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Titre : Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis / [Société des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis]

Auteur : Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis. Auteur du texte

Éditeur : Mme Z. Mortreuil (Saintes)

Éditeur : H. Champion (Paris)

Éditeur : A. PicardA. Picard (Paris)

Éditeur : Société des Archives historiques de la Saintonge et de l'AunisSociété des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis (Saintes)

Date d'édition : 1891

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32701443g

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32701443g/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 23398

Description : 1891

Description : 1891 (19).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Poitou-Charentes

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213968b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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dans l'église L'adresse lui devenant inutile pour empêcher l'effet de cette nomination, il prit le parti d'en comester la légalité au présidial d'Angoulême; ses moyens y furent mal venus; débouté de sa prétention, il eut le courage d'en faire

1. Aujourd'huy, neuf octobre mil sept cent soixante-quatorze, sur les onze heures du matin, nous, notaire royal en Angoumois, résidant, en la ville de Jarnac-Charente, soussigné, nous sommes, avec les témoins cy-après nommés, transporté au-dpvant de la principalle porte de l'église paroissialle de la ditte ville, à issue de la messe principale, à la réquisition de messire Philippe Poujaud, prêtre, prieur de Chassors et desservant la ditte paroisse, demeurant en la ditte ville, où étant, le dit sieur Poujaud nous auroit dit et déclaré qu'il est chargé depuis dix ans, en l'absence de M'' Le Maître, curé, de la desserte de la ditte paroisse de Jarnac que, depuis ce temps-là, il est en possession d'annoncer au prône et d'assister à toutes les assemblées de la ditte paroisse relatives aux intérêts de la fabrique de la ditte église, pour avoir annoncé et assisté à celles où les comptes des marguillers ont été arrêtés, où on a nommé de nouveaux marguillers et où on a fait les concessions de bancs que, par une suite de cette possession, à la réquisition du sieur Arnou, sergent royal de cette ville, marguiller d'honneur de la ditte église, il convoqua, le dimanche 18 septembre dernier, au prône de la messe paroissiale, les habitants de la ditte paroisse pour s'assembler au présent lieu le dimanche suivant, 25 du même mois, à l'issue de la messe paroissiale, à l'effet de délibérer et élire un nouveau marguiller, à )a place du dit sieur Arnou que, le dit jour 25 septembre, à l'issue de la messe, et au moment que le dit sieur Poujaud anoit se rendre à l'assemblée, le sieur Chollet, marguiller comptable de la ditte église, fut l'avertir qu'il n'y avoit presque personne au ,lieu de l'assemblée, ny aucun des notables habitans que Me Louis Gaboriau, procureur fiscal de cette ville, dont la présence paraissoit plus nécessaire, ne pouvoit s'y rendre, attendu qu'il étoit allé voir l'un de ses frères malade et à l'extrémité, et qu'il étoit d'avis que t'assemblée ne pouvoit estre régulièrement tenue que le dit sieur Poujaud étant du même avis, ils convinrent que le dit sieur Poujaud annonceroit de nouveau cette assemblée le dimanche suivant, 2 de ce mois, pour ce jourd'huy; qu'il fa en effet annoncée de cette manière au prône de la messe paroissialle, dimanche dernier, 2 de ce mois qu'il vient de faire sonner les cloches pour rendre l'assemblée plus notoire. Dans cet endroit, le dit sieur Poujaud nous a déclaré qu'il vient tout présentement d'aprendre que le dit sieur Arnou avoit fait passer, le 4 de ce mois, un avertissement chez tous les notables habitans de cette ville pour leur annoncer que l'assemblée en question se feroit dimanche prochain, 16 de ce mois que, quoique le dit sieur Arnou n'eut aucun droit ny qualité pour convoquer seul cette assemblée, le dit sieur Poujaud présumant que c'est l'effet d'une méprise de la part du dit sieur Arnou, désirant éviter tous chis-