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Titre : Encyclopédie des gens du monde, répertoire universel des sciences, des lettres et des arts : avec des notices sur les principales familles historiques et sur les personnages célèbres, morts et vivans, par une société de savans, de littérateurs et d'artistes, français et étrangers. T. 14.2 I-INS

Éditeur : Treuttel et Würtz (Paris)

Date d'édition : 1833-1844

Contributeur : Artaud de Montor, Alexis-François (1772-1849). Directeur de publication

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33366321s

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 22 vol. ; in-8

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k215551n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/09/2008

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comme Au Danebrog (le pavillon danois), sont pleins d'un véritable enthousiasme. Son poème épique en neuf chants, Les Chevaliers noirs (Copenh., 1814), offre, à côté de beautés réelles de détail, de grandes imperfections dans l'ensemble.

Ses tragédies Mazaniello et Bianca, publiées toutes deuxla même annccf 1 8 1 5). semblèrent aussi devoir lui ouvrir une brillante carrière comme poète dramatique mais ses autres pièces, telles que La Voix dans le désert, Reynnld, L'Enfant du miracle, ouiie furent pas composées pour le théâtre, ou bien, comme Le Paire de Tolose, et Le Chevalier du Linn, n'eurent pas le même succès que les premières. Parmi les contes en prose de M. Ingemann, nous devons mentionner les Étrtnnes de Noël, 1816, et La rie souterraine (Die Unterirdischen), 1817. Il a décrit, dans une série de petits poémes (2 vol., 1820) le voyage qu'il fit en Allemagne, en France et en Italie, pendant les années 1818 et 1819. Dans son poème épique tValdemar-leGrand (1824), il peint, à la manière de Walter Scott, l'esprit, les mœurs, les usages et la vie du siècle dans lequel figure son héros. Son poème dramatique, La délivrance du Tasse (traduit en allemand par Gardthausen, Leipzig, 1826), se rattache, pour la composition, au l'orquato Tasso de Goethe. C. L. INGELBURGE, princesse de Danemark et reine de France, voy. PhilippeAUGUSTE et INNOCENT III.

INGENHOUSZ (JEAN), naturaliste et physicien hollandais, naquit, en 1730, à Breda. Il avait exercé la médecine dans cette ville, lorsqu'il vint à Londres, où il se lia' bientôt d'amitié avec le docteur Pringte, président de la Société royale. Cette société elle-même voulut le compter parmi ses membres. Pringle l'ayant désigné à l'impératrice Marie-Thérèse, qui lui demandait un médecin pour inoculer les membres de la famille impériale, dont deux venaient d'être moissonnés par la petite-vérole, Ingenhousz se rendit à Vienne, devint conseiller aulique et médecin de la famille impériale et fut gratifié d'une pension considérable. Après avoir revu sa patrie, Ingenhousz voyagea

en France et en Allemagne, et finit par s'établir dans une maison de campagne à Bowood, prèsde Londres, où il mourut, le 7 septembre 1799.

Tous ses ouvrages se rapportent aux points les plus intéressants de la physique et de l'histoire naturelle. Nous mentionnerons seulement ses Expériences sur les vpgétmuc spécialement sur la propriété qu'ils possèdent à un haut degré, soit d'améliorer l'air quand ils sont au soleil, soit de le corrompre la nuit ou lorsqu'ils sont à l'ombre; auxquelles on a joint une méthode nouvelle de juger du degré de salubrité de l'atmosphère (trad. de l'angl., Paris, 1780; 2e éd., 1787 et 1789, 2 vol. in-8°): cet ouvrage contient ladécouveiie de l'exhalation de l'oxygène des plantes; et ses Nouvelles expériences et observations sur divers objets de physique (trad. de l'angl. par l'auteur, Paris, 1785, 2 vol. in-8°). On lui doit le premier emploi des plateaux de verre dans les expériences d'électricité et divers perfectionnements d'instruments de physique. L. L-T. INGÉNIEUR. Nous avons donné l'étymologie de ce nom en recherchant celle du mot Génie \voy. ce mot et ENGIN) on a vu que la science des ingénieurs est la science des engins et de leur emploi c'est-à-dire des grandes constructions pour lesquelles de puissantes machines sont nécessaires. Mais ce nom s'applique aujourd'hui à tous ceux dont les fonctions ont pour résultat de perfectionner les diverses branches de l'industrie générale d'un pays, soit par des travaux d'utilité publique commandés par l'état, soit par des travaux d'ulilité'générale ou privée pour le compte de particuliers ou de compagnies. Ceux qui ont ce dernier emploi s'appellent ingénieurs civils. Nul doute qu'autrefois les ingénieurs ne fussent obligés d'embrasser tous lesgenres de constructions, et qu'ils ne dussent employer leur génie aussi bien à tracer des routes, à creuser des mines, qu'à élever des monuments et à construire des vaisseaux. Aujourd'hui encore, tous les ingénieurs, en France, partent d'un même point et se trouvent réunis dans les mêmes classes de l'École polytechnique (do/.); mais là s'arrêtent leurs étude»