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Titre : Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis / [Société des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis]

Auteur : Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis. Auteur du texte

Éditeur : Mme Z. Mortreuil (Saintes)

Éditeur : H. Champion (Paris)

Éditeur : A. PicardA. Picard (Paris)

Éditeur : Société des Archives historiques de la Saintonge et de l'AunisSociété des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis (Saintes)

Date d'édition : 1891

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32701443g

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32701443g/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 23398

Description : 1891

Description : 1891 (19).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Poitou-Charentes

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213968b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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continua à accorder aux Martel le titre de comte, même dans la Saintonge c'est ainsi qu'Armand Maichin écrit vers le milieu du xvn" siècle « Marennes est possédé à titre de comté avec l'estendue de son ressort par l'illustre maison de Martel, descendue de celle de Bacqueville en Normandie. » L'erreur de Maichin a été reproduite par le P. Anselme et les écrivains modernes qui ont parlé de Marennes.

Anne de Pons mourut en 1G11 le 16 juillet 1612, ses trois enfants se partagèrent sa succession Isaac Martel eut les terres de Marennes, Broue, Chessoul, Montaiglin, ainsi que l'île d'Aire Anne et Marie, ses deux sœurs, conservèrent la baronnie d'Oleron.

Isaac Martel épousa en premières noces Elisabeth Puchot de Gerponville et en secondes la veuve de Charles de La Mothe.Fou'qué, Elisabeth de La Cassagne, dame de Tonnay-Boutonnc. Il maria, en 1613, Gédéon, son fils aîné, à Elisabeth de La MotheFouqué, sa belle-fille.

En ce temps-là, le monastère de Notre-Dame de Saintes avait pour abbesse Françoise de Foix « Elle était, dit l'auteur de i'Htstotre de l'église santone, simple et modeste, communicative et gracieuse; elle charmait les cœurs, qui, sans résistance et sans peine, sympathisaient avec ses vues. )) Je suis bien forcé d'ajouter qu'à ces rares qualités elle joignait une fermeté toute virile et une inébranlable ténacité elle entreprit contre la famille Martel une lutte à outrance, tant pour soutenir ses prérogatives honorifiques, comme dame de Marennes, que pour s'opposer à ce qu'elle regardait comme des empiètements sur sa légitime autorité.

Les revendications féodales des abbesses de Saintes avaient donné l'éveil sur la nature et l'origine des droits des seigneurs de Marennes un de ces spéculateurs qui s'engageaient à poursuivre à prix d'argent la réintégration, au domaine royal, des biens illégalement ou abusivement détenus, Etienne Goutte, avocat aux conseils privés du roi, obtint qu'en vertu des lettres accordées le 24 septembre 1631, les seigneurs de Maronnes seraient tenus de produire leurs titres de propriétés, tant pour leurs terres de l'ile d'Oleron que pour celles de Marennes, y compris Broue, Chessoul et Montaiglin. En 1639. Gédéon Martel avait