Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 147 à 147 sur 376

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Encyclopédie des gens du monde, répertoire universel des sciences, des lettres et des arts : avec des notices sur les principales familles historiques et sur les personnages célèbres, morts et vivans, par une société de savans, de littérateurs et d'artistes, français et étrangers. T. 14.2 I-INS

Éditeur : Treuttel et Würtz (Paris)

Date d'édition : 1833-1844

Contributeur : Artaud de Montor, Alexis-François (1772-1849). Directeur de publication

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33366321s

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 22 vol. ; in-8

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k215551n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/09/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96%.


mises, a cause des facilités que la vie commune donnerait à les former. Aussi presque tous les peuples, même les moins civilisés, et tous à mesure qu'ils avançaient en civilisation*,onl-ils prohibé le mariage entre ascendants et descendants, entre frères et sœurs; et l'inceste y est puni chez la plupart de peines sévères. Notre Code pénal ne met pas l'inceste au rang des crimes qualifiés serait-ce parce que nos modernes législateurs auraient éprouvé la même répugnance à admettre la possibilité d'une action à laquelle la religion et la morale leur auraient paru un frein suffisant, que celle qu'éprouva le législateur d'Athènes à nommer dans ses lois le meurtre d'un père par son enfant, à cause de l'horreur naturelle attachée à l'idée du parricide ? L'état de corruption de nos mœurs était pourtant un motif trop réel d'établir une peine contre un crime qui n'est malheureusement pas sans exemple parmi nous. Il est implicitement compris,à la vérité, dans le Code, sous la dénomination commune d'attentat à la pudeur, et puni comme tel; et l'article 333 dispose que si les coupables sont les ascendants de la personne sur laquelle l'attentat a été commis, la peine qui devra leur être infligée est celle des travaux forcés à temps, lorsqu'il aura été tenté ou consommé sans violence sur un enfant âgé de moins de onze ans, et celle des travaux forcés à perpétuité lorsqu'il aura été tenté ou consommé avec violence sur un enfant au-dessous de l'âge de quinze ans, ou lorsqu'il présentera les caractères du viol. Mais l'inceste reste impuni lorsqu'il est dépouillé de ces circonstances, lorsque, au lieu d'un seul coupable, il s'en rencontrerait deux, par l'effet du concours simultané des deux parties qui auraient mutuellement pris une part volontaire à la consommation de cet acte illicite; et l'on ne peut s'empêcher de reconnaître ici l'existence d'une lacune dans notre législation criminelle.

Cependant, l'inceste tel qu'on le comprend généralement n'a pas être passé sous silence par les auteurs de nos codes, qui, par une sorte d'anomalie, en flétrissent les fruits, tandis qu'aucune peine (•)teVit.,XV[II, Getsuiv.

n'atteint les seuls coupables. Les enfants incestueux, victimes innocentes d'une passion criminelle, ne peuvent être reconnus par ceux qui leur ont fait le funeste présent de la vie; ils ne peuvent être légitimés par un mariage subséquent, puisque le mariage est prohibé entre leurs auteurs; la loi leur refuse tous droits de succession sur les biens de ces derniers; elle leur accorde seulement celui d'y obtenir des aliments (Code civ., art. 331, 335 et 862).

Avant la publication de la loi du 16 avril 1832, l'article 162 du Code civil prohibant aussi d'une manière absolue le mariage entre beaux-frères et bellessœurs, les enfants qui pouvaient naitre de leur commerce étaient classés au rang des incestueux; mais la loi nouvelle est venue tempérer la rigueur de cette disposition eu permettant le mariage, auquel était auparavant un obstacle insurmontable l'alliance au degré de beau-frère et belle-sœur. La loi nouvelle donne à ces proches parents le moyen de s'unir légitimement, enobtenantpour celades dispenses du roi qu'elle investit du pouvoir de lever, pour des causes graves, la prohibition existante; et il doit être admis, à notre avis, comme une conséquence immédiate de cette loi modificative du Code, que les enfants qu'ils auraient eus auparavant, lorsqu'ils étaient également libres l'un et l'autre, doivent, comme les enfants naturels, jouir du bienfait de la légitimation que l'article 331 accorde à ceux-ci par le mariage subséquent de leurs père et mère. J. L. C. INCHBALD (Elisabeth Simpson, mistress). Cette femme longtemps célèbre en Angleterre par son esprit, sa beauté, ses talents dramatiques, et connue de toute l'Europe par son joli roman de Simple Histoire, naquit le 15 octobre 1753, à Standingfield, dans le comté de Devon. Son père était un fermier aisé; mais il mourut quand elle avait à peine 18 ans, laissant une famille nombreuse; et la jeune Élisabeth, affligée d'un défaut de prononciation dont elle ne se corrigea que difficilement par la suite, fuyait le monde et les plaisirs de son âge pour dévorer des romans et des pièces de (héàtre. Elle copiait des rôles, les appre-