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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1900-02-18

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 18 février 1900

Description : 1900/02/18 (Numéro 5167s)-1900/02/19.

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k218869s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LE PRONE A DOMICILE La première condition pour être enîendu, c'est de parler. Or, beaucoup de curés ne seront jamais écoutés de leurs paroissiens parce qu'ils ne leur parlent pas. Ils aiment mieux prêcher aux chaises dans l'église vide. Affaire de goût C'est un auditoire très docile et peu houleux. Seulement, il y aurait peut-être mieux à faire. Si vos paroissiens ne viennent pas, essayez, bons pasteurs, de leur tendre la main, d'aller les voir. Le moyen est usé, peut-être, eh bien! écrivez-leur. Comment ? A l'aide d'un bulletin paroissial. C'est un petit journal guilleret, alerte, primesautier, rédigé par M. le curé luimême, et de sa plus belle plume. Comme un missionnaire perpétuel, chaque mois, chaque quinzaine, le bulletin parcourt les rues de la paroisse, fait toc-toc à la porte des maisons, obtient une place au foyer et commence aussitôt sa causerie familière. Bon accueil au nouveau venu! Bon gîte à l'hôte aimable! Tous les membres de la famillese passent la charmante feuille. On s'y intéresse, on la lit, on la conserve, on la collectionne. Voilà donc M. le curé lu, écouté, obéi, peut-être en bien des maisons. En tous cas, la bonne parole, comme une féconde semence, est jetée dans les cœurs elle y germera sans doute en plus d'uR coin ignoré. Savoz-vous, chers lecteurs, que ces bulletins paroissiaux, pris au mille, ne coûtent presque rien, c'est d'un bon marché pharamineux 1 On n'a pas idée de cela chez les Boërs Aussi ce petit bulletin ne se vend pas; il franchit le seuil de chaque porte les mains dans ses poches et travaille. à l'œil! On le distribue pour rien. Il importe seulement de choisir avec soin les foyers où il peut jouer un rôle utile. Comme distributeurs automatiques, vous avez les gamins du catéchisme qui, tout en faisant une partie de saute-mouton, porteront volontiers le messager joyeux.

Toutefois, quand vous aurez obtenu droit de cite dans les maisons, n'en abusez pas. Evitez d'endormir toute la famille avec les rodomontades peu truculertes d'un fastidieux sermon. N'allez pas prendre prétexte du bulletin paroissial pour écouler tous les rossignols qui dorment dans votre cartonnier autrement gare à l'insuccès Pris au piège une fois, vos lecteurs ne se laisseraient plus attraper au second tour et, dès l'apparition du malencontreux fascicule, ils en feraient tout au plus des cornets de papier. Non! non 1 pas de bassinantes théories.

Des faits, des anecdotes, de courts articles, de brèves apologies, des avis rapides, saupoudrez le tout avec beaucoup d'intérêt, avec beaucoup de bienveillance et d'amabilité, avec beaucoup d'esprit, s'il est possible. Donnez les décès, lesmariages, les baptêmes; publiez la liste des enfants de la Première Communion indiquez ceux qui obtiennent les meilleures notes au catéchisme. Les parents sont fiers de voir les noms de leurs enfants figurer en toutes lettres, imprimés dans le journal. Cela relève beaucoup à leurs yeux la valeur du bulletin et ils en conservent les numéros avec un soin jaloux.

Parlez hygiène, recettes de ménage,, histoire loca'ie. Faites connaître les villes et les garnisons où sont les conscrits du pay. et le régiment qui les reçoit. Les questions de jardinage, de culture, traitées en notes ratpides, le calendrier du mois avec les époques des semailles et des travaux champêtres, les prévisions du temps d'après Mathieu de la Drôme, les phases de la luo&. les marées pour les vill es côtlers, 3<c, etc, voilà d'amples ratières pou/ »n excellent bulletin paroissial. N'oubôons pas les annonces pour ms Fêtes et. orfiémonies religieuses, et les invitions a des conférences, causeries, eA<i.

Pour tous les détails de prix, d'administration, de rédaction, adressez-vous à l'Union des bulletins du Sud-Est, chez M. Paquet, imprimeur à Lyon, ou bien à M. le curé de Balan-Sedan (Ardennes), ou enfin à M. l'imprimeur des bulletins paroissiaux à Niort (Deux-Sèvres). LE Parisiek.

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LES

nonagénaires~ Léon XIII Deux nonagénaires d'Ille-et-Vilaine Madame Vve Tartrais, à Rennes, née Adèle-Louise Richard le 2 juin 1SOS; Mme Vve Anger, à Antrain. née en juillet 1810, lit tous les jours la Croix sans lunettes;

Mme Marguerite Grabher, rétive Imblon, née le 29 février 1805, à Bilithen (Bp.s-Rhin), habitant Paris.

M. le comte Constant de». Maquillé, Nantes, né en février 1810;

Trois nonagénaires de la Vienne Mme Rose Anaïs Montaubin, né» à Chàtellerault, le B avril 1808, aveugle, dit le chapelet une partie île la journée; Mme Rose Riotteau, née Du-

plessis, 97 ans, à Cursay; et Mme Anastasie Point, née Guibert, 9S ans, à La Boue, l'une bisaïeule et l'autre aïeule do M. l'abbé Point, vicaireà Niort;

Trois nonagénaires de Moulins-la-Marche (Orne) Mme Julie Goupil, veuve Vallée, née le 11 juin 1805; Mme Rose Méry, veuve Lanoë. née le 16 novembre 1807; M. Pierre Villette, né le 24 octobre 1810, tous trois excellents catholiques;

M. Louis Barailler. né le 16 août 1804 a Avlgnon, prie pour le Saint-Père et lui demande des prières pour lui et sa famille;

M. Xavier Lacan, à Montpellier, né le 5 octobre 1808, a fait partie de la maîtrise de la cathédrale pendant près de 40 années, et a été teneur de livres jusqu'à 80 ans, époque où l'épreuve de la cécité l'a frappé,

Mme Aimée Miltent, veuve Chatel, au Mesnilde-Briouze (Orne), née le 29 janvier 1800, à qui ses cent années accomplies n'ont rien enlevé de sa présence d'esprit ni de son excellente mémoire;

M. Jean -François Menu, à Ecurey (Meuse), né le 17 septembre 1809, marié depuis soixantedeux années à Anne-Marie-Victoire Willaume, elle-méme née en 1813;

Deux nonagénaires Je la Savoie M. Hugues Nicollet, aux Molettes, né le 23 décembre 1808. et Mme Noëlle Maillard, veuve Gallice, à Villard-Sallet, née à Pugny le 23 décembre 1809, fervente chrétienne, grand'mère d'un séminariste

Mme Marie-Pauline Pony-Sanguinède, veuve Doulmet, de Trêves (Gard), née à Montdardier le 13 janvier 1808, pleine de vigueur, ne cesse de prier nuit et jour, va voir sa cinquième génération, comme son père, mort à 97 ans, avait lui-même vu la sienne; il y a quinze jours, elle perdait son beau-frère, ancien notaire, an- cien magistrat, âgé de 90 ans;

Mme Raulin, née Françoise Poirier, le 30 août 1810, à Craon (Mayenne), aveugle et clouée depuis la Toussaint sur son lit de douleur

Trois nonagénaires de Saint-Barnabé (banlieue de Marseille) Sœur Geneviève de la Compassion, née Marie-Rose Garbonnelen 1807; M. Eugène Rey, 90 ans, né dans le Gard, conteôleur principal des douanes en retraite, père d'un religieux du Saint-Sacrement; Mme Baptistine Rampai, veuve Espanet,néele24juin 1810; M. Nicolas Laurent, à Nomeny (Meurtbe-etMoselle), né en 1808, président du Conseil de fabrique depuis vingt-cinq ans, ne manque jamais la messe, père d'une religieuse et de M. le curé doyen de Bayon

Mlle Célestine Hay, a Barfleur (Manche), née en mars 1803

Deux nonagénaires de la Haute-Marne Mlle Marie-Magdeleine Boisselier, née Cbangey le 3 août 1809, habitant Charmes-les-Langres depuis plus de 60 ans; M. Claude Millot, ancien cultivateur, à Brevoines, faubourg de Langres, né le 1" novembre 1808.

Trois nonagénaires de Cozes (Charente-Inférieure), paroisse de 1600 habitants: Mme Vve Moiroux, née le 5 juillet 1808; Mme Vve Do.gnon, née le 23 septembre 1810; M. Jean Boitéau, né. le 19 avril 1810;

Deux nonagénaires du Jura M. Jean-Julien Barbier, né à Frontenay le 7 décembre 1808; Mme Delphine Jeannin, veuve Brasier, 93 ans. née aux Planches-en-Montagne, habitant Valempoulières, a conservé admirablement son jugement et sa mémoire;

Deux nonagénaires de Marinchal (dreuse) M. Annet Sappin, cultivateur, né le 21 janvier 1809, n'a pas bu un litre d'alcool dans sa vie, n'a aucune infirmité; M. Léonard Alexandre Sauty, né le 7 octobre 1807 à Gelles (Puy-deDôme), ancien greffier de la justice de paix d'Herment pendant trente-cinq ans;

SERMONS DE CHARITÉ

Demain, 18 février, à Saint-FrançoisXavier, sermon en faveur de l'église SaintDenis-de-la-Chapelle (nouvellement agrandie et non entièrement payée), et en faveur des pauvres de cette paroisse, à 3 heures, par M. l'abbé Stauder, vicaire à Saint-Roch. La quête sera faite aux portes de l'église. On peut adresser les aumônes à M. le curé de la Chapelle-Saint-Denis, 91 bis, rue de la Chapelle.

Demain 18 février* à 3 h. 1/2, à SainteClotilde, sermon par le R. P. Gaffre, des Frères Prêcheurs, au profll des œuvres françaises de Mgr Doumani, évêque de Tripoli de Syrie.

Un sermon de chanté stra prêché le dimanche 4 mars 1900, à 2 h. 1/2, à la Madeleine, par ht R. P. du Lac, S. J., en faveur des Ecoles chrétiennes récemment fondées sur la paroisse de Sainte-Elisabeth

La quât* sera faite par Mme Bontempi, il, rue de Lille; Mme Cavasse-Lagrange, ->5, rue de Pi-onyî Mme la barbant d. Cbolet, 95, rue d. Lille; Mil» d. Fremery, 109, avenue VictorHugo; Mme Genou ville Uenoré, 75, rue de Lille; Mmr HoudailleTboureuin, 3, rua de Cruiaol. Mine Linzc'.ei -Belin, rae d. Turbigo, Urne Meinil, «.boulevard du Temple; Mlle Bertile Segalaa, 4i, boulevard des Capucittet; Kme Touvat, 11, cité Vaaeau.

Une école ùe Frères et une école de Soaurs ont été récemment fondées sur la pàroisse de S?unt9-EHss,beth, la première, dans des locaux pris à bail, 132, rue de Turenne, l'autre dans un immeuble acheté 102, rue Amelot. Le prix d'acquisition et surtout les frais d'adaptation laissent encore une lourde dette. que le sermon du 4 mars a pour but de combler dans la plus large mesure.

On peut envoyer les offrandes à M. l'abbé Franche, curé de Sainte-Elisabeth, 62, rue de Turbigo.

VENTE DE CHARITÉ

Une vente de charité au profit des œuvres de la paroisse de Saint-Nicolas du Chardonnet aura lieu cette année, les 27, 28 et 29 mars. Adresser les offrandes à M. le curé de SaintNicolas du Chardonnst, 39, boulevard SaintGermain.

PARIS

Lea fêtes de la semaine

Dimanche 18 février. DE LA SeiaoiIsimi!. L. 19. SAINT The, évéque et confesseur. M. 20. comhémoraison de LA TRÈS saints pasiion de notreSEIGNEUR jé9u5-cbbi8t. M. 21. LES SEPT SAINTS Fondateurs DE L'ORDRE dis Servîtes de Maris. J. !&. LA GdAIRE DE SAINT PIERRE A AKTIOOHÏ. V. 23. VIGILE DE iai.vt MATHIAS (sans jeQne). SAINT Pierre Dauiih, évéque. confesseur et docteur. S. 34. SAINT Mathia», apôtre. D. 25. DE LA QGINQUAGÊSIUe.

Adoration perpétuelle

18 février. Saint-Germain-l'Auxerrois et Eglise des Carmes, 70, rue de Vaugirard. 19-20-21. Sainte-Clotilde. 22-23-24. SaintFra nçois-Xa vier.

LE TIRAGE AU SORT

Le tirage au sort vient de si terminer à Paris. En voici les résultats

I«r arrondissement, 387 conscrits 11% 381; IH',558; IV',637; V», 690; VI',550; VII',508; VIII*, 510 IXe, 619 X«, 982 XI», 1642 XII', 831 XIIIe, 881 XIV, 862; XV, 1034 XVI', 622; XVII», 1195; XVIII', 1671; XIX', 998 XX«, 1190.

Soit 10 748 conscrits.

On a constaté une diminution assez notable dans les arrondissements du centre par contre, les quartiers excentriques ont progressé de telle sorte que le chiffre des conscrits du département de la Seine se décomposant comme suit: Paris, 16748; arrondissement de Saint-Denis, 3612 arrondissement de Sceaux, 2299 soit au total, 32 659 hommes, présente une augmentation de 60 unités sur le chiffre de l'an dernier. LA RUE BASSE-DU-REMPART

Il est question de faire disparaître le petit bout de rue qui est parallèle au boulevard de la Madeleine et dont il n'est séparé que par un terre-plein, planté d'arbres.

Le conseiller municipal, Max Vincent, en réclame la suppression, puis l'élargissement du trottoir, ce qui donnerait meilleur aspect au boulevard.

Mais l'exécution du projet de M. Vincent coûtera 100000 francs. Et alors, les propriétaires des maisons de la rue Basse-du-Rempart ont offert 40000 francs. La ville se chargera, du reste, de la dépense.

UNE GARE PLACE DE LA RÉPUBLIQUE Après les nouvelles gares de la place Médicis, du quai d'Orsay, des Invalides, il est question d'en installer une quatrième au centre de Paris, à la place de la République. Après l'Exposition, la ligne de Vincennes serait prolongée jusque-là.

Un haut fonctionnaire de la Compagnie de l'Est disait même hier à un de nos confrères que, sans les obstacles rencontrés à l'Hôtel de Ville, ce projet aurait été réalisé dès le mois d'avril.

La gare actuelle de Vincennes est trop petite. Pour l'agrandir, il faudrait dépenser 21 millions, en expropriations et en travaux. On la laissera donc telle qu'elle est elle servira de simple station; et la gare. ter minus sera construite sur la place de la République moyennant une dépense identique. Et comnvj la voie est à 7 mètres du sol, sa continuation sera forcément aérienne; la traversée de la place de la Bastille se ferait par un tunnel métallique.

Ce n'est enoore qu'un projet.

BIBLIOTHÈQUE NATIONALE

Le nouveau pavillon de la Bibliothèque nationale sera achevé dans quelques semaines. Il sera aussitôt aménagé, et le public y sera admis au mois de juillet.

L'annexe de la Bibliothèque nationale, en bordure sur l'es rues Colbert et Vivienne, est aussi élevée que les autres parties de cet édifice; on y a cependant creusé de vastes sous-sols, qui n'existent pas dans les autres pavillons.

Dans ces sous-sols prendront place les collections de journaux qui encombrent les magasins de la rue Richelieu.

Dans le nouveau pavillon, en dehors de salles diverses, que l'on emplira de livres, se trouvera la nouvelle salle publique de lecture. Le Cabinet des médailles et celui des estampes pourront donc s'agrandir, en s'installant dans l'ancienne salle publique de la rue Colbert, que l'on restaurera pour la circonstance.

FAITS DIVERS Paris. -Les écrasés.– M. Nicolas Goeger, 53 ans. 5, rue Lally-Tollendal, a eu les deux jambes broyées par une voiture de commerce. A Lariboisière.

Un cultivateur de l'Ain, de passage à Paris, d. Henri Denouost, 52 ans, a été renversé par ume voiture boulevard Saint-Germain. Nombreuses contusions. A la Pitié.

Emile Leptassier, 12 ans, dont les parents habitent rue Réaumur, a eu la tête écrasée par les roues d'un fiacre. Mort instantanée. Une dame Robin, demeurant rue de Seine, i été tuée par une Toiture de boucher. Paris. Le naufrage de 1' « Argus ». Les ingénieurs de la navigation ayant pu déterminer l'endroit exact où a coulé, Il y a une dizaine de jours, la péniche Argus, une partie des bateaux parisiens qui font le service entre A.uteuil et Charenton ont repris dans la matinée l'hier leur ancien parcours, en passant par le petit bras de la Seine dénommé bras SaintLouis ».

D'ici une quinzaine de jours, si la Seine n'augmente pas de niveau, on tentera le renflouage de la péniche sombrée.

Paria. Coup de revolver. Ce matin, t 6 heures, le cocher de fiacre Achille Lehmann, 32 ans, était en station rue des Innocents. Soudain il s'affaissa sus le sol, atteint à la tête par un coup de revolver tiré par un individu qui a refusé de faire connattre son nom. Le cocher dont l'état est désespéré, a été transporté à l'Hôtel-Dieu.

Paris. Tuée par des débris de bois. Ce matin à 8 heures, à l'usine de MM. Perey et Schoumacker, effllocheurs de laine, 18, rue de Tanger, toutes les ouvrières étaient occupées à leur travail, quand tout à coup, le tambour d'une machine, sur lequel passait une courroie de transmission se brisa, projetant de tous côtés des débris de bois.

Deux ouvrières, Siess, 49 ans, 18, rue Meynadier, et Retz Philornène, 17, rue Lubois-RouilIon, grièvement blessées, ont été portées à Saint-Louis. Cette dernière est morte à 10 heures. Paris. Tamponné dans un tunnel. Ce matin vers 9 heures. Antoine Bennoire, 39 ans, boulevard Péreire, était occupé à des travaux de terrassement dans le tunnel du Bois de Boulogne, lorsqu'il a été tamponné par un' train de Ceinture. Le crâne fracturé, il a été transporté mourant à Beaujon.

Paris. Kéclamé deux fois. Un tapissier, Ernest Vincent, déposait hier matin aa> commissariat du faubourg Montmartre, ua porte-monnaie, trouvé boulevard Montmartre, contenant 184 fr. 96. Puis, rentré à l'atelier, il racontait sa trouvaille à un apprenti, Albert Hurot, 15 ans. Ce dernier se présentait le soir au commissaire et réclamait le porte-monnaie qui, l'ayant déjà rendu au véritable propriétaire. pria le gamin de revenir avec sa mère. L'enfant indélicat revint seul avec une lettre émanant de Mme Hurot mais en réalité écrite par lui. Il a été conduit au Dépôt.

Seine. Coup de couteau. Mme Molène, villa des Roses, à Aubervilliers, se promenait avec sa fillette et son fils, Simon, 17 ans, dans les terrains de la zone militaire. Une discus- sion s'éleva entre eux et un forain, Simon Colle, 27 ans.

Molène crut que le forain frappait sa mère,! Il se rua sur lui et lui porta un violent coup i% couteau au cou. L'état du blessé est très grave» Molène a été arrêté.

Seine-et-Marne. Dali eu feu. Un vio* lent incondie s'est déclaré dans le hall au* marchandises de la gare de Maries. On put maîtriser le feu après quatre heures d'efforts. Les dégâts sont évalués à 10 030 francs. Le fea a été allumé par des étincelles tombées d'une locomotive.

Alsace-Lorraine. Accident mortel. Pendant un tir exécuté par un détachement da 13* dragons, à Metz, deux cavaliers postés pré9 de la cible ont été frappés mortellement par une balle.

L'un est mort sur le coup; l'état du second st désespéra.

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NOTRE OBSERVATOIRE

Baromètre. La situation reste très trou!)!*» danarouett de l'Europe oà les dépressions se succèdent rapidement; un* nouvelle s'avance sur les Iles Britanniques le baromètre a baissé de nouveau de fl" à Valcntîa et de îst.ea Bretagne. La dépret* sion des Pays.Bu disparait vers l'E,

Le vent souffle en tempète d'E. dans !q sud de la ScandV. navie. il est fort ou tris fort du S.-O. sar nos côtes de ta Hanchtî tt de l'Océan avec mer grosse ou houleuse.

Des pluies sont tombees dans l'ouest et le centre du continent; en France on a recueilli 10" à Biarritz, 1 à Cherbourg, 1 A Paris.

Thermomètre* La température monte sur l'Europ* centrale, elle était ce matin liO à Haparanda,4~£ fragu», + 6 7r Paris, + 15 à Alger, 3 au Puy-d.-Udme, 4 à Il" goafcl et au Pic-du-Midi, 7 au Mont-Mounier.

A Paris, bt«r l'après-midi, nuageux. Moyenne d'hier 46févri#f 7,9, sup. de 4,0 à la normale. Depuis bier midi, temper. max. i 10,6; min. 3,1, A lit tour Eiff«l, max. 8,2; min. 3tî. Vitesse mat. du vent, 25 mètres. Barom. à 7 h. du matin, 151™ 4; en baisse à midi.

Temps probable. En Franee, un temps pluvieux «I doux reste probable.

La mer houleuse à Brest, Lo rient; afltéo à Marieilla, Si«4, Ilei Sanguinaires; belle à Nice.

BULLETIN COMMERCIAL 17 FÊYRIFR.

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Huile lin 61 59 25– 59 7 58 58 50

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Sucro Ï9 29 75 30 Î9 75130 75

Baisse sur farines. Sans changement «nr blés «reines, huiles, spiritueux et sacres. Hauss. sur se<glet. Sucrer raifines sans changement aux cours de 103 à 103,50 les 100 kilo* avec demande assez activa. Calée sans cliaugsmeat aux ceufto d. 44,50 50 kiles pour Santos g««d averaf e.

Aux 100 kilos

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JÂRDIN>ÂCCLIN!ÂTÂT|ON.K=eS sera donné ledimanch» 18 février 1900, à 2 h. 1/2, dans la grande salle du Palais d'Hiver, avec le concours de Mme Bronville (de l'Opéra),MM.BaIlard (de l'Opéra) et Louis Hugues.

Première partie. 1. Fragment de Xavière, Th. Dubois. 2. Ouverture du Carnaval Ro* main, Berlioz. 3. Romance. Mozart. Chanson de la Grand'maman, Pierné. 4. Première suite sur l'Artésienne, Bizet. a. Marche, b. adagietto. c. carillon.

Deuxième partie.– Robert le Diable, G. Meyerbeer. Récit, Invocation et Bacchanale, M. Ballard.-Trio (sansaccompagnement), Mme Bronville. MM. Ballard et Hugues. -Air. Mme Bronville. Grand trio du 5' acte, Mme Bronville, MM. Ballard et Hugues.

Le cencert sera dirigé par M. J. Lafitte (de l'Opéra).

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