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Titre : Encyclopédie des gens du monde, répertoire universel des sciences, des lettres et des arts : avec des notices sur les principales familles historiques et sur les personnages célèbres, morts et vivans, par une société de savans, de littérateurs et d'artistes, français et étrangers. T. 14.2 I-INS

Éditeur : Treuttel et Würtz (Paris)

Date d'édition : 1833-1844

Contributeur : Artaud de Montor, Alexis-François (1772-1849). Directeur de publication

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33366321s

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 22 vol. ; in-8

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k215551n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/09/2008

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INFLEXION (opt.), voy. DifuucT1ON.

INFLORESCENCE, voy. Fu>n/uSON, FLEUR, ÉPI, Ombellikères, CoRYMBIFÈRES, PANICULE, etc.

INFLUENZA, nom italien donné à presque toutes les épidémies catarrhales, qui semblent se propager par l'influence atmosphérique. C'est tantôt le catarrhe pulmonaire, tantôt l'ophthalmie, l'otite ï'entérite, etc. Le même nom a étéspécialement affecté à la grippe (voy.). F. R. INFORMATION, acte judiciaire qui constate les dépositions des témoins sur un fait poursuivi criminellement. Les officiers de police judiciaire désignés en l'art. 9 du Code d'instruction criminelle ont tous le droit de procéder aux informations.

Anciennement, les informations étaient quelquefois appelées enquêtes (wy.) i mais pour les distinguer des enquêtes en matière civile, on les nommait enquétes de sang.

Sous l'ancien régime, on donnait le nom d'information de vie et mœurs à une sorte d'enquête qui se faisait à la requête du procureur général ou du procureur du roi, sur la conduite et les mœurs de celui qui devait être reçu dans une charge imposant l'obligation de prêter serment entre les mains du juge. E. R. INFRACTION. Ce mot exprime, en général, la transgression, la violation d'une loi, d'un ordre, d'un traité. Dans le langage du droit criminel français, il désigne toute action qui est incriminée par une loi positive et pénale. L'art. 1er du Code pénal déclare que les infractions punies par la loi de peines criminelles sont des crimes; celles qui sont punies de peines correctionnelles, des délits; et celles qui sont punies de peines de simple police des contraventions. Le jugement de ces diverses infractions est attribué à des tribunaux différents. E. R. INFUSION. Ce mot, dérivé de infllndere, verser dessus, désigne l'opération de chimie domestique, pharmaceutique ou industrielle,quiconsisteà verser un liquide bouillant, ordinairement de l'eau, quelquefois de l'alcool, sur une substance composée, et contenant des parties solubles i laisser en contact pendant quel-

que temps et à séparer ensuite le produit, par simple décantation ou par filtration, d'avec le marc ou partie insoluble. C'est par infusion que se préparent le café, te thé et la plupart des tisanes faites avec les fleurs et les feuilles odorantes.

Le principe de cette opération est la solubilité de certaines matières dans l'eau bouillante, tandis que d'autres ne se dissolvent pas. En effet, l'eau qu'on verse bouillante tombe immédiatement au-dessous de cette température, et par conséquent laisse intacte telle substance amère ou mucilagineuse qui nuirait au produit, en même temps qu'elle prend et conserve dans toute leur intégrité les particules volatilesetaromatiquesqu'uneplusgrande chaleur aurait dissipées dans l'atmosphère. Les infusions doivent donc être faites dans des vases clos; ceux de métal poli sont préférés comme conservant mieux la chaleur ils doivent être préalablement échauffés avec de l'eau bouillante; puis il faut y placer la substance à infuser, verser l'eau à la température de 100°, point au-dessous comme on le fait souvent par négligence, couvrir le vase et le laisser à quelque distance du feu. Au bout de dix à douze minutes, l'opération est complète.

A l'infusion, qui ne peut agir convenablement que sur de petites quantités de matière, on a substitué avec avantage la méthode dite de déplacement, qui consiste à lessiver par l'eau bouillante, au moyen d'un entonnoir garni d'un filtre ou d'une chausse, les substances qui ne font point pâte avec l'eau. Ce procédé a le grand avantaged'enlever la totalité des matières solubles dont une grande quantité demeurait autrefois dans le marc. F. R. INFUSOIRES. Plusieurs naturalistes ont passé leur vie à étudier avec une infatigable patience ces atomes vivants. Ils découvrirent des myriades d'animalcules dans les infusions de diverses plantes, dans leseaux plus ou moins corrompues; et, persuadés qu'ils en étaient le produit spontané et exclusif, ils dirigèrent tous leurs travaux vers un seul but, celui d'en constater l'animalité. Continuateur des recherches de Leuwenhœk, de Spallanzani, le savant Müller désigna ces animalcules sous le nom d'i/ifusoires,en raison de leur