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Titre : Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis / [Société des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis]

Auteur : Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis. Auteur du texte

Éditeur : Mme Z. Mortreuil (Saintes)

Éditeur : H. Champion (Paris)

Éditeur : A. PicardA. Picard (Paris)

Éditeur : Société des Archives historiques de la Saintonge et de l'AunisSociété des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis (Saintes)

Date d'édition : 1891

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32701443g

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32701443g/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 23398

Description : 1891

Description : 1891 (19).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Poitou-Charentes

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213968b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Avec les gens opposés à ses principes il employait d'autres moyens pour tes faire ployer sous son autorité; il trouvait des prétextes spécieux pour retarder la première communion de leurs enfants, ce qui les obligeait d'avoir recours aux curés voisins; en d'autres occasions, il ne publiait point leurs bans et ne trouvait jamais le temps de les marier, ou, s'il le taisait, c'était à des conditions analogues à ses vues, ou à l'intérêt de ses afndés on peut citer pour exemple un particulier qu'il fit obliger aux dettes que la veuve qu'il épousait avait contractées antérieurement avec un de ses partisans.

Ces troubles, ces désordres excitèrent enfin la réclamation la plus vive de la part des habitants qui ne s'étaient pas laissé capter, et l'on pensa à diminuer une autorité dont il résultait tant d'abus. La première démarche fut de remplacer le sieur Chollet 1, chirurgien, et autres confidents de l'abbé Poujaud, qui occupaient les places de marguilliers depuis 7 à8 ans. On leur donna pour successeurs des gens capables de s'opposer à ses entreprises et surtout au despotisme qu'il exerçait

1. Le 31 janvier 1772, par acte de Guignebert, Poujaud, prieur de Chassors, desservant la paroisse de Jarnac « par l'absence de M. le curé de ladite paroisse », et Jean-Louis Chollet, marguillier comptable de l'église de ladite paroisse, arrentent à Jean Ballet, l'alné, sergent royal, et Jeanne Sainsauve, son épouse, à Jean Ballet, le jeune, aubergiste, et Jeanne Forestier, son épouse, un emplacement de six pieds carrés dans l'église pour un banc et leur sépu)turc, dont a joui jusqu'à son décès Marguerite Maurin, leur mère, veuve de François Ballet, sergent royal, en vertu d'un arrentement du 6 mai 1752, reçu Gaboriau, notaire.

Le 25 février 1772, ils afferment pour 6 livres 10 sols de rente l'emplacement où était le banc de Poujaud du Nanclas x au-dessous de la porte du clocher dans la nef )) à Narcisse Leloir Estienne de L'Épine, intendant de la maison et affaires du comte de Jarnac, et Marie-Anne Richard, sa femme.Ce « sieur de Lépine » est ainsi qualifié, !e 15 juillet 1774, « Narcisse-François Leloire, sieur de Lépine, intendant de la maison de très haut et très illustre seigneur, monseigneur Charles-Rosalie Chabot, comte de Jarnac x, dans un acte du notaire Gaboriau, échange avec a Isaac de Bonnefoy de Bretauville, baron de Bonnefoy de Bretauville, des anciens barons du duché de Normandie, chevalier de Saint-Louis, ancien lieutenant des vaisseaux du roi, et Françoise-Madeteine Laisné, son épouse. »