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Titre : Encyclopédie des gens du monde, répertoire universel des sciences, des lettres et des arts : avec des notices sur les principales familles historiques et sur les personnages célèbres, morts et vivans, par une société de savans, de littérateurs et d'artistes, français et étrangers. T. 14.2 I-INS

Éditeur : Treuttel et Würtz (Paris)

Date d'édition : 1833-1844

Contributeur : Artaud de Montor, Alexis-François (1772-1849). Directeur de publication

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33366321s

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 22 vol. ; in-8

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k215551n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/09/2008

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tubercules coniques dont leurs mâchelières sont garnies.

Un grand nombre d'espèces d'oiseaux sont insectivores. Parmi les granivores (voy.) il en est aussi qui ne dédaignent pas cette nourriture. L'hirondelle poursuit les insectes dans les airs; le grimpereau va les chercher dans les écorces des arbres, d'où il les force de sortir à l'aide des coups répétés de son bec. Les oiseaux insectivores ont le bec court, arrondi, tranchant; la courbure et l'écliancrure de sa mandibule supérieure est encore une disposition qui leur est particulière.

Certaines espèces de poissons s'élancent pour saisir les moucherons qui voltigent, le matin et le soir, à la surface des eaux (la truite, le barbillon, etc.). Enfin il est des insectes qui s'entre-dévorent. Au nombre des insectes sanguisorbes se placent les arachnides qui se nourrissent du sang de la mouche enlacée dans les fils tissus pour la surprendre. L. D. C. INSENSIBILITÉ, voy. SENSIBIlité et INDIFFÉRENCE.

INSIGNES, du latin insignia, disdinctions honorifiques, marques extérieures d'une dignité, d'un rang, d'une fonction. Pris comme substantif, ce mot d'où est venu celui d'enseigne, dont le mot latin avait aussi la signification, n'est pas très anciennement usité dans notre langue; il ne figure qu'adjectivement, et le plus souvent en mauvaise part, dans les dictionnaires du siècle dernier, où nous le trouvons cite, par manière d'exemple, dans des locutions telles que celles-ci faussaire insigne, insigne voleur. Sous sa forme nouvelle, il désigne la marque extérieure d'une profession, d'un grade ou d'une dignité, et s'emploie communément au pluriel. Quoique beaucoup de personnes se servent indistinctement des mots insignes et attributs comme de deux synonymes, ils ont pourtant chacun un sens bien séparé et ne sauraient, dans une foule de cas, être pris l'un pour l'autre. Indices purement conventionnels, les insignes ne signifient rien par eux-mêmes ils ne disent que ce que, d'un commun accord, on veut bien leur faire dire; ils ne sont compris que des initiés. Les attri-

buts {voy.) au contraire, représentations matérielles d'une faculté, d'une puissance intellectuelle ou morale, frappent et éveillent toutes les intelligences. L'aigle, emblème du courage et de la dignité, sera l'attribut du maître des dieux; le lion symbole de la force, vous fera deviner Hercule, etc. un ignorant, un sauvage, entendent cette langue-là, Mais si vous n'êtes pas au courant des conventions, que signifient pour vous la pourpre des souverains, la barette des cardinaux; les galons des sergents?

Certains insignes réunissent les qualités constitutives des attributs de là sans doute est venue une confusion de mots dont quelques exemples achèveront de démontrer l'inconvénient. On dira d'un peintre, qu'il a représenté la Divinité avec ses attributs et non pas avec ses insignes dans une solennité, le peuple reconnaît ses magistrats à leurs insignes et non pas à leurs attributs. La balance est l'attribut de la justice; la robe ou toge est l'insigne du juge.

Suivant les pays, suivant les temps, les insignes de l'autorité diffèrent. Après avoir été la marque du pontificat, le diadème et la couronne (voy. ces mots) sont devenus, dès la plus haute antiquité, les insignes de la majesté royale. Le manteau teint de pourpre chez les anciens, et chez nous doublé d'hermine, et tour à tour parsemé d'étoiles, d'abeilles ou de fleurs-de-lys, est encore un insigne du pouvoir des rois; le sceptre (voy.) et la main de justice en sont à la fois des insignes et des attributs. La tiare, triple couronne, est réservée aux papes. Le nombre des queues de cheval que les Turcs portent devant leurs pachas accuse le degré d'élévation de ceux-ci.

Nous avons dit que les insignes étaient les marques extérieures d'une profession ou d'une dignité. Ainsi, le costume (voy.) des membres du clergé, de l'université des corps savants et de certaines administrations, de même que l'uniforme (voy.) de l'armée, sont des insignes de professions ils distinguent ceux qui les portent de leurs concitoyens, sans toujours les mettre au-dessus d'eux. Mais dans ces différentes catégories viennent ensuite les insignes de dignités, qui clas-