Y 10 fr. Mlle Yvonne de La Coste, 10 fir. Un ami des travailleurs, 5 fr. Abbe de Préaux, 5 fr.C. de Pirêy, 5 fr. P. C, curé de D., 8 fr. G. C., actrice, i fr. Pelteraau-Vitleneuve, conseiller général, io fr. An., 10 fr. Honneur aux Jauncsl 80 fr. 60. Un lecteur de la Croix, 2 fr. Abbe GuiKou, 10 fr. An 5 fr. Une tertiaire franciscaine, 3 fr. MM. Michel, 20 fr. Deux sœurs de Caen, 10 fr. An.. 2 fr. B0. An. des environs de Troyes, 10 fr. Lecljrc, 1 fr. 50. Allard, 1 fr. Blaachard, 1 fr. Manuel, Ofr. 05. Un impérialiste nationaliste, 3 fr. Pour ceux qui demandent du travail et prient Dieu d'en trouver, 1 fr. Lonia, 2 fr. Une mère de famille, 10 fr. Un prêtre de l'Ardècbs. 5 fr. De Casteljau, 10 fr. An., 5 fr.

MM. abbé Ponlin, 10 fr. Mme Poulin, l fr. Honneur aux braves, 5 fr. Un berrichon pour combattre le socialisme, 0 fr. 50. Abbé Gastainbide, ï f Abbé Cordonnier, 2 fr. Abbe Verdrie. 2 fr. Un ennemi du socialisme, t fr. Deux petites ouvrières, 1 fr. Un vieux compagnon, 8 fr. Abbé Georges, 2 fr.

Un groupe d'adorateurs de Montmartre, 160 fr. MM Abbé Miramont. s fr Une «mie des ouvriers, 1 fr. A bas la « Soiiale ». 1 fr. Pour les bon» Syndicats, 0 fr. 50. Pour faire enrager Guesde. 10 fr. Mme Chanot, 5 fr. Mlle Martba Chanot, 1 fr. Mme la marquise de Soissan, 5 fr. A<* v\a$orem Del nloriatn, 2 fr.

MM. Abbé Michel, ami de la liberté, 8 fr. Quelques professeurs, 3 tr. 50. H. de 'a Mairie, 10 fr. Mme P D. D., 10 fr. Abbé Constantin, 10 fr. F. ttodùt, 10 fr. Raymond Magnier de Masicoort, S fr. Trois anonymes, Chateauroux (Indro), 30 fr. Une lectrice de Y Ami de l'ordre, 80 fr. Un lecteur de la VértU française, 10 fr.

MM. Abbé Hugault, 10 fr. Hellot, pour la liberté du travail, 5 fr. Martin, 10 fr. Un prêtre du Nord, 5 fr. Coopérative agicole d'Angers. 2 fr. Chanoine Moly, 10 fr. Abbé Bug. Domerguo, 5 fr. G B V., Perpignan, îo fr. Un notaire honoraire de il'indre, 10 fr. J. L. Lorieut, 5 fr. Abbé B., 5 fr. Total 18 618 fr. 20.

A cinq cents mètres de Belfort, déjà le commis-voyageur s'épongeait.. l Quelle température sénigtfiennel murmura-t-îl en a parte. Mais à quelque j chose malheur est bon. La petite n'osera pas prétendre qu'il y a maintenant trop 1 de rosée dans la montagne. i

Craignant cependant quelque nouvelle objection, il se résolut à une autre tac-

tique.

En parvenant à la bifurcation du sentier, sans mot dire, d'une allure, décidée, il quitta le grand chemin et tourna vers le b'ois.

Vous prenez par la? interrogea Kate très surprise.

Mais oui, je cherche l'ombre.

Alors au revoir, Monsieur Dumas. Ne viendrez-vous pas avec moi? Non je trouve par la montée trop raide.

Autant qu'il pouvait se le permettre, Dumas insista sans toutefois réussir à faire changer ladécision de sa compagne. -Mais qu'à cela ne tienne, fit tout a coup celle-ci. Voici précisément venir en arrière deux de mes amies de Valforest; nous ferons route ensemble. Quitteznous donc, Monsieur Dumas, nos conversations de paysannes ne vous intéresseraient guère.

Et Kate, malicieusement, regardait en dessous le commis-voyageur.

Subitement, en effet, ell»' e ̃̃̃vl de se remémorer la coavorsatiou (ju'iavoloa-

STRWCAT DES CORPOMTIOÎiS OUVRIÈRES des usines du Creusot et de ses dépendances Souscription en faveur des membres du Syndicat n- 2 de Montceau-les-Mines DEUXIÈME LISTE

MM Truchot, 5 fr. Barnet, 3 fr. Bouillat, 8 tr. Larieppe, à fr. Monvean, 1 fr. 50. Colin, 3 fr. -Un groupe d'amis du bureau études artillerie, 31 fe, Chailly, 2 fr. Charton S fr.– Un restaurateur 2 fr. Guicbai'd, notaire, 5 fr. Guinot, peintre, t fr Vachet, rue Solférino, l t'r. Fontaine contremaître H K. 3 fr. Familles B. V., B.R., 6 fr.– An., 7 fr.5O. Un marchand i<5 sabots. 2 fr.– Ville. 1 fr.– Moyet, ancien garde du Basile, 2 fr. Marie et Félir. 10 fr. Welter, 5 fr. Mme I., an IUaux, 2 fr. Des amis du tra\ail, 7 fr.

MM Monière, 2 fr. A. D. pour les Jaunes de Montées*, & fr. Siroux, 8 fr. Un groupe de vrais Français, 18 fr. 50. Un an., 10 fr. Un Creiisotm, 5 &. Quatre amis des Jaunes, 8 fr. Un contremaître ami des ouvriers, 5 fr. Un groupe de contremaîtres de l'artillerie, 18 fr. Déuirê Coureau, contrẽ maître, 5 fr. Une dame, 1 fr. Bredin Jean-Marie, 6 fr. 50 G. Durand, avocat 5 fr. Vu groupe de patriote*, il- fr. Une amie des Jaunes, 8 tï. Deux amies des Jaunes, 2 fr. Mme Vve Rateau. 2 fr. Vn groupé tfanonymes, 23 tr. 50. An., 8 fr. > Molette, io fr. Roi de Bel Air, fr. –Rivière, dessl.nateur, 2 fr. Un vrai creusotin, 1 fr.

Total ?1 fr. se.

J.

il

A CHALON-SUR-SAONE Quatre individus inculpés de dégâts contre les usines le 15 et le 16 février ont comparu devant le juge d'instruction. Le total des inculpés est actuellement de douze. Tous ont été interrogés.

Gros, arrêté mercredi comme meneur, a subi un nouvel interrogatoire ce mAtin. Me Richard, avocat, a transmis uu président de la République le re our en grâce formé par 31 des condamnés pour attroupement dont 2 à 15 jours et 29 à un mois de prison.

De nombreux parents ont rendu visite hier aux condamnés.

La rentrée des ouvriers a été partielle au Petit-Creusot, totale aux usines Galland et Juillet. `

Elle s'est effectuée à 7 heures du matin dans un calme absolu; il y avait peu de curieux.

Les ouvriers entrent un à un par une seule porte étroite, aprèsvérifleation de leur lettre d'admission.

Chez MM. Galland et Juillet, la présentation de lettres d'admission était aussi requise.

Des patrouilles de chasseurs à cheval et de gendarmes montés circulaient autour du' Petit-Creusot. Des piquets de gendarmes à pied étaient postés le long des clôtures. Un peloton de chasseurs à cheval et quatre gendarmes montés stationnaient à proximité de l'usine Galland, dissimulés dans un repli de terrain.

Une compagnie d'infanterie stationne à demeure dans les usines Galland.

La rentrée du Petit-Creusot continuera demain. Toutes les usines en chômage ont maintenant repris le travail.

il ~/V

ÉCJÔrPOLITIQÏIES Ministres en voyagé

Deux ministres, MM. Leygues et Mougeot, sont allés hier, à Troyes, présider l'inauguration du Congrès mutualiste.

Les journaux ministériels présentent ce voyage comme un triomphe pour le ministère. Il n'en est pas tout à fait ainsi.

La municipalité de Troyes a refusé d'assister au banquet et le premier mot que les ministres entendirent, en arrivant fut: «Vive la liberté » Au nom des mères de famille de Troyes, une brave femme lui a remis un placet le priant d'intervenir pour faire repousser la loi contre les Congrégations.

Au banquet, les ministres ont prononcé deux discours pour glorifier la politique gouvernementale.

gn discours de JT. Aliénai 4L Millerand, ministre du Commerce, a présidé, hier, un banquet offert par le Comité républicain socialiste du XII" arrondissement, à l'occasion de l'anniversaire du 24 février 1848, jour où fut fondé le suffrage universel. Au dessert, le ministre du Commerce a prononcé un grand discours.

Il a développé l'œuvre du ministère depuis son existence.

Il a ajouté que le ministère avait bien mérité de sa double étiquette de ministère de défense et d'action républicaine. Il a fait aussi sa propre apologie en résumant ce qu'il avait fait et ce qu'il voulait encore faire.

(glection sénatoriale

de h (Charente

Inscrits 83t. Votants 831

Majorité absolue 416

MM. le X>' Lacombe, vice-président

duConseil général, ministériel. 481 ELU Darnal, conseiller général, li-

béral 841

Il s'agissait de remplacer M. Brothier, républicain, décédé le 29 novembre dernier. C'est grâce à une pression inouïe de l'administration sur les électeurs du suffrage restreint que le département si patriote de la Charente envoie au Sénat un représentant ministériel. Notre correspondant nous écrit que, pendant les dernières heures surtout, la préfecture avait lancé tous ses limiers et mis en œuvre tous ses moyens de persuasion pour assurer une majorité au candidat officiel.

Le ministère roulait, à tout prix, éviter un nouvel échec dont les conséquences eussent pu être graves pour lui, dans les circonstances présentes. Les fruits

d'une élection socialiste

A Nimes, les socialistes continuent à promener le drapeau rouge deux ou trois fois par semaine. M. Hérisson, inspecteur de l'agriculture,

tairement elle avait surprise, peu auparavant, au Calvaire..

Pourquoi donc, se demandait-elle, feint-il de vouloir passer par le défilé, alors que, l'autre jour, il affirmait à son patron qu'il ignorait ce raccourci? Je serai bien étonnée s'il osq s'y aventurer. Dumas semblait hésiter. Brusquement, il prit son parti.

Décidément je m-éfère vous suivre, .i fit-il, je crains de mr^irer.

Etes-vous déjà passé par le sentier? interrogea, sceptique, la jeuns fille. Oh? deux fois seulement, avec ce pauvre Fritz.

Il ment, se dit Kate; il m«n\. Je suis certaine que Fritz n'est jamais sorti avec

lui.

A ce moment, les villageoises les rejoignirent et tout le petit groupe pcursuivit la route en babillant. Très maussade. Dumas. marchait sur les bas côtés du chemin, cueillant de temps en temps un champignon.

Encore un coup d'épée dans l'eau, songeait-il. Tout semble se liguer contre moi pour que je n'arrive pas à percer ce mystère. On dirait, par ma foi, que la petite se doute de quelque chose. Non. C'est une idée folle. Elle ne rm connatt qu'imparfaitement et redoute p^ut-étre de se trouver seule avec moi en plein bois. Ce n'est, après tout, que très na*irel. Une fois bien r-nnva;Tvie de la sincérité de mon amour et de ta pureté de utog

ayant voulu protester contre cette exhibition, a été insulté, maltraité et dépouillé de sa canne. Un de ses amis, M. Liron, venu à son secours, a eu son chapeau défoncé. La bourgeoisie protestante de Nlmes et les fonctionnaires commencent;, on le voit, à recueillir les fruits de leur alliance avec le socialisme.

(Election législative de §ien 3 nVars 1901

M. Pierre Defaucamberge, républicain progressiste, qui se présente en remplacement de M. Alasseur, ailresse aux électeurs une profession de foi très nette.

Après avoir déclaré que la République est le régime national intangible et ne saurait, sans mentir à ses principes, opprimer les consciences et favoriser l'espoir révolutionnaire des collectivistes, il s'engage à combattre le monopole de l'enseignement, le stage scolaire, le 'projet de loi actuellement en discussion sur les associations.

a Le régime du droit commun, dit il à ce propos, doit être appliqué à tous les Français, sous réserve de la, sauvegarde des intérêts et de la sécurité de l'Etat. »

M. Defaucamberge s'opposera en outre « a toute évocation nouvelle de l'affaire Dreyfus, tranchée par l'arrêt du Conseil de guerre de Rennes ». Il réclamera la répression de l'agiotage et de l'accaparement des blés et autres denrées de première nécessité.

^o prévoyance commerciale Le président de la République a présidé hier l'assemblée générale de la Prévoyance commerciale, dont la réunion a eu lieu dahs le, grand amphithéâtre de la Sorbonne. La séance a. commencé à, 3 heures, après l'arrivée du président de la République, qu'accompagnaient les deux secrétaires généraux de l'Elysée. Le gouvernement y était représenté par le ministre de l'Agriculture, qui a prononcé un discours sur le rôle et la nécessité de la mutualité. Le président de la République, dans une courte allocution, a exprimé les raisons pour lesquelles il avait accepté l'invitation de la Prévoyance commereiale. ll demandé au bureau de présenter sa demande d'admission comme membre fondateur.

AU SÊf*AT

DémdénMsnt, le ministre des Finances n'a pas de chance! Il pouvait croire, après la dure bataille qu'il avait soutenue vendredi, au Palais-Bourbon, que c'en était fini avec le budget, et que le Sénat allait se montrer bon enfant, en acceptant tout.

Hélas I le Sénat, samedi, a fait la sourde oreille et il n'a adopté qu'une des deux modifications faites parla Chambre.

La résistance de la haute assemblée porte sur le chapitre 7 du budget du ministère de la Justice.

La Chambre avait décidé la suppression d'un conseiller dans tes Cours d'appel d'Angers, de Bourges, d'Orléans, de Limoges et de Pau.

Le Sénat a voté le maintien de ces oonseillers et un crédit de 350 000 francs par 149 voix contre 103. Et cela, malgré MM. MoNia et Caillaux. qui avaient l'air vraiment

désolés.

Par contre, le Sénat a accepté les 317 000 fr, votés par la Chambre pour donner du vin aux soldats.

Avant le vote de l'ensemble du budget, M. de Marcére s'est élevé très ônergiquenient contre les dispositions relatives au régime des successions. Il y a là, a-t-il dit, le germe d'une véritable révolution sociale. Puis le budget a été adopté par 115 voix contre 1.

Séance aujourd'hui, lundi, à 3 heures: à

LE GÉNÉRAL PENDEZEC EN RUSSIE Saint-Pétersbourg, 34 février. Le général Pendezec. chef de retat-major général français continue à recevoir, depuis son arrivée à SaintPétersbourg, le plus cordial accueil de la part des cercles militaires russes.

Il a conquis toutes les sympathies par Tinté* rêt qu'il ne cesse de témoigner aux institutions se rattachant. à l'armée de l'empire, telles que l'état-major général, l'Académie Nicolas d'étatmajor, le musée Souvarow, le régiment Izmaïlovsky de la garde, l'école de cavalerie Nicolas, qu'il a successivement visités.

Partout il a été l'objet d'un empressement amical, qui, au déjeuner que lui ont offert les officiers du régiment Izmaîlovsky, a même pris le caractère d'un véritable ovation a la France et à son armée.

Le général Pendezec, qui avait déjà été reçu par l'empereur lundi dernier, au Palais d'hiver, a, en outre, été admis ensuite à présenter ses hommages à l'impératrice.

LA-GUERRE AU CLERGÉ

Le Courrier des Alpes annonce qu'un arrêté ministériel a enlevé, a dater du 1" février, son traitement à M. l'abbé JDucruez, curé de Montricher, au diocèse de Saint-Jean-de-Maurienne. Cette arbitraire mesure, ajoute notre oonfrère, a été prise sans motif plausible et. sans que des enquêtes préalables et contradictoires aient permis à la victime de se justifier. Nul n'en sera surpris.

LEÇONS DE CHOSES

Le Messager de Valence signale que l'ingtituteur et l'institutrice de Montbrun-les-Bains (DrOme) ont conduit leurs élèves à un enterrement civil où des discours injurieux pour la religion catholique ont été prononcés, notamment par le directeur de l'école de garçons. Voilà l'aboutissement de cette c neutralité » dont nos maîtres font si grand bruit. AVIS DIVERS

Conférences. Mercredi 37 février, à 8 h. 1/8 du soir, aura lieu à Saint-Honoré dTSylau (chapelle Notre-Dame de la Cité Paroissiale. 6», avenue Malakoff) l'ouverture des conférences de Carême pour les hommes et les jeunes gens, par le R. P. Coubé, S. J., sur Nos devoirs. 1" conférence Devoirs des parents.

intentions, elle ne pourra me refuser ce qu'elle accordait à Fritz. Mais, avec tout cela, le temps passe.

A l'entrée du village Dumas se sépara des jeunes filles.

-Je ne vous dis pas adieu, Mademoiselle, flt-il en tendant la main à Kate, car je compte, ce soir, aller un peu causer avec le père Wilhem.

Au revoir, donc, Monsieur Dumas. Voyant revenir sa fille toute seule, Wilhem crutàquelque querelle survenue entre elle et le commis-voyageur. Qu'as-tu donc fait de M. Dumas? lui demanda-t-ir à brûle-pourpoint. Ne deviez-vous pas rentrer ensemble? Il nous a quittées aux premières maisons, répondit simplement Kate. Le déjeuner fut silencieux. Comme, après le repas, Kate, suivant son habitude, apportait « Olga » prête à allumer Assois-toi un instant j'ai à te parler, fit l'invalide d'un ton grave. Kate obéit.

As-tu causé avec M. Dumas, durant votre voyage? interrogea-t-il.

Mais oui, papa.

Et peut-on savoir le sujet de votre conversation?

Oh! il a parlé un peu de tout de ses affaires, qui, paraît-il, vont fort bien; de ses parents, de sa famille, et de bien d'autres choses encore que je n« «als plus. Et il ne t'a pas causé de son avenir? Kate voyait très bien le but que se pro-

TERRIBLE ACCIDENT

A

L'HOSPICE SAINT-ANTOINE DE PADWIE A NOISY-LE-SEC

Heul Tieillards aspkyxiés Huit sorts (De notre envoyé spécial)

Terrible et douloureux accident que celui qui s'est produit hier à l'asile des vieillards dirigé par la Congrégation des religieuses de SainteMurtlie, Notre-Dame des Sopt-Douleurs. Neuf vieillards qui couchaient dans un dortoir vaste et aéré, ont été asphyxiés par leur propre imprudence.

Cent hier dimanche, & 7 heures, qu'un des pensionnaires de la maison a fait cette triste découverte.

Rien n'est plus impressionnant que le récit que me fit ce pauvre vieux L'un de mes camarades, dit-il, Joseph Déti, était venu le samedi soir, à 8 heures, me trouver dans mon lit, situé dans un dortoir voisin du mien.

Tu me cireras mes souliers, me demandat-il, oér demain, comme c'est dimanche, je veux faire la grasse matinée.

Bien mon vieux, que j' lui dis.

Je lui eire ses souliers et, hier matin, à 7 heures, j'entre dans son dortoir. II était rempli de fumée et je me sentis saisi à là gorge par une odeur acre.

Vous vous enfumez comme des renards, m'écriai-je.

Personne me répondit. Je m'approchai de Déti qui occupait le deuxième lit en entrant; H était étendu par terre la tête sous le lit et couché à plat ventre.

Vite, je le relève, je t'assieds sur le lit et j'ouvre une fenêtre. Il était temps j'étouffais. Puis je vais secouer les camarades. Je dis à Bspaullard, en te secouant « Quoi donc t vous laissez mourir un camarade sans le secourir. RéveiHe-toi donc » Espaullard ne bqpgea pas. A ce moment, j'entends Déti pousser un profond soupir. C'était le dernier. Je m'en souviendrai toujours de ce soupir, Monsieur.

J'ai secoué l'un après l'autre tous les pauvres vieux, pas plus qu'Espaullard il ne me répondirent.

Trois étaient étendus par terre comme Déti, ils avaient sans doute voulu ourrir les fenêtres et n'avaient pas eu la force d'y parvenir. Je me précipitai comme un fou dans l'escalier.

Je rencontrais la Sœur Marie de la SainteLance.

Ils sont tous morts là-dedans, ma Sœur, criai-je.

Soeur Marie de la Sainte-Lance rentra avec moi dans le dortoir. Ensemble. nous relevâmes les camarades qui étaient couchés par terre, et après les, avoir couchés sur leurs lits, nous prévînmes ta communauté.

A ce moment le pauvre vieux se met ri pleurer Dans la soirée. M. Herbaux, procureur de la République; M. Laurent, secrétaire général de la préfecture de police, et M. Huet, jugé d'instruction. ont procédé aux constatations, Le dortoir est vaste il contient 9 lits, il pourrait facilement en contenir 85.

Il a 25 mètres de long sur 6»,50 de large et 3»,&0 de hauteur. Il reçoit la lumière par six fenêtres et une lucarne. L'air pénètre, en outre, par deux portes à doubles battants.

Le poêle

Comment l'accident s'est-il produit?

La cause exacte est connue à cette heu re. Les victimes, qu'on appelait des ouvriers, parce que, encore valides. elles rendaient quel- ques services, étaient pou la plupart de véri- tables enfants.

Ils ont voulu faire un bon feu et ont été victimes de leur gaminerie.

En effet, samedi soir, à 8 heures, selon l'habitude, ta Sœur Sainte-Ignace entra dans lé dortoir pour y faire sa ronde et déposer sur le lit les vêtements et le linge de rechange pour le dimanche.

Elle remarqua que le poêle était éteint. Que se passa-t-il?

Les vieillards se relevèrent et firent du feu. Impartantes dépositions

La déclaration du jardinier en chef, M. Hervet, que j'ai vu, est en effet formelle. Samedi matin, me dit M. Hervet,quiest un hospitalisé, j'ai entendu les cuisinières se plaindre de ce qu'on leur avait volé le charbon. Quelques instants après, je vis Collombe, une des victimes, monter précipitamment un seau de charbon à la main.

C'est avec ce charbon, qu'il a dû cacher, que le poêle a été bourré.

C'est moi qui suis entré le deuxième dans la dortoir pendant que Laurain allait chercher la Sœur Marie de la Sainte-Lance.

J'ai vu le couvercle du poêle soulevé par des morceaux de charbon; or, leaSamrs recommandent surtout de ne brûler que du coke. Ce couvercle pénètre dans une rainure, et chaque fois qu'on charge le poêle, on a soin de mettre dans cette rainure du sable fin. Le poêle est ainsi hermétiquement fermé.

Les malheureux avaient omis cette précaution.

Le tuyau du poêle n'était-il pas engorgé î Pas du tout. Monsieur, il y a un mois & peine qu'il est installé.

Ce ne peut être que le feu terrible qu'ils ont fait qui a pu l'obstruer. Regardez, la chaleur a été si forte que l'émail du poêle est tombé. Le Dr Laurent a fait, lui aussi, les mêmes constatations que le jardinier.

Calui-ci a ajoute: Samedi, dans l'après-midi, j'ai entendu Colmar, Déti et Espaullard dire « C-j soir, nous allons faire un feu d'enfer. » Ils avaient la manie de faire du feu et à plusieurs reprises nous avons trouvé caché sous leurs matelas du charbon.

La metise pour les mort.

Hier. à 9 heures du matin, a été célébrée à l'hospice la messe habituelle du dimanche par M. l'abbé Lejour.

Avant la cérémonie et avec l'accent émotionnant dont il a le secret, il avait annoncé aux pensionnaires le décès de sept d'entre eux en leur demandant de prier pour le repos de leur âme.

Cette mort, leur dit-il, est pour nous une leçon elle nous montre que nous devons toujours nous tenir prêts.

En prononçant ces paroles, des larmes coulaient des yeux de l'abbé Lejour, et dans l'assistance émue beaucoup de personnes pleuraient. Demain, mardi, à 9 heures, auront lieu les 'obsèques des sept premières victimes dont voici les noms

Georges Durand, 66 ans. Edme Maréchal, 69 ans. Gille Dubois, 74 ans. Verhayct, 60 ans. Pierre Déti, 67 ans, journalier. Emmanuel Collombe, 60 ans, muet. Colmar, 70 ans.

Les corps exposés dans la chapelle de l'hospice seront transportés processionnellement à la paroisse. Les obsèques de Espaullard n'ont pas encore été fixés.

L. B.

posait son père. Pour couper court, elle répondit

Les projets de M. Dumas ne me regardent pas.

Tu crois ça? Moi non. Ecoute-moi bien, Kate, car je te parle sérieusement. Te souviens-tu de ce que je disais en revenant de Colmar? Ce jour-là je n'étais pas moi-même. Je me montais, je me montais Mais aussi, avouequ'ilyavait bien de quoi. Bref, il ne s'agit plus de cela. Je croyais alors que ta folle équipée éloignerait jamais de nous tous et de toi en particulier, M. Dumas. Grâce à Dieu, il n'en est rien. H m'a déclaré formellement qu'il n'ajoute aucune importance à tous tes enfantillages. et qu il te juge toujours digne de lui. En un mot, il persiste à me demander ta main. Quo dois-je lui répondre?

Mais, moi non plus jfe n'ai pas changé je ne veux pas me marier, pas plus avec lui qu'avec un autre.

Sornettes que tout cela. J'espère que maintenant, tu as bien rayé Fritz de ta mémoire, à moins que tu ne veuilles l'accompagner en Nouvelle-Calédonie. Kate resta silencieuse.

Tu as encore des idées là-dessus, reprit le vieux soldat. Tu le crois innocent malgré les juges, malgré l'évidence. C'est de la folie. Mals enfin, admettons encore cette hypothèse. Sache donc bien que, quand même cette in"' ̃"•"(.» 'rUi[ te l'ait demain, jamais, min vutun, ma

L'ÉPISCOPAT

ET LES

CONGRÉGATIONS RELIGIEUSES A l'occasion de sa conférence à l'Université catholique d'Angers en faveur des Congrégations religieuses, Mgr Rumeau avait écrit au Saint-Père

Si je n'avais écouté que ma filiale admiration, j'aurais été des premiers à remercier Votre Sainteté d'avoir, avec tant de sagesse, tant de paternité, soutenu la cause de nos chères Congrégations religieuses et prouvé une fois de plus son invincible amour envers la France. Je me suis condamné à retarder l'expression de ces sentiments parce que je voulais déposée à vos pieds sacrés une conférence que m'a inspirée votre si importante lettre.

D m'a semblé que c'était le meilleur moyen de faire écho à votre grande voix qui a si pro.fondément remué toutes les âmes vraiment catholiques et françaises.

Le cardinal Rampolla a répondu à Mgr Rumeau par une lettre où il dit

Le Saint-Père, auquel je me suis empressé de remettre un exemplaire de votre coaférenc» sur les Congrégations religieuses, a daigné l'accepter avec des marques de très particulière satis. faction. Ilvous remercie donc de cet hommage et vous bénit très affectueusement.

Je joinsmes remerciements personneisaceux de Sa Sainteté pour l'autre exemplaire que vous m'avez graiieusemen^ffert.

ÉCHOS RELIGIEUX) Le P. Etourneau à Notre-Dame Le P. Etourneau a donné hier à Notre-Dame. sous la présidence de S, Em. le cardinal Richard, et devant un nombreux auditoire, sa première conférence du Carême.

L'éloquent religieux a exposé.dans ses grandes lignes, en le rattachait aux sujets traités pendant les trois années précédentes, le plan qo U se propose de suivre pendant ce Carême. Dieu existe. Dieu gouverne le monde, ce gouvernement afleet», vis-à-vis de l'homme, la forme de la paternité-

Le moment est venu d'aborder la grande objection contre la Providence, celte que .l'o» tire dll l'existence du mal.

Le mal existe partout dans te monde. Le mal! je vois ce mot s'étaler avec un étonnant relief, en caractères de boue, en caractères de sang, sur les pages les plus récentes de nos annales, et si, pour échapper ù l'obsession qu'il me cause, je m'en vais jusqu'au fond de la vieille Asie, au berceau de t'H»m,ajaite; si j'y remue les décombres des nations écroulées, si j'en exhume les stèles des époques les plus reculées de l'histoire, sur le granit mutilé de ces épliim ériges" séculaires ou te temps a effacé tant de noms fameux, je retrouve encore ce mot-là. Quelle' puissance formidable nous rèvele-t-il donc, formidable et, semble-t-il, indestructible, puisqu'elle est à la fois notre contemporaine et à peu près aussi vieille que le monde? Oui, Messieurs, <|u'est-ce que le xnaiï L'orateur demande la réponse à l'Evangile d'où il fait sortir un triple enseignement. Prêchons l'Evangile, a Conclu le P. Etour neau Bt prêchons encore l'Bvangile. Et prêchons toujours l'Evangile. Ne perdons pu notre temps à disposer interminablement les esprits à le recevoir, par les mgêniositos de' je ne sais quelle apologétique rationnelle. Le* esprits sont prêts et ils attendent.

»♦♦♦•♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

C3R.QX3C

NOS AMIS DEFUNTS

Mme V»e Constans. à Nantes le t9 février, à 82 ans.

-Mme Raoul Tjaillàye du B(HmM.nee v~yde~ta-

fort, ù Rouen, le 2t février, à 9S ans. M. A'I!:IerL

Moringlane, à la Pointe-à-Pitre, le 25 janvier.

D011% CtEUR DE MARIE, SOYEZ WON SALUT

(300 jo~srs ̃

GiMdes conférences contradictoires de Salnt-Rook Entre Mil. les abbés PooLW.et Loutil Mercredi, 87 février: Lepaaanisme anttque. Mercredi. 6 mars: Le bouddhisme.

Mercredi. 18 mars: Mahomet et l islam.

Mercredi, 20 mars Moïse et le judaïsme.

Mercredi. mars Transcendance du chrts-

üani.rme.

A Saint-Roch. chaque dimanche, aux 'ôpres à 2 heures, conférences par M. l'abbé Poulin, sur: Le sacerdoce. Les convictions. –Lan. -La souffrance.

XXIe Pèlerinage de PéniteDce A JÉRUSALEM Départ le 26 mil Retow H 7 jaia Les pèlerins visiteront le Carmel, Naza reth, Tibériade, la Samarie, l'Egypte, Port Saïd, le Caire, les Pyramides, Alexandrie. Le Conseil des pèlerinages reçoit un grand nombre de lettres annonçant le projet de faire partie de la prochaine croisade. Il y a aussi beaucoup de pèlerins pauvres qui attendent que ia souscription s'accroisse pour pouvoir partir. Voilà un droit d'accroissement bon à payer. Nous la recommandons à nos lecteurs.

PRIX DES PLACES (aller et retour) 1« el., 650 francs. 2» cl., 480 francs. cl., 315 francs.

A ces sommes, il faut ajouter pour le logement, Jérusalem, en Syrie et en Egypte, les divers transports et frais accessoires 330 fr. en lre classe; 280 francs en 2» classe; 255 francs en classe; soit, au total 980 francs en 1™ classe; 760 francs en 2e classe; 670 francs en 3« classe.

Des réductions sont accordées pour se rendre à Marseille.

Demander le programme et s'inscrire au Secrétariat des Pèlerinages, Parts, 8, rue François /«.

fille ne portera le nom de celui qui a pu être accusé d'un tel crime.

Pourtant, s'il n'est pas coupable, on ne peut lui reprocher d'avoir été soupçonné1? 't

C'est ce qui te trompe. Si Fritz n eût pas prêté le flanc à toutes ces suppositions par sa paresse, sa mauvaise conduite, son dévergondage, on aurait hésité avant de- lui jeter la pierre. Mais, grâce à ses tristes antécédents, tout la monde a pensé à lui, lors du crime. Me fallait-il assez de naïveté, à moi aussi, pour croire à sa subite conversion 1 Il allait travailler, se ranger, faire des économies. Eh! Eh pas si bête son calcul, ^our cacher son coup! Enfin, ce qui est fait est fait, et ce qui est dit est dit. Je ne veux pas, quoi qu'il arrive, que tu sois la femme de Fritz, et je désire que tu sois sali» d«J4. Dumas. Est-ce compris! 1

Mais papa, puisque je ne vous demande que de ne pas me marier! Oui, oui, je comprends; ne pas te marier ça veut dire attendre les événements. Je n'entends pas de cette oreillelà. Il se nrésente pour toi une occasion inespérée, je n'aurai garde de la laisser échapper. C'est mon devoir; je dois assurer ton bonheur; je le ferai, même malgré toi.

(A suivr*.)

[ HuLOUL H YUrHAltOM»


M. F. Branetière à Tours H- F. Branetière vient, sur les instances Ûe la Jeunesse catholique, de donner à l'ours Uûe conférence longuement applaudie, nouveau «discours de combat » tel que ceux 8ôjà prononcés à Besançon et ailleurs. Le sujet « l'action catholique », vient à son I) i*re pour jeter plus de lumière sur jBes gr- ades questions vitales ravivées par Léon XIII en sa dernière Encyclique. Universelle en vertu même du caractère essentiel du christianisme, qui est de s'assimiler, 1 « d'absorber tous les courants «ridées justes », 1'aeUaa catholique ne doit ai ae peut atre un parti.

Au point de vue intellectuel, elle doit ^exercer en reprenant aux systèmes qui IBO purent souvent à tort du nom de içieaces, ce qu'ils ont emprunté au chrfsfcaaisma, et en montrant que la science peut êtr« en-conflit avec la religion « car ,1e vrai ne s'oppose pas au vrai ».

Qùa"nt à la morale de l'avenir et c'est à jKwJtion catholique de le faire voir elle ne Battrait être indépendante, éclectique ou neutre; « elle serait alors une sorte de méWge trouble de préceptes bouddhiques, Étoïeiens ou musulmans, pareil à la théIçiaque, ce médicament. universel, paraît-il, é& les apothicaires d'autrefois mêlaient un teu de tout, raâine, les drogues affadies ou fies onguents rancis. » Non, la morale est Inséparable d'une conception juste de la .ijjttt, elle relève alors de la métaphysique inséparable aussi « d'un impératif qui la commande » et « de Dieu qui la sanctionne » A- et par là ella dépend de la religion. Enfin, du fait même de son institution première, le christianisme est social, Léon XIII le redit souvent, d'abord « contre les protestants de nos jours pour qui la religion est àne àffaire individuelle a et secondement en présence « des misères nouvelles qu'a engenîwées depuis cent ans l'état économique nouveau ». L'action catholique s'en souviendra, et s'inspirera de la belle Encyclique du Pape sur la « Démocratie chrétienne ». Sans cioute on nous jette à la face que ces pensées sont du xyne siècle et non de notre femps reproche qui nous laisse indifférent, ©Rr « qui ne préférerait revivre l'état d'âme ije saint François de Sales que celui du pharmacieu Homais? n

Aux-jeunes donc de montrer aux intelleclectuels qu'il ne peut y avoir de conflit entre Ift véritable science et la religion; que le catholicisme possède avec le discours sur la montagne un code de morale avec lequel aucun autre ne peut être comparé; qu'enfin, par son expansion charitable, seule l'action Catholique peutauwmer le vrai progrès social. La tâche est ruda, « et il est passé le temps £o la douceur de vivre », car la race des întelleobiels s'est multipliée. Mais la Reflétai jb nouvelle, qui fera lea hommes de dem.-m, ne s'en effraiera pas.

Im discours de M. F. Brunetière inspire ŒÙoe jeunes pleine confiance; il nous affirme que nous luttons sur un terrain et avec des raisons solides. Et ôtre convaincu, c'est être Sur de !a victoire.

A TRAVERS LA PRESSE

Chez tH. Déroulède

M. de Maizières, rédacteur au Gaulois, amassé aveo M, Déroulède, à Saint-Sébastien, la journée du 23 février, anniversaire de Féchauffourée de Reuilly.

M.Déroulèdea déclaré qu'il n'abandonnait jien ni de ses opinions, ni de ses espérances en Psvènement d'une République plébisci-

taire.

^.u "sujet de FÀIsaee-Lorrame, voici FintéSessante déclaration faite par l'ancien présiieïrt de la Ligue des patriotes

oui. c'est vrai, j'a persiste à penser qu'un parti- national ne peut se désintéresser de la question Alsace-I/jrraine. Oui, je crois encore Sue te traitr de 1871 nous a mis, vis-à-vis de Allemagne, dans la situation où les Allemands étaient vis à-vis de nous au lendemain du traité do Westphalie. Est-ce qu'ils ont ratifié, euxt berdu' tout espoirî Non, n'est-ce pas? Mais S'ajoute que le terme que j'avais mol-même fOfltjours fixé aux revendications immédiates est aujourd'hui dépassé. Toute une génération est née qui n'a pas vu la guerre, à laquelle on je saurait demander de venger un désastre Sont elle est irresponsable. Nous ne pouvons exiger de nos fils ce que nous n'avons pas su foire, et; toutes réserves stipulées des circonstances exceptionnelles que pourrait offrir l'avenir, je ne fais aucune difficulté de vous dire gue je ne crois pas qu'il puisse actuellement Égarer au programme d'une politique étrangère S go l'intention préméditée de faire nattre l'ocsion d'une revanche.

Voici maintenant un passage de l'allocution prononcée par M. Déroulède à ses amis Venus fêter avec lui l'anniversaire de Reuilly: La nuit avançait, a-t-il dit, et, comme il y fcTOit eu beaueoup de communications urgentes à porter à. domicile, il ne restait plus guère dans les bureaux de ia Lùguc don patriotes que tlnq ou six de mes plus vieux et plus sQrs ttgueurs.

C'est alors, vers les 2 heures du matin, que quoiqu'un dont je tairai le nom, mais que

14 FEUILLETON DE LA « CROIX 26 féorier 1901

70UR L'tXOÉPEftD^E (ROMAN BOER)

Un instant seulement. car les misérables ont détalé à toute bride sur l'autre versant de la montagne, dès qu'ils ont vu to LongTom arrêté et entendu siffler nos Vialles. Celui qui les commande est un Anglais de haute tailleà l'air arrogant et dur. Ùndec«ux qui l'accompagnent l'appelait, en fuyant, master Ralph.

C'est Ralph Mount, le chercheur d'or, ("émissaire de la Velci's Company; je m'en Àoutnis s'écria Paul guet-apens et embuseades sont des coups auxquels il excelle. Et jiUkiaten&nt, il va s'enrôler, sans doute, dans es rangs des maudits « pous rouges » (1), îar la guerre a coupé court à l'exploitation le ses champs d'or.

Alors, nous le retrouverons bientôt, dit iTendrick, en brandissant son Mauser. Maliftui' a lui car on sait tirer.

Oui, murmura le frère aîné, mieux vaut avoir ce Mount devant soi que de te ftf Avant la guerre, les Boors donnaient aux Anglais le sobriquet de « cous rouges » depuis «fi «es ont appelée « khctkis » à cause de lotir

onitoî'oae.

j'avais des raisons de croire tout à fait des nôtres, entra dans la pièce où nous nous trouvions renfermés, Marcel Habert et moi, et me posa successivement ces deux questions « Alors, c'est pour demain ? » Je lui répondis « C'est pour demain. Et quo diriezvous, continua le visiteur; si demain le duc d'Orléans paraissait tout à coup au milieu de vos amis? Est-ce un avis, lui demandai-je brusquement, ou est-ce une invite ? Ce n'est qu'une question. Alors, voici ma réponse « Si le duc d'Orléans se présente demain au milieu des miens, c'est moi-même qui lui mettrai la main au collet. Et redoublant d'explications et de colère « Je suis un républicain plébiscitaire aussi hostile à toutes les restaurations monarchiques qu'au maintien du régime parlementaire. C'est pour la République que je marche. On ne fera pas de moi un agent royaliste malgré moi. Et si les monarchistes et les monarques se mêlent à nos rangs demain, tant pis pour eux 1 D'ailleurs, j'ai encore la quelques amis, et je vais leur donner dos instructions nécessaires pour le cas où cet odieux coup de surprise serait tenté. »

Je ne yeux pas, je ne peux pas en dire davantage. Mais 'affirme que ma tentative n'a échoué que parce que les royalistes avaient compris que je no les laisserais jamais toucher à la République.

J'en al eu sur l'heure le pressentiment, j'en ai depuis quelques mois la certitude.

Ultimatum au ministère

Le Petit Sou^o\ima.[ socialiste,commente ainsi la dernière résolution des mineurs de Saône-et^Loire

Le Comité national a résolu de faire pression immédiate sur le ministère, pour l'obliger à intervenir dans le conflit comme l'humanité lui en fait un devoir et comme la loi la loi bourgeoise, lui en confère le pouvoir. A cet effet, une délégation a été désignée, composée des citoyens Buvat, Gotte et Meùlien, avec mandat d'inviter le gouvernement à prendre dans le plus bref délai les mesures nécessaires pour obliger les Compagnies de Montceau et de Saint-Eloy à donner satisfaction aux mineurs de ces régions.

En cas de refus de la part des Compagnies, le gouvernement aurait à retirer ses troupes et à reprendre à son compte ces exploitations qui sont propriété nationale.

Voilà qui est net, voilà qui est franc, d'autant qu'une menace de grève générale des mineurs demeure suspendue sur la tête de nos dirigeants, si réponse n'a pas été donnée par les intéressés dans le courant de la première quinzaine de mai, dernier délai.

La parole est maintenant à M. WaldeokRousseau. qui va faire appfll à tous ses stratagèmes. Mais les mineurs du Centre sont avertis les amis de Montceau se souviennent de l'arbitrage du Creusot, et cette fois-ils veilleront au grain.

lê'combat^dTtuvimimoun Voici des renseignements actuellement connus sur les pertes qu'a subies la garnison du bordj de Timmimoun dans le combat du 18 du courant, dont nous avons parlé. Tués le capitaine Quisard, du 1er tirailleurs, commandant la place de Timmimoun, ayant dix ans de grade et décoré; l'officier d administration Juncker, chef de service des subsistances du poste; lesergent Goste, les soldats Monservm et Olerio, du 2e bataillon d'Afrique; le caporal Lacroix, les soldats indigènes Sadoun, Azouari et Doum, du 1er tirailleurs. Total 9.

Au nombre des 21 blessés le capitaine Oudjari, du 1" tirailleurs, rentré depuis peu de la mission Foureau-Lamy, at qui avait domandé à repartir aussitôt pour les colonies (blessé deux fois); le lieutenant Poussardin, du 2e bataillon d'Afrique; lé sergentmajor Archin, du tirailleurs. Les autres sont de simples soldats.

Les blessures paraissent généralement peu graves; deux soldats seulement seraient en danger de mort.

Nouvelles de MadagascarL'Oœus apporte les nouvelles suivantes Tananarive. 38 janvier.

Un violent cyclone a sévi le« 12 et 13 janvier aux tles Maurice et de la Réunion. Il a causé de nombreux ravages sur terre et dans les plantations, détruisant tes lignes télégraphiques et les routos et occasionnant la mort de plusieurs habitants.

C'est sur mer surtout qu'il s'est fait sentir. On signale encore quelques attaques des tribus insoumises du sud de l'Ile, sur nos postes et détachements. Le lieutenant d'infanterie de marine Lorin a été blessé et quelques-uns de ses soldats indigènes, entourés par un ennemi très supérieur en nombre, ont été massacrés après une courageuse défense.

Dans le reste de nie, tout est tranquille, et on ne mentionne que quelques vols de houii s. La route de Tananarive à Tàrnatavo, récemment terminée, commence à ôtre parcourue par les voitures.

Pour la première fois, le courrier de France a pu être transporté en automobile jusqu'à Tananarive. Le trajet dé Mahatsara a Tànanarive s'est effectué en soixante-neuf heures. malgré Loc fortoa pluies de la saison et l'impossibilité de voyager la nuit.

La mesure, relative à la suppression de ta prestation indigène, a déterminé une grande augmentation des prix des travailleurs, porteurs, etc. De nombreux travailleurs ont- également déserté les plantations des colons de la côte Est.

TftlBUflflîJx"

CORRUPTION DE FONCTIONNAIRE A la suite d'une p!ainte en corruption de fonctionnaire déposée contre un ancien député du Centre, M. le procureur de la République a ohargé M. de Vallès d'ouvrir une instruction. Les faits de corruption -remonteraient à une jpoque l'ex-dôputô siégeait encore a la

Chambre.

r

sentir derrière. J'étais inquiet pour Ellen Schdller me voici un peu rassuré.

Sur la fin de ce colloque, le vieux d'Aftoux, laissant ses fils terminer leur petite enquête, s'était approché des attelages et de l'énorme char qui restait en détresse, malgré les efforts des conducteurs.

Avec son coup d'oeil de fermier, habitué a voyager par le Veld en bullock-wagon, et à passer cols et rivières, le burgher avait jugé de suite que l'obstacle n'était pas infran chissable. Il fallait débarrasser d'abord Je'passage obstrué par les corps des Ixeufs abattus, puis dégager les roues, en desceltant quelques grosses pierres, enfin donner un puissant effort avec toutes les bètas et tous les hommes que l'on avait sefus la main. Déjà l'ingénieur Léon avait indiqué la manœuvre. Le vieux d'Aflbux lui demanda la permission de le seconder, et, donnant le premier l'exemple, il se mit à manier te pic et a dégager les bœufs valides. Tous l'imitèrent et exécutèrent avec lui les ordres donnés par leur chef.

Il y avait, dans le caisson du char, toutes les pièces nécessaires au harnachement de plusieurs mules. Les jeunes d'Affoux s'en emparèrent et en affublèrent Karoo, Zoulou et Basouto qui ne regimbèrent pas, en bêtes fortes et dociles, prêtes à tous les services que l'on demandait A. leur vigueur.

C'était un appoint précieux apporté à l'effort de l'attelage.

Y sommes-nous ? î cria te vieux burgher i d'une voix de steator, I

LETTRES DE BELGIQUE (De notre correspondant particulier)

Bruxelles, le 24 février.

UN CONGRÈS CATHOLIQUE

Sous le haut patronage de S. Em. le cardinalarchevêque de Malines, se tiendra à Bruxelles, le 25 mars, un Congrès des œuvres catholiques. Il sera divisé en 7 sections œuvres religieuses et charitables; œuvres de propagande; œuvres d'enseignement et de protection de la jeunesse; oeuvres économiques et ouvrières œuvres agricoles; œuvres universitaires œuvres des dames. Le président général du Congrès est M.Beernaert, ancien président de la Chambre, ancien ministre, ministre d'Etat. Les Comités comptent parmi les membres de nombreux sénateurs, députés, magistrats, avocats, (prêtres, officiers, etc.

Plusieurs "Français prendront part aux travaux du Congrès. En effet, les œuvres universitaires catholiques à l'étranger auront pour rapporteurs MM. Marc Sangnier, Lachaud, directeur du Sillon, le baron de Montenach, Arthur Doal ot le baron Dard qui est, si je ne me trompe, président des étudiants de l'Université catholique de Lille. Ils peuvent s'attendre à une réception enthousiaste. Vous ne sauriez croire, en effet. la sympathie qui anime en ce moment les catholiques belges pour leurs frères persécutés de France.

L'AGONIE DES TRIPOTS

Lesrastaquouères, les « banquiers et quelques administrations communales sont, à l'heure présente, plongés dans le plus profond désespoir. La Chambre, par un vote presque unanime, vient d'adopter une loi sur les jeux de hasard et de supprimer du même coup tous les oercles de jeux qui tlorissaient à Ostende, à Spa, à Namur, à Dinant, à Thuin et ailleurs. De la loi elle-même, je ne vous dirai que deux mots il sera dorénavant défendu de jouer au café -sauf des jeux permis parla loi-pourvu toutefois que l'enjeu soit de minime importance" tel le prix des consommations; il sera également interdit de jouer dans les locaux des cercles privés et des sociétés d'agrément, sauf sous certaines conditions draconiennes. Le gros jeu est donc mort en Belgique bien entendu si le Sénat et le roi sanctionnent l'œuvre législative des députés.

Le ministre est partisandu maintien des jeux à Ostende et à Spa. Ces deux magnifiques cités balnéaires tirent, en effet, des taxes sur les jeux d'importantes ressources. Ostende impose les cercles du Kwrsaal à concurrence de 2500000 francs par an, et Spa, le cercle du Casino à concurrence de 1250 000 francs Les administrations de ces deux villes, croyant que ces ressources devaient être éternelles, se sont engagées dans d'immenses travaux auxquels, disent-elles, leurs budgets ordinaires ne peuvent suffire.

Le gouvernement avait proposé et longue» ment défendu un article établissant un privilège pour ces deux villes. Il a été impitoyablement repoussé par une immense majorité.

Le roi a une prédilection toute particulière pour Ostende il veut en. faire la reine des plages: aussi est-il désespéré de voir qu'on lui supprime une partie de sa richesse.

Nous croyons cependant que ces craintes de ruine sont exagérées.

Certes, Spa et Ostende n'auront plus leur bataillon de juifs allemands, de princes cosmopolites, d'Américains milliardaires; certains hôtels et certains bars en pâtiront mais par contre la population honnête affluera, et ces villes ne perdront pas leur renommée. Voyez les cités allemandes, telle Wiesbaden! Sont-elles des bourgs pourris parce qu'oii leur a supprimé les jeux ? Bien au contraire.

Il est cependant à regretter que tous les pays no puissent s'entendre pour supprimer les tripots. car il est à craindre pour les. grands joueurs bien entendu que la loi n'ait guère de résultat. Chassés de Spa et d'Ostende, ils iront à Nice ou chez le prince de Monaco, et le diable n'y perdra rien 1 L.

Pl

ÉTRANGER ANGLETEttRE– ALLEMAGNE. Edouard VU en Allemagne. Le roi Edouard a débarqué hier à Flessingue vers 4 heures du matin et est reparti bientôt pour Hombourg, d'où il a d>l gagner en voiture le château de Koneberg où est sa sœur, l'impératrice Frédéric. La santé de l'impératrice ne s'est pas aggravée. Le mal ne fait pas de progrès. Les crédits pour la Chine. 152 millions ont été votés par le Reichstag pour l'expédition de Chine. Cette somme étant déjà dépensée, le Conseil fédéral a été saisi d'une nouvelle demande de crédits de 100 millions de marks. ALLEMAGNE ET RUSSIE. Im douanes. La, menace exprimée en termes énergiques par un organe officieux du ministère des Finances de Russie de recourir à des représailles douanières rigoureuses au cas où l'Allemagne relèverait les droits d'entrée sur les céréales étrangères, a produit ici un effet condérable.

Les journaux acariens allemands accusent les libre-échangis^j.» de faire appel à l'étranger contre leur patrie.

Les Der nières Nouvelles de Berlin s'étonnent que le ministre russe ose s'immiscer dans les questions économiques intérieures de l'Allemagne, et la feuille évoque, d'une façon tragicomique, la fameuse devise de Bismarck « Nous autres, Allemands, craignons Dieu, et rien autre au monde! >

Les journaux officieux allemands prennent simplement note de l'article russe.

Allons-y s'i'l plaît à Dieu, répondirent les conducteurs.

Alors, au. moment. utile, d'un accord bien concerté, avec une simultanéité admirable, le grand effort fut donné, au milieu de ta clameur dés hommes excitant lesbôtes-etse donnant h, eux-mêmes du cœur

Hardi! Mashona, Black, Cetiwayo 1 les noms de quelques-uns des ruminants. Hardi! 1 Zoulou, karoo, Basouto. Hardi burghers l'Oncle Paul n'a pas fait fondre le Long- Tom pour ie laisser ici enipôtré dans ce défllé. Et les muscles craquaient aux cous et aux jarrets violemment tendus des bœufs; les veines se gonflaient aux bras, aux épaules des hommes acharnés autour des roues. Tous les corps arc-boutés, penchés en avant, ramassés pour décupler l'effort, donnaient une poussée formidable, irrésistible. Les roues grinçaient, broyant la pierraille; les fouets claquaient, zébrant les échines; les charretiers hurlaient, suppliaient, tempêtaient le mors des bons chevaux se frangeait d'écume sanglante; et, là-haut, sur le lourd chariot, pesant de tout son poids, immobile comme le granit, luisant et froid comme l'acier, le Long-Tom allongeait son tube énorme dont l'ouverture béante, faite pour cracher l'obus, semblait l'œil d'un Gyclope contemplant ce nouveau travail d'Hercule.

Tout à. coup, la masse oscilla, les roues tournèrent, le eharavança sortit dé l'ornière. Les chevaux et les bœufs eurent un halètement précipité, et les hommes un long cri

AUTRICHE-HONGRIE. Nouveauté scandates ail Parlement. –M. Eisenkall, samedi soir, au Reichsrath, a interpellé sur les principes de morale de la Congrégation des Rédemptoristes fondée par saint Alphonse de Liguori dont le traité do morale est précisément le plus autorisé dans l'Eglise.

Pendant la discussion, les Polonais et catholiques autrichiens ou galiciens ont protesté contre la lecture de l'interpellation même à Luis clos.

M. Wolf a crié « Séparons-nous de Rome » » Le Polonais Komorowski veut attaquer M. Wolf, mais les partisans de M. Komorowski empêchent les voies de fait, et, au milieu d'un grand tumulte, commence la lecture de l'interpellation pendant que les Polonais et les cléricaux quittent la salle.

La lecture a duré plus d'une demi-heure. Après la lecture a lieu une longue discussion tumultueuse sur la question de savoir si l'interpellation doit être annexée au protocole. La Chambre décide que non.

A la reprise de la séance publique, le président annonce que l'interpellation qui a été présentée par le parti allemand concernant les règles de la confession des liguoristes et qui a vivement scandalisé les catholiques, a été loyalement retirée par les signataires.

M. Wolf crie « Séparons-nous de Rome! traduction authentique de la théologie morale d'Alphonse Liguoril » (Bruit sur les bancs des Allemands. Protestations au centre.) M. Kathrein proteste contre l'assertion de M. Wolf.

Ce député répète « Séparons-nous de Rome! » M. Kathrein proteste de nouveau au nom de l'Eglise catHolique au milieu d'applaudissements enthousiastes.

M. Wolf crie encore « Séparons-nous de Rome!» »'

Le président déclare, au milieu d'un grand bruit, que la Chambre va tenir une séance secrète pour discuter la. deuxième interpellation des Allemands.

Le Reichsrath a enoore été.à propos du budget de l'Instruction publique, le théâtre d'un assaut livré au gouvernement par le parti catholique populaire.

Le comte Jean Zichy et M. Rakovski ont proposé une résolution demandant le rétablissement des crucifix, qui ont été enlevés des salles de l'Université de Budapest.

Mais M. Wlassitch, ministre de l'Instruction publique et des Cultes, a combattu la proposition. Il a déclaré que l'Université, quoique possédant certaines fondatinns iRtholiqu«s, est une institution laïque. M. Rakovski a retiré sa résolution, mais en menaçant de venir à la tête des étudiants réclamer à l'Université les croix qu'on lui refuse ici.

Le ministre lui a énergiquement répondu qu'il trouverait à qui parler.

ESPAGNE. La crise ministérielle. Le Conseil des ministres se réunit aujourd'hui. Le général Azcarraga va présenter la démission de tout le Cabinet.

On croit que la régente demandera l'avis des deux Chambres et des chefs des partis monarchistes. mais il est probable que le général Azcarraga sera chargé de reconstituer le Cabinet. On assure que le ministère actuel est décidé à ne pas lever l'état de siège, afin de laisser la responsabilité de cette mesure au nouveau Cabinet.

La fin d'un procès célèbre. Hier, le juge s'est présenté au couvent de Mlle Ubao, pour accomplir l'arrêt de la Haute Cour de justice. Mlle Ubao a été reconduite chez sa mère. Rappelons, d'ailleurs, que cette personne n'était nullement religieuse dans la maison où elle s'était retirée.

EN CHINE

Les châtiments Exécutions prochaines Pékin, 24 février. Les ministres considèrent comme satisfaisant le décret impérial relatif aux châtiments.

Les Japonais ne livreront Yeng-Nien et Tchao-Chou-Tchiâo que mardi, afin que les ministres aient le temps d'envoyer des représentants chargés d'assister à l'exécution des condamnés s'ils le désirent.

Tchi-Siou, ancien grand secrétaire, et SouTchong-You seront exécutés publiquement a Pékin, mardi.

Un combat

Attaque d'un» colonne allemande Berlin, 24 février. Le maréchal de Watdersee annonce à Pékin, à la date du 23 f«vrier, qu'une attaque dirigée par les Chinois contre les troupes d'éclaireurs a amené, le 20 février, un combat auprès de KuangTchang, entre la colonne Hofmeister et 3000 réguliers chinois. Les alliés ont eu un tué, deux hommes blessés .grièvement et cinq légèrement. Les Chinois ont perdu 200 hommes et cinq drapeaux. Une autre colonne d'énlaireurs a rencontré de la résistance au col d'Antsuling, mais a forcé le passage. Elle a eu un soldat du génie tué et deux blessés.

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EN INDO-CHINE

Les journaux de l'Indo-Chine arrivés par le Polynésien apportent ces nouvelles Pendant l'ahsence de M. Doumer, M.' Broni remplira les fonctions de gouverneur général par intérim. M. Morel est, dit-on, désigné pour remplacer M. Broni aux affaires civiles. La tombe d'un capitaine décédé en 1887 et enterré au poste de Tien-Yen, près de Moncay, a été violée par des Chinois.

Ces sectaires ont fait une sorte de cérémonie religieuse, broyé, pulvérisé et dispersé «n partie les os. Et cette scène de haute sauvageria se passait précisément la nuit qui a suivi la passage de notre gouverneur général et de notre général en chef dans la localité.

Le commandant du poste a recueitli et inhumé à nouveau en grande cérémonie' ce que l'on a pu retrouver des restes du malheureux capitaine quelques os, un éperon, une semelle de soulier, un galon.

de joie. La mauvaise passe était franchie; Hercule était surpassé; et, sous une impulsion que rien ne put ralentir, le canon monstre parvint au col où l'attelage fumant s'arrêta exténué.

Alors, de toutes les bouches, du plus profond des poitrines, une même acclamation monta, répercutée par les échos des kopjes Hourra pour le Long-Tom! Hourra. pour le gros canon d'aciert

Puis, tandis que les conducteurs dételaient vivement les boeufs et les chevaux, Jacques d'Affoux, le vieux burgher, s'approcha de l'énorme pièce qu'il caressa doucement de la main.

Le vétéran de Majuba-Hill ne pouvait se lasser de contempler le merveilleux LongTom. Il songeait aux canons de la première guerre d'indépendance, faits de cerceaux de fer, provenant de roues de chariots et qu'un adroit forgeron avait réunis entre eux» Et, soudain, pris d'enthousiasme, il s'écria Malheur à Tommy-Atkins (1) Avec ce joujou-là, la victoire est assurée.

XI

Chez un vétéran du grand Tre*

Le soir du jour où le Long-Tom avait franchi le Randberg, Jacques d'Affoux. Hendrick et Paul, harassés et poudreux, après leur fatigante étape, s'arrêtaient <1) Tommy-Atkins, c'est le nom donné au soldat anglais en général.

ANGLAIS &BOERS <ga tiligzamme de gitchentt

Lord Kitcbenertélégraphie le £4 février de Middelburg: Le colonel Plummer annonce que le colonel Owen a pris hier à de Wet un canon pour projectiles de 15 livres, un canon automatique, 50 prisonniers et quelques fourgons de munitions. L'ennemi est en pleine retraite et il se disperse. On le poursuit vigoureusement. Nous n avons pas eu de pertes.

La tentative do de Wet pour envahir la colonie du Cap a évidemment complètement échoué. French rapporte de Pietretief, à la date du 22, que comme resultat des opérations des colonnes opérant dans l'Est, les Boers. au nombre d'environ 5000 et divisés en détachements désorganisés, battent en retraite devant lui.

Amsterdam et Pietretief ont été occupés, et les troupes protègent la frontière du Swaziland. French poussera plus avant, mais il est très gêné par les pluies torrentielles qui tombent continuellement.

Lord Kitchener énunière ensuite les pertes que ses troupes auraient infligées aux Boera jusqu'au 16 février mais sans indiquer 1» date initiale.

282 Boers tués et blessés: 56 prisonniers de guerre; 183 ayant fait leur soumission 1 canon pour projectiles de 15 livres; 462 fusils; 160000 cartouches: 3S00 chevaux; 74 mulets; 8530 bœufe d'attelage; 18 700 têtes de bétail 165400 moutons; 1070 wagons et voitures capturés.

Nos pertes ont été de 5 officiers et 41 hommes tués; 4 officiers et 108 blessés.

La seule inspection de cette liste prouve que lord Kitchener en est aux plus invraisemblables exagérations.

A qui veut-il faire croire que Botha, qui a 5000 hommes, traînait à sa suite 3530 bœufs d'attelage. 18700 têtes de bétail, 155400 moutons et 1070 wagons ? P

Il est évident que tout ce bétail se trouvait dans la région traversée et faisait partie des, fermes que les Anglais ont pillées et dévastées sans scrupule, et dont ils ont emmené les habitants, vierllards, femmes et enfants, dans les camps d'internement.

Il n'y a guère en cela de quoi s'enorgueillir. En ce qui concerne de Wet, si le télégramme du généralissime anglais est exact, il faudrait reconnaître que le général boer a éprouvé un échec grave, mais if faut attendre aussi la confirmation de la nouvelle. Su colonne $ethata

Johannesburg, £2 févri»r. voici des détails «or l'affaire de HsrtebeestfonttiQ

La colonne Methuen, partie le 2 février de Thaungs. avec la mission de déloger les Boers de la chaîne des hauteurs de Masakani, arrivait le 16 a Hartebeestfontein, après avoir été constamment harcelée pendant sa marche et après avoir livré plusieurs petits combats à Lutval's Kop, à Paardefontein, à Lillefontein et à Wolmaransstadt.

Entre cette dernière localité et Klerk'sdorp la colonne fut en contact incessant avec les Boers. A Brakpan, elle s'empara de 3300 têtes de bétail. En arrivant à Hartebeesfontein, les Anglais trouvèrent 1500 Boers occunant une forte position d'une longueur de 10 milles dans ies hauteurs.

Le combat s'engagea très vif; il dura six heures, après quoi les Boers durent battre en retraite précipitamment, abandonnant presque tous leurs bestiaux. Les Anglais ont eu 16 tués, dont 3 officiers, et 38 blessés, dont 8 officiers Les pertes des Boers n'ont pas été estimées, mais on n'a trouvé que six des leurs sur le terrain.

ga colonne gtench

Prétoria, 24 février. On n'a aucune nouvelle de la colonne French depuit huit jours. Les pluies torrentielles, qui ont fait déborder les cours d'eau, retardent les opérations. £lammei et de fflet

Le Cap, 34 février (par dépêche). Le colonel Plummer a eu hier un engagement avec de Wet, près de Disselfontein, sur la rive sud de l'Orange. II a pris aux Boers deux canons, dont un automatique et quelques fourgons et leur a fait 50 prisonniers. Les Boers se sont dispersés. Plummer continue à les poursuivre.

Le bruit court que de Wet s'est échar>j>é avec une poignée d'hommes, en traversant le fleuve en bateau. lJac~ II CD!Dnis da 'ap

(Bcrz le co!oe da fèap

Ouddoek. i't it^TÏev. 4W) Boers ont attaqué

r.e jjiai.in la garnison lie ia station de Kishriver.

Ils or. oté mis en fuite par l'arrivs* d'un train blindé. Ms Anglais ont eu trois blessas, dont un officier.

Sa poste d ~apetoma

Le Cap, 2t février. On signale 4 nouveaux cas de peste ot un décès parmi la population Manche. 150 personnes ayant été en contact avec le;; pestiférés sont en observation. ges journaux anglais de ce matin Les journaux se félicitent des nouvelles du théâtre de la guerre. Les plus modérés reconnaissent cependant que la lutte ne serait pas terminée même avec la capture de de Wet, m elle se produisait Le correspondant du Datifs Mail envoie quelques détails complémentaires au sujet de ta poursuite rie de Wet.

Il dit que In chef boer ,a essayé d'abord de traverser In. rivière Brak, mais la'trouvant im- praticable il s'est dirigé vers Reads-DriP. Le bruit court nu'il a traversé le fleuve Oranjre avec quelques officiers de son état-major. Pour le moment on a perdu ses traces.

SAYOHDSS PRINCES DU C0H60, HORS CONCOURS Le Nouveau Larousse illustré va terminer son quatrième volume. Le nombre des exemplaires à distribuer est si considérable que l'expeditioa nécessitera un temps assez long et un ordre méthodique; nous appelons l'attention des souscripteurs de ce magnifique dictionnaire encyclopédique sur l'impnrtant avis que 1 nous publions aujourd'hui à ce sujet. iYoiraux annonces.)

devant une ferme où ils comptaient passer la nuit.

Le propriétaire de ce ranch si toutefois ce terme américain peut s'appliquer à une exploitation du Transvaal avait été, jadis, l'un des héros du grand exode ou treek des Boers qui se produisit en 1836, pour fuir la tyrannieanglaiseet pénétrer dans les régions situées au-delà du VaaI.

Jacobus Harburg, tel était son nom, avait combattu en cent rencontres con.rd les Matabélés et les Zoulous, premiers occupants du pays, et s'était acquis, dans le Veld, par sa vie aventureuse, un renom mérité de chasseur intrépide et de pionnier de t'ancien temps.

Très lié avec le père de Jacques d'Affoux, 1 maintenant décédé, le vieux trekker était considéré, dans la famille du maître d'EisaFerme, un peu comme un « ancêtre » auquel on témoignait le plus profond respect, joint à une affection en quelque sorte filiale. Uneinflrmitétouohant&étaatveouftfrapper le digne homme, quelques mois auparavant, l'avait encore rendu plus cher à ses amis. Jacobus Harburg avait reçu, jadis, une blessure qui intéressa le nerf optique, et, avec l'âge, il venait de perdre la vue, cruelle épreuve, qui le privait de la joie de voir les petits-flls qu'il avait gardés près de lui, tandis que le reste de sa famille essaimait dans la prairie pour y fonder d'autres fermes. Lorsque Jacques d'Affoux et ses fils frappèrent A la porte de la maison, ils constatèrent avec surprise que les serviteurs met-

-t.

Le retour de M. Gentil Le paquebot 'Ville-de-Maceio. amenant l'explorateur Gentil, a été signalé ce matin à l'entrée de la Gironde.

M.deLamothe.M.lebaronHulot et. Mme Gentil attendent à Panillae l'explorateur Gentil, commissaire du gouvernement dans le HautOubanghi, qui prit une part prépondérante dans la conquête des territoires du Tchad et fut un des vainqueurs de Rabah.

Le baron Hulot, secrétaire général de la Société de géographie de Paris, est chargé d'annoncer à M. Gentil ta triste nouvelle de la mort de son père.

Par décret publié hier au Journal offioiet. ,M. Gentil, administrateur colonial de 1" classe, commissaire du gouvernement dans le Chari, est nommé administrateur en chef de 2» cl&sM des colonies.

GUERRÉlflÂRÎNÈ LES VINGT-HUIT JOURS DES INSTITUTEURS "L'Officiel promulgue la loi dispensant lear instituteurs des écoles de l'Etat de 1 un des deuf appels pour les manoeuvres ou exercices dani la réserve.

C'est une faveur peut-être justifiée, mais 1 serait-elle moins pour les citoyens ordinaires* ATTACHÉS MILITAIRES

Le chef de bataillon d'infanterie de marine Me»sier de Saint-James a été nommé au poste d'atta.»ché militaire à l'ambassade française en Italia, en remplacement du général Girard Pinsoa* nière, relevé de ses fonctions.

EXAMINEZ LA FIGURE DE VOTRE ENFANT. U-ez!à l'histoire d'unesante déclinant» ^t d'une faible vltaiitè.

Enfant ROSSI

Si vous considérez la flgure de votre enfant et que vous lisiez sur ses joues creusées, dant ses veux ternes et sans expression, la trisM histoire d'une santé déclinante, vous ne pouvei mieux faire que de profiter de Texemple suivant Paris, le 22 août 1900.

Messieurs. mon petit garçon, âgé de 3 ans 1/2, fut atteint du faux crouli en février dernier, puis d'une brdra-ttite qui le faisait tousser du matin au soir. Il faisait réellement peine & entendre, et son état nous inquiétait beaucoup. car bientôt l'appétit lui manquant, il refusait toute nourri tu ro et s'affaiblissaitde jour en jour. J'hésitai entre plusieurs remèdes: mais ayant vu dans différentsjournauxie.s 'irodieieuxeffeta de votre Emulsion Scott, je me décidai à et acheter un flacon. Au bout de huit jours, l'en.- fant était déjà mieux; presque plus de toux l'appétit revenu; et, après avoir pris quelques flacons, il se trouvait complètement guéri. Depuis n'a jamais rien eu et se porte à merveille, grâce à votre délicieuse Emulsion. Scott, le meilleur d'entre tous les remèdes. Apre" Messieurs, mes sincères remerciements. iiossi. r.i, boulevard de Bercy. Aucun eni'cM n'est bien s'il tousse nuit et jour. AnQun mfant n'est en bonne santé s'il prend froid fic;>rnent et souffre de chaq«a ehane^nent oe température. Aucun enfant n'est issi bien qu'il devrait être s'il n'a II vigue, l'énergie dans chaque mouvement le jo'ir, e: un sommeil calme durant la nuit. Votre enfant est-il aussi bien que vous !e délireriez Etes-vous tout à fait sûr si le corps grandissant est bien fourni de toutes les sorte» de nourriture nécessaires pour entretenir ce merveilleux développement appelé croissance t Si vous n'en êtes pas absolument sûr il n's aura tout au moins aucun mal à essayer un pe» d'iimulsion Scott et à en noter par vous-même les résultats. Ces résultats vous surprendront malgré vous. car bientôt vous observerez un meilleur appétit, de meilleures couleurs, plus de vie et d'énergie chez l'enfant, et. de toutes façons, vous serez reconnaissan'. à l'Emulsion Scott.

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Vous partez, leur dit-il. vous allez rejoindre Joubert, le vieux lion de Majuba- Hill. Hélas! que je voudrais marcher ave* qous à l'ennemi, combattre ces Anglais aux quels il faut notre or, notre liberté, notrt patrie Mais le hardi trekker, dont lecorpf n'est point encore tout à fait glacé par l'âge- est devenu semblable à l'infortuné Tobie > il ne voit plus briller le soleil au ciel austral, Nous tâcherons, bon père, dit Jacquet d'Affoux avec chaleur, non de vous remplacer, mais de mériter vos éloges. Nous lutte. rons contre nos agresseurs, pour vous et pour noustoutàla fois. Et, d'ailleurs, ajouta» t-il. en se tournant vers les petits-ûls du fermier, ces jeunes gens sont là pour fairft parler le villa que vos vaillantes mains ont déposé.

Certes I fît le vieillard, ils se joindront & vous, et vous partirez tous, avec t'hôta que Dieu envoie, ce soir, sous noae toit," (A suivre.) Rbn£ Faidy.


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A

Morts d'hier

4f. Hamolin, capitaine do vaisseau de réserve, A4 ans. D' Jazienski, de la Faculté de Paris et de Bruxellos, i!8 ans. Le sculpteur de Wachstein, le doyon des artistes de BoLtême, 91 ans. Don huis Mariano de Larra. nouvelliste et dramaturge espagnol. 71 ans. D» liayersdorfer, conservateur de la Pinacothèque do Municn, 59 ans. Géneral Albert de Ranch, ancien Shef de la gendarmerie allemande, à Berlin. La mort de Mgr Avon

Mgr Béguinot, évéque de Nîmes, adresse une lettre à son clergé pour lui communiquer la mort de Mgr Avon, et le convier aux obsèques du prélat défunt. Le corps a été transporté dimanche soir pour y être exposé, dans la chapelle du Rosaire, à 1 cathédrale. Les funérailles auront lieu demain, mardi, à io heures. NN. SS. Fuzet, archevêque de Rouen, et Germain, archevêque de Toulouse, sont à Nimeset assisteront aux obsèques de Mgr Avon, dont Mgr Fuzet fut le prélat consécrateur.

A la colonne. de Juillet

Tous les ans, le 24 février, les combattants de 1S48 s'assemblent pour commémore1- la proclamation de la République. Ils descendent dans ia crypte dela colonne de Juillet pour y déposer des neurs sur les tombes des victimes de t83o et de 1848. Cette cérémonie a été célébrée hier, suivant t'usage, par une trentaine d'anciens combattants. Le soir, il y a eu le banquet traditionnel, sous la présidence de M. Baulard, député de la Seine.

ÉCHOS DE PARTOUT

™™_ Le Conseil municipal de Marseille a sommé une délégation chargée de venir inviter le $>rtsiilent de la République à s'arrêter dans cette nlle, à l'aller ou au retour de son voyage à Nice et à foulon.

Le Mérite agricole 3 nominations de commandeurs, 12 d'officiers «t 121 de chevaliers, faites a l'occasion de divers voyages ministériels du 7 octobre a aujourd'hui, sont à Y Officiel.

196 nouveaux pensionnés du Deux Décembre sont kl'Oflttiel; leurs granda-péres ou grandsoncles leur ont laissé cet héritage par réversion », qu'ils transmettrout sans doute à leur tour à leurs ïrrière-neveui.et que les nôtres continueront de payer dons un siècle ou deux.

Des bureanx télégraphiques sont orééa h Otron (Cot«s-da-Nord).Mcnffn«oye (Doubs). Montlivault (Loir-et-Cher), Assat et Boeil-Bezing (Basses-Pyrénées); des bureaux téléphoniques à Saint-Fortsur-le-Né (Charente), Dampierre les-Bois et Elupes (Doubs). M. Max Régis, maire d'Alger, est arrivé hier à Alger salué par ses amis, il a para an balcon Se l'Hôtel de Ville et a remercié. Il a ajouté qu'il rêve,tait pour reprendre le combat antijuif avec plus l'énergie que jamais. Les troupes avalent été consijnées. Aucun incident ne s'est produit.

M. François, chargé de mission en Chine, jst parti hier soir de Marseille par la Ville-Ue-iaViotat.

Le douanier allemand Gross qui, en nofemire dernier avait tiré sur un ouvrier français, dent d'être condamné & 30 marks d'amende par le ribiinal de Metz pour injures.

s Le prince Henri, l'époux de la reine ffilhelffiine, étant à la chasse avec trois gardes, a rarpris deux braconniers dans le bois du château de Loo. Après les avoifr fait désarmer, 11 leur a fait dresser procès-verbal.

Le Shah de Perse vient de révoquer le jhef de la magistrature, qui s'était permis, pendant le voyage de Mozaffer-ed-Dine en Europe, d'accaparer les blés pour augmenter ses revenus. Ce magistrat a île, en outre, condamne à une amende de 3 millions de francs.

,j A Mostaganem, on vient da découvrir, près de Renault, des pierres tumulaires couvertes d'inscriptions latines qui, au dire d'archéologues compétents, seraient de nature h éclairer certains points obscurs de l'cistoirc africaine. Les fouilles contiuuent.

7 ANS CAPTIF EN ALLEMAGNE Il vient d'arriver à Belfort un homme qui a été prisonnier en Allemagne ces sept dernières années.

Cet homme, nommé Emile Fohrer, né en 1860, est Alsacien. En 1S92, il habitait la commune de Biesheim, près de Colmar, où résidaitsa famille. Dénoncé un jour par un employé des postes de Biesheim, surpris de ces nombreuses correspondances à destination de France, il fut surveillé de près on détourna ses lettres qui furent ouvertes par l'autorité allemande, et enfin on l'arrêta sous l'inculpation d'avoir levé les plans eu fort de Biesheim où il avait pu pénétrer un four pendant que!ques instants et dont il avait Cris, en effet, une esquisse sur son calepin. Incarcéré le 12 octobre 1892, Emile Fohrer fut «Iai:é le 22 décembre suivant, pour être de nouveau appréhendé au mois d'avril 1893. On le transféra à Leipzig, où eut lieu l'instruction de «on procès. Enfin, traduit devant le tribunal de keipzig, il fut condamné, le 28 juin 1833, après irois jours d'audience, à sept années de détention.

Il fut donc envoyé, Dour purger sa peine, à ilalle, ville assez importante de la Saxe prustienne, sur une des îles de la Saale. Il existe à Halle une grande pnson logeant 750 détenus.

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C'est là que Forher a passé sept années de sa vie, dans un long et douloureux martyre. LES GRÈVES Tailleurs et couturières

Une grande réunion des ouvriers tailleurs cour dames, grévistes et non grévistes, a eu lieu hier après-midi. Un orateur a constaté, avec regret, que les femmes étaient moins nombreuses que les jours précédents il pense cependant que la victoire est proche.

Différents orateurs sont venus dire aussi qu'ils croyaient à la victoire, et conjurer les grévistes de ne rentrer dans les ateliers qu'en bloc et les femmes do ne pas faiblir. Et, finalement, l'assemblée a adopté à 1 unanimité un ordre du jour proclamant la continuation de la grévo.

Une dépêche d'Athènes au Datly Telegraph annonce que les ouvriers do la Compagnie française des mines du Laurium ont protesté contre certains règlements des ingénieurs. Ils se sont mis en grève et ont pris une attitude menaçante. Le directeur a fait appel au consul français, qui a fait son rapport au ministre à Athènes.

L'ambassade française à Constantinople a envoyé le stationnaire pour protéger les sujets français.

Saint-Etienne. Une grève partielle a éclaté à l'usine Guérin et Claudion, fabricants de limes, à Trablaine, près de Chambon-Feugerolles. Les ouvriers demandent une augmentation de salaires.

Les patrons ont ferme l'usine et décidé d'attendre un mois avant de reprendre les ouvriers. Les ouvriers de l'usine Palle ont voté la continuation de la grève à outrance.

Le secrétaire du Comité fédéral national des mineurs doit demander aujourd'hui à M. le ministre de l'Intérieur une audience pour la délégation du groupe socialiste.

Une réunion de 1300 mineurs a eu lieu hier soir à Firminy.

M. Cotte a expliqué la nécessité de l'union syndicale pour obtenir la fixation d'un minimum de salaire, journée de huit heures et retraite 'orès vingt-cinq ans de services. M. Es alier a dit que le vote de la loi sur l'organisai i m des grèves entraînera la disparition des libe tés syndicates, et ajoute que les mineurs de Firminy soutiendront les mineurs de Montceau et de Saint-Eloy par la grève générale et en versant dans leur caisse, chaque mois. ta paye d'une journée par homme. 500 métallurgistes réunis hier soir à ChambonFeugerolles ont voté la continuation de la grève des ouvriers de l'usine Palle-Bertrand. FRÔiFËTJËMPÊfE Lozère. On a signalé 33* nu-dessous de ?«ro à Langogne, dans i«t Lozère, pour la matinée du vendredi 22. Un avis de la Compagnie P.-L.-M. prévient les voyageurs qu'en raison des neiges, la circulation n'est pas assurée entre Langogne et Villefort.

Dordogne. Le froid intense qui règne rend impossible aux trufficulteurs de faire la récolte des dernières truffes. La terre, profondément gelée, ne permet pas au compagnon de saint Antoine de découvrir les précieux tubercules aussi, jeudi, pas d'apports au marché de Terrasson, et, par suite, pas de cours,

Suisse. La partie supérieure du lac de Sempach, entre Sempach et Nottwyll, est complètement gelée. Ce fait ne s'était pas produit depuis plusieurs dizaines d'années.

Le bras d'Alpnach du lac des Quatre-Cantons est gelé également.

Gelé aussi le lac de Hallwyl.

Espagne. Par suite de la neige, le chemin de fer de Saragosse à Madrid est coupé. Le courrier de Barcelone n'est pas arrivé. Le plateau central de la péninsule est'couvert de neige.

Russie. La nuit dernière a sévi, à Odessa, une tempête de neige avec un froid de 6°. La circulation est interrompue sur toutes les lignes ferrées aboutissant ici.

Le vapeur Sineur, venant de Crimée, a été jeté par la tempête sur les rochers; il a coulé dans le port.

Une grue flottante pour le déchargement des grains, des barques en bois et en fer, la chaloupe des douanes et un vapeur grec ont été arrachés de leurs ancres et jetés sur des voiliers qui ont été fort endommagés.

Le train partant d'Odessa a déraillé par suite de la neige. Des amoncellements énormes de neige bloquent la ligne entre Odessa et Zatischin. Il ne faut pas espérer que la circulation puisse être rétablie avant le 28 février.

*S/\AXsJ*

ES:DJ' :l\I.[E~ Brest. La chaloupe Marie-Joseph ne 156, allant de l'île Langue à Brest, a chaviré par coup do vent, près la digue da Lannion. Les deux hommes qui la montaient, les frères Carn, après être restés plus d'une heure accrochés à une planche, furent recueillis par la Jeanne, patron Mignon, de Rostillec. Un incendie s'ait déclaré samedi soir, à bord du croiseur le D'Assas, actuellement dans l'un des bassins du salera. Le feu qui avait pris naissance dans un tas d'étoupe, a pu être éteint par le personnel du bord.

Londres. -Le vapeur norvégien Fagerheim, qui était parti de Troon le 28 décembre pour Saint-Nazaire. est considéré comme perdu corps et biens.

San-Prancisco. D'après les derniers ren-

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r AUX SOUSCRIPTEURSJJJOUVEAUJiROUSSE ILLUSTRÉ Le Tome IV du Nouveau Larousse illustré se terminera avec le 223* fascicule (fin de la lettre G), qui paraîtra le 9 mars prochain. L'expédition des exemplaires souscrits en volumes se fera dans l'ordre et aux dates ci-après

Région du midi de la France, Espagne, Portugal et bassin du su 18 mars. de la Méditerranée J du 8 au 16 mars. Région du nord et de l'est de la France, Belgique, Alsace- » 2- mars. Lorraine, Allemagne, Russie | du 17 *u 25 mars. Région du centre de la France, Suisse, Autriche -Hongrie, j du is mars an 3 avril.

Roumanie et Orient ) du î6 mars au 3 avnL Région de Paris et environs du 4 au 12 avril. n Région limitrophe de Paris dans un rayon de 200 kil. du 13 au 18 avril. '1 Région de l'ouest de la France 1. dn t9 an 23 avril. Les autres pays J du 19 an 23 avril. Les dates ci-dessus sont indiquées aussi approximativement que possible. Elles peuvent néanmoins varier de quelques jours, en raison du nombre considérable d'exemplaires à expédier Le Tome IV (l'asc. 16t à 223) se vendra séparément Broché, 38 fr.; Relié, 37 fr. Rapp«!ons que lo prix de souscription, qui n'est pas le prix définitif de ce bel ouvrage, est «etuell^ment de 190 francs en fascicules, séries ou volumes brochés, et de 225 francs en volumes reli<!s.– Un fascicule »p«cimon(i« pages» est toujours envoyé tircituitem nt par la Librairie Larousse, 17, rue Montparnassc, Paris, aux personnes qui désirent COMPARES avec les ouvrages similaires ce magninque Dictionaaire ene.vclopédinue dont le, succès prodigieux est sans précédent dans les annales de la librairie française. Il compte, en effet,

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plus de f 1O.OOO Souscripteurs n-

k Conserver avec soin cette annonce, qui ne sera pas renouvelée À

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seignements,le nombre des noyés dans le naufrage du City-of-Rio-de-Janeiro est de 131, se décomposant ainsi 72 passagers dont 35 blancs; 18 officiers et 41 hommes de l'équipage. Sur 18 femmes, il n'y en a eu que 3 de sauvées. LA RiVlOTJLMllX ADJOINTS Nos lecteurs se souviennent de la révocation scandaleuse de MM. Teissèdre et Bertrand, maires-adjoints du XVIII* arrondissement. On sait que ces deux honorables citoyens furent frappés par M. Waldeck-Rousseau, simplement parce qu'ils ne voulurent pas sortir de l'impartialité inhérente à leurs fonctions et exécuter aveuglément les ordres politiques émanant du gouvernement.

M. h.-K. Bertrand, un des adjoints révoqués, vient d'adresser à ce sujet une déclaration aux Montmartrois nous lisons ceci

« II faut au gouvernement des municipalités dociles pour faire entrer, par tous les moyens possibles, dans les Commissions municipales, administrant le Bureau de bienfaisance et la Caisse des écoles, des sectaires collectivistes et internationalistes, capables d'employer dans un butde propagande électoral et politique l'ascendant que ces deux institutions exercent sur les malheureux. »

La question sera portée à la tribune (îu Conseil municipal et, d'autre part, un grand nombre d'habitants du XVIII* arrondissement ont l'intention d'organiser un punch de protestation contre la révocation inique des deux maires-adjoints qui jouissaient à Montmartre de l'estime de la population.

CHiSSÊlnOODlfELLES flOTHE OBSERVATOIRE LUNDI 25 F&V1UER 1901

Baromitre. Une nouvelle dépression s'approche ce matin des Iles Britanniques; le baromètre a baissé de 15 »/»en Irlande depuis hier. Une autre dépression nui a amené hier des mauvais temps sur l'Algérie, s'étend aujourd'hui sur le Nord de l'Italie. Les fortes pressions ont complètement disparu du continent. A Paris, nous avons 760 »/̃ en baisse nonvelle a midi.

Le vent est modéré d'entre Sud et Ouest sur nos côtes de la Manche «t de la Bretagne, du Nord-Ouest en Provence.

Des pluies sont tombées dans le Nord-Ouest de l'Europe en France, oa a recueilli 1 »/» d'eau à Cherbourg et à Cl1arleville.

La températuro était ce matin de 32 à Haparanda, + 2 î> Paris, + 9 à Valentia, + 12 à Alger, 6 au Puy-de-Doine, 8 au Monl-Mounier et au Picdu-Midi.

Probable. En France, un temps doux et probable avec pluie daim la moi"» Nord.

La mer est généralement hello.

Mercredi, 87 février, 57* jour de l'année.

Durée du jonr: 11 h. 59.

Soleil i.ever S h. 49. Coucher 5 b. 38. Lune. Lever il li. 53. Coucncr t h. 53.

~d~~ ï~i

Les bijoux de l'actrice. Une actrice d'un théâtre parisien, Mlle C. pour faire face à des engagements, s'était vue dans la nécessité d'engager pour 30000 francs de bijoux auMontde-Piété de plus, elle fut obligée de remettre les reconnaissances en nantissement à un marchand dont le métier est de prêter sur ces papiers.

Samedi, Mlle C. qui tenait à reprendre ses joyaux, se rendit chez le prêteur. Là, une déception l'attendait elle apprit en effet que les bijoux avaient été dégagés et vendus. L'actrice a adressé une plainte au procureur de la République.

Pénible incident dans une église. Un pénible incident s'est produit hier après-midi à l'église Notre-Dame des Victoires.

M. Alexandre Louis, 75 ans, demeurant 66, rue de Cléry, venait d'entrer dans l'église pour assister aux vêpres, quand tout à coup il s'affaissa sur une chaise.

-Je me meurs, dit-il d'une voix que la douleur rendait tremblante. Appelez vite un prêtre. On accéda à son désir puis le suisse, avec l'aide de quelques personnes. transporta le malheureux dans une pharmacie voisine. Après quelques soins, on le porta à la Charité. M. Alexandre Louis avait été frappé d'une congestion partielle occasionnée par le froid. Drame daus une ménagerie.– Un effroyable accident qui a failli coûter la vie au dompteur Henry, attaché à la ménagerie Pezon, installée boulevard de la Villette, s'est produit hier soir. M. Henry Claude, 43 ans, connu sous le nom de capitaine Henry, faisait travailler une lionne de 5 ans, nommée Fanne; après divers exercices, sauts de barres et de barrières, voltige sur plateau, il s'était mis à genoux devant elle et, désarmé de sa barre et de son fouet, il lui tendait la main droite comme pour la défier. Fanne, déjà blessée par plusieurs dompteurs, bondit sur le capitaine Henry, e!, d'un coup de ses griffes puissantes, lui laboura le crâne et le visage.

Il y eut un cri d'éponvante parmi les spectateurs, et l'on se rua vers la sortie; des femmes se trouvèrent mal, des enfants faillirent être étouffés.

Le capitaine Henry, qui s'était affaissé, réussit à se lever'et sa sortie fut protégée par le dompteur Carrère qui tint la lionne en respect. Après un premier pansement dans une phar-

M. BMMIR de LARHAfil, 28, rue Saint-Lazare, Paris, Régisseur des annonces de La « Croix i et du « Pèlerin »

macie, Henry voulait reprendre sa place dans la ménagerie, mais les spectateurs s'y opposèrent.

Un anarchiste. Hier soir, vers 4 heures, un ivrogne rentrait à l'église Notre-Dame. Apercevant aux fonts batismaux un prêtre qui faisait un baptême, il se dirigea de son côté et se mit & l'injurier, criant Vive l'anarchie 1 » Arrêté parle suisse, cet ennemi de la religion a été remis entre les mains des agents qui l'ont conduit au commissariat du quartier. C'est un nommé Jules Malaquin, 38 ans, sans domicile. Il a été envoyé au Dépôt.

Tramways en panne. Par suite de manque de courant, tous les tramways de la ligne Opéra-Lilas sont restés en panne, ce matin, de 9 heures à midi.

Tentative criminelle de déraillement. Une tentative de déraillement a été commise, hier soir, vers 10 b. 30, à 200 mètres environ de la gare de Choisy, au kilomètre 9500. Des malfaiteurs, après avoir fait manoeuvrer le levier de l'aiguille reliant la voie principale montante (direction de Paris) à la voie de banlieue, ont calé cette aiguille dans la position ouverte, à l'aide de deux barres en bois, dites d'enrayure, placées, l'une à la pointe, l'autre au talon de l'aiguille.

Ces barres, heureusement, ont été broyées par le passage de plusieurs trains de marchandises marchant à petite vitesse, et l'on n'a eu à déplorer aucun accident.

La pointa de l'aiguille s'étant brisée, tous les trains ont dû ralentir leur marche. Le ou les auteurs de cet acte criminel sont activement recherchés.

̃»

Manche. Teutative d'assassinat. Un individu se présentait chez Mme Vve Dubost, à Valognes, lui demandant l'hospitalité pour la nuit.

Mme Dubost, quoique connaissant peu cet individu, lui accorda ce qu'il lui demandait; mais au moment où elle ouvrait l'armoire alin de prendre un bonnet de coton pour le lui donner, le misérable se précipita sur elle, cherchant a l'étrangler.

Mme Dubost réussit cependant à faire lâcher prise à l'agresseur qui disparut après avoir bouleversé la maison et dérobé une somme de dix francs environ.

Bouches-du-Rhône. Une noce peu banale. Avant-hier, à la mairie d'Aix, a été célébré par M. Maurel, conseiller municipal, un mariage entre deux condamnés aux travaux forcés. Trouin Albert, condamné pour vol qualifié il Marseille à dix ans de travaux forcés et à la relégation, a épousé une femme dont il avait deux enfants, la nommée Plazy Delphine, condamnée également àcinq ans de travaux forcés dans la même affaire. Ces individus avaient dévalisé les appartements de M. Vanide, propriétaire du bar Belsunce. La Cour d'assises des Bouches-du-Rhône s'était occupée de cette affaire le 10 décembre dernier.

Les témoins du marié étaient M. Rigaud, administrateur de I'oeuvre des prisons, et M' Chavernac, avocat, son défenseur. Ceux de la mariée étaient M* Poilleux, avocat, son défenseur, et M. Pierri, gardien à la maison d'arrêt.

Un menu mieux sotgné que l'ordinaire de la prison a été servi à Trouin et à la femme Plazy, mais dans deux locaux séparés.

Rhône. Le crime de Lyon. On a retiré du Rhône, hier, une tête et la partie droite du tronc d'une femme.

Le corps entier a pu ainsi pfi-è reconstitué. Les derniers restes trouvés étaient enveloppés d'une toile grossière.

Ces restes sont dans un état de conservation qui permet d'espérer une reconnaissance facile de la victime, qui parait être une femme d'une trentaine d'années, très brune et assez joiie. Saône-et-Loire. -Incendie. AMonteeaules-Mines, la nuit dernière, un incendie s'est déclaré rue Sainte-Marie, dans une maison bourgeoise appartenant à M. Caillet.

Le feu, qui avait pris naissance dans le grenier, a été vite maitre du toit de la maison. Celui-ci a été entièrement détruit avant l'arrivée des secours. Tout le mobilier du second étage, occupé par Mlle Lavaux, professeur de piano, qui était absente depuis quelques jours, a' été brûlé.

Les dégâts importants sont couverts par une assurance.

Drôme. Pour une question d'intérêt. A Valence, à la suite d'une discussion motivée par une question d'intérêt, Constant Magnan a tiré trois coups de revolver sur son frère Eugène, tailleur il Saint-Jean-en-Royans, qui a été légèrement blessé.

Le meurtrier s'est constitué prisonnier. Charente-Inférieure. Arrestation. Les agents de la Sûreté, ont amené dimanche, à Saintes, venant de Marseille, un nommé Hippolyte Bridier, ancien notaire à SaintGeorges-des-Coteaux, près de Saintes, qui avait pris la fuite, il y a un an environ, après avoir dupé un certain nombre de clients par des abus de confiance. Il s'était réfugié à Majunga (Madagascar). Il a été écroué aussitôt à la maison d'arrêt de Saintes.

Algérie. Adjoint assassiné. M .Louis

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î Perrin. premier adjoint au maire d'ATn-«I-Turek, unissait, hier soir, de souper lorsqu'une forte détonation se fit entendre.

Sa femme qui se trouvait à table prés de lui, se précipita à son secours. Mais tous les soins furent inutiles, l'infortuné expira une heure après.

H était victime d'un assassinat.

PS&g» A T=LO?:EaM3ES3gTrg

Italie. Théâtre incendié. Un incendie a détruit le théâtre Castagnola, à Catane. Il y a eu deux morts et plusieurs blessés. LE CIMENT ARMÉ

Des expériences pour étudier la force de résistance des constructions en ciment armé auront lieu le 27 courant au Champ de Mars sur le pavillon de la République de Saint-Marin. On se souvient que l'administration voulut empêcher la construction en ciment armé de l'église de Saint-Jean de Montmartre. Ces expériences ont donc un très grand intérêt. Probes pbonograpfiTqïïës" Extraits do Courrier de la semaine

Du Pas-de-Calais

a J'ai reçu aujourd'hui les 24 cylindres que tous m'avez adresses. Je vous en remercie et félicite. »

De la Charente-Inférieure s

Je suis absolument satisfait de votre phonographe, aussi bien que des cylindres qui sont merveilleux de force et de netteté, et je vous prie de m'envoyer encore deux douzaines de nouveaux phonogrammes 12 de la série B. P. a 21 francs et 12 orchestres de la série A. à 12 fr. 50. »

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Les chants de la série A. sont à peu près épuisés mais il existe encore en mag-asin la série des orchestres, bien vérifiés et très Honores, qui seront fournis aux lecteurs de la Croix » et du « Pèlerin aux conditions su vo rites

La pièce, 1 t'r. 25; la douzaine, 12 fr. 50. Vn grand nombre de numéros étant épuisés, nous prions d'envoyer toujours des listes complémentaires. Les orchestres sont spécialement recommandés.

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Nous ne rendons compte sous cette rubrique que des ouvrages envoyés en double exemplaire.

Le Jubilé (son histoire, son importance, ses avantages, ses conditions), par M. l'abbé Thibaud, curé de Saint-Mi chel-Ie-Cloucq. par Fontenay-le-Comte (Vendée). L'unité, 0 fr. 15; les 12, 1 fr. 50; les 50, 6 fr.; le 100. s rr. les 500, 30 fr.; le 1000, 50 fr. S'adresser à l'auteur. Parmi les'TiombreDjc opuscules qui ont paru à l'occasion du Jubilé, nous n'en connaissons pas de plus complet, de plus clair, de plus pratique ni déplus édifiant que cslul-ci. Plus de *X)0 exemplaires de cette brochnrette sont déjà écoulés, et il ne lui manque que d'être connue davantage pour qu'elle se répande et fasse apprécier et désirer partout la grâce qu'emporte avec elle le Jubilé.

Le Carême populaire ou l'Ecote de Jésus souffrant, 40 lectures pieuses pour chaque jour du Carême, par le R. P. Ignace, prêtre Passioniste, un petit volume in-18, 260 pages, Lille et Paris, E. Lefort, éditeur, 30, rue des Saints-Pères.

Cet excellent recueil de méditations et lectures pieuses est appelé t faire beaucoup de bien aux âmes. n est écrit avec doctrine et onction. Les personnes qui, en raison de leur état de santé ou de leur occupations, ne peuvent suivre dans les paroisses les exercices du saint temps de Carême, pourront, très avantageusement, remplacer par cette très utile lecture l'assistance aox serinons et prières usuelles de cette époque de l'année.

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CHRONIQUE SPORTIVES 4.UTOMOWMSME. Depuis »eiMlr»di, il est officiellement permis aux navires américains de transi porter des automobiles à essence, pourvu que le* réservoirs soient vides. Ceci est pour éviter les

incendies.

Li loi américaine snr les paquebotsconforra*» ainsi à la loi françai"»- sn:- les chemins de fer ou ta mém: formalité est prescrite.

VELOCIPEDIK. .-uoral Z*4». gouverneu, dw Lyon a désigné le HetUeu»nt Ferry, du 15S« de ligne, pour faire des «Wirenees aux crctistes militaires d« ta région lyom aise.

Les courses c clistes du meeting de Cannes ont. remporté un grand succès.

La Grande Internationale est revenue à Googous srivie de lionnevia et d« (Jèo.

L'Internationale amateur donne comme résaltaîs Z^nzi, Gabert, Zimmy.

La course du yruuea est gagné* par Gongolh, Le Veler <>i Dangla. FOOTIÎAIJL Comme nous le faisions prévoir, le nateh international conclu entre le Racing Club France et le Civil service de Londit-i u'a pu avoir lieu, to terrain étant trop gelé. L'éqnipo seconde de llris-Crab Sillois a eatto l'équipe première du Football-Club d; Courlrai pat 10 buts à rien. C'est un grand succès.

Le inateb. final dn championnat de la Manclie a élé gagne par le ravro atnlêtic Club (J) par 16 pointa contre rien k l'association sportive rouennaiae (1). Le Stade Bordelais a battu l'association sportlva internationale par £1 oints à rien. Match très bi«a joué devant un unnVooi public et par un beau temps; CROSS-COtWTiitf. Le championnat du Nord de Cross-Couni:y dent l'organisation avait été çonfléa au Racing Club ronbaisien, a très bien réussi. GiD(I clubs y étaient r Présentés.

Le départ a éU donne à a6 coureurs sur un parcours de 10 kilomètres 8to.

Le classement par Club donne Association athlétique d'Arras, 15 point; Racing Club ronbaiBien, 25 points Union Sportive lourquennoise, 45 points- 4« Spor-ting Club tourqnennois, SO points; 5. fris Club lillois. 96 points.

Beau succès ponr le Comité du Sud-Ouest à Bordeaux, dont le championnat régional a eojnplèteinent réussiBeau succès aussi pour le stade bordelais, qui a réussi à enlever brillamment l'épreuve sur les cinq équipes du sport athlétique libournais. dn sport athlétique bordelais, du Burdigala, du Jeune Sport et de l'Union sportive eognacaise.

4S partants, 14 kilomètres de piste eomposée de côtes

nombreuses.

PATINAGE. Les championnats de W. S. P. S. A- n'ont pas été courus à Kughidn.

Le Club des patineurs a cependant fait courtr quelques épreuves sans importance sur une glace moll» et désagréable. V. LO.

Moroh* 40 ï^a Villette dn 25 février

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a, JDUANT ITÉS CI Prix du kilO¡!c: par Cl1Ial~

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S néesMnes fi t* î» »

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Kïï™:1 1 171 925 23511 36 1 S0 1 82 66 60

TanrVii 306 238 Mo 1 Û5 05i 83 83 SS 43

Veaux 1 «T » 2i7 S0 8 i 70jl 30 i «0 03 65

Montons 19 852 t9 XX) 22 1 95 1 75 1 S3 96 75 5*

Moutons¡19852 19 1001 2211 95 1 75111 ""1 96 sa s0

Porcs." 4 Î04 4 <ûi 85 1 32 1 25 1 20 «2 85 S0

Peaux de moutons en lMne 3,50T> 3 rases 1-1,50 D

Cours extrêmes des vmn-. On cote le kilo viandn nette de j,îo-2,io, ce qui e.ojlit la parité du kilo poid* vif de 0,55 à 1,26.

Physionomie des ventes

Boeufs, vaches, taureaux. Cours en légère baissf par suite de l'abonflance de l'offre.

veaux. Vente m vivais* baisse de 0,10 par kilo. Moutons. Cours ins changement notable. Porcs. Baisse ce s â lrt fr. ner 100 kilos vifs visa}tant de la grande n'imul.in *l" l'offre.

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Juillet H9 119 12 •• -il TO 59 ..7/3

Août IIS 50 H0 50 42 25 42 ..59 ..3/4 *•̃

Septembre. 120 120 42 25 42 50

Octobre 120 50 180 jC M 25 42 55 ..3/4 Novembre 121 121 ï2 50 *2 Sb 33 ..5/8 Décembre.. 122 122 12 76 425052. 3/4 Janv. 1902 122 50 122 50 52 ..1/8 4

COTE DE LÀ LAINE PEIGNÉE Â RGUBAIX Roubaix, 25 février.

On cotait xe matin en Bourse

:î.87, mars; 3,'X), avril, mai; 3,99, juin, juillet"; 3,05, aortt, septembre: ?.95. oetohre, novembre. Tendance calme, affaires à midi néant. le gérant F. Hesvaoaclt.

Imp. P. F«Bon-Vmtf ̃ 3*5. nie BayaH, Parjs, 8*.