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Titre : Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin

Auteur : Société historique et archéologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin. Auteur du texte

Éditeur : Imprimerie A. Pâris (Pontoise)

Date d'édition : 1922

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427056b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34427056b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Description : 1922

Description : 1922 (T37).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Île-de-France

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k214042v

Source : Société d'Histoire de Nanterre, 2023-133036

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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De tous ceux-ci je ne parlerai que de Bernier et d'Adam de Montreuil.

Bernier de Montreuil était doyen, c'est-à-dire chef de la décanie civile de Montreuil, et non, comme l'a cru l'abbé Lebeuf, doyen ecclésiastique de la paroisse de Montreuil qui dépendait du doyenné ecclésiastique de Chelles.

Ce Bernier paraît fréquemment dans les chartes de donation de Constance, comtesse de Saint-Gilles, fille et sœur de rois de France et dame de Montreuil-sous-Bois (le grand Montreuil, car le Petit Montreuil était resté à la famille qui en portait le nom). Les deux Montreuil étaient du diocèse de Paris.

Donc en ii 71 et les années suivantes et encore en n 90, Bernier, qualifié même Dominus (Messire ou Monseigneur) est témoin avec Ourry de Montreuil et Hugues de Lusarches, tous deux chevaliers, de donations de la pieuse princesse, sœur du roi Louis le Jeune, aux Templiers, à l'Hôtel-Dieu de Paris, aux Religieuses de Montmartre et à l'abbaye de Saint-Denys où Constance de Saint-Gilles fonde son anniversaire sur des biens qu'elle possédait à Saint-Denys au lieu dit Chante-Allouette, non loin des seigneuries qu'avaient les Montreuil dans cette ville et aux alentours et qu'ils conservèrent jusqu'en 1274. Je tiens à signaler un frère de ce Bernier de Montreuil, doyen qui paraît dans une charte de 1175. Raoul de Montreuil, marchand, donne à la Léproserie de Saint-Lazare de Paris des vignes et le droit sur le pressoir de Montaigrin, sis à Montreuil.sous-Bois. Cette donation est faite du consentement de Guerry son fils, de Jean son neveu, et de ses frères Bernier de Montreuil, doyen, et Evrard.

Cette charte montre que, dans des familles considérables, quelques membres se livraient au commerce. Les exemples en sont fréquents au Çartulaire de Saint-Denys.

Un autre personnage de la même famille sur lequel l'abbé Lebeuf n'est pal fixé est Adam de Montreuil, frère de Froger chambrier du roi. Ce dernier vers u5o avait donné à l'Abbaye de Chaalis des biens sis à Epiais, et son frère Adam allait abandonner sa dîme d'Epiais au Chapitre de Paris pour l'entretien des marguilliers laïcs. Adam de Montreuil était chanoine de Paris, et en 1 184 son neveu Jean de Mon-