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Titre : Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis / [Société des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis]

Auteur : Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis. Auteur du texte

Éditeur : Mme Z. Mortreuil (Saintes)

Éditeur : H. Champion (Paris)

Éditeur : A. PicardA. Picard (Paris)

Éditeur : Société des Archives historiques de la Saintonge et de l'AunisSociété des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis (Saintes)

Date d'édition : 1891

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32701443g

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32701443g/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 1891

Description : 1891 (19).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Poitou-Charentes

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213968b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Jacques de Pons traça l'enceinte de la ville qui, au xvi° et surtout au xvn" siècle, fut considérée comme un des ports les plus importants du littoral. L'esprit de l'époque était tourné vers les lettres grecques et latines aussi Jacques de Pons crut-il faire -passer son nom à la postérité en la nommant Jacopolis mais le souvenir de l'ancien donjon qui depuis cinq cents ans dominait la contrée était trop présent à l'esprit des populations, pour que l'ambitieuse dénomination de leur seigneur pût se graver dans leur mémoire la nouvelle ville conserva le nom de Brouage.

L'importance stratégique de Brouage pendant les guerres de religion est bien connue elle fut souvent l'objectif des efforts des deux partis en lutte, surtout lorsque, sous Charles IX. elle eut été transformée en véritable place de guerre. Nous n'avons point à retracer les combats qui, pendant plus de soixante ans, ensanglantèrent le territoire de Marennes; nous rappellerons seulement que; successivement dépossédé par les catholiques et par. les protestants qui lui refusaient le droit de conserver à Brouage un gouverneur de son choix, François de Mirembeau, fils de Jacques de Pons, se décida, à la sollicitation de son neveu Lansac, à abandonner sa ville au roi Henry III. Le 17 mars 1578 il cédait « ses châtellenies d'Hiers, Jacopolis-sous-Brouage, le hâvre dudit lieu, les marais salants, terrages de sel et autres droits Dj il devait recevoir en échange la terre de Mortagne-surGironde précédemment acquise de Laurent de Maugiron mais le baron de Mirembeau ne fut jamais mis en possession de Mortagnc; les gens de son conseil prouvèrent sans doute au roi qu'en rachetant Brouage il n'avait fait que rentrer en possession de partie des domaines engagés à la maison de Pons aussi quand François de Pons réclama l'exécution des conventions du 17 mars 1578, le roi lui accorda, à titre d'indemnité, par lettres du 30 juin 1584, la somme dérisoire de cinquante écus. Nous avons vu que François II, fils aîné de François le. de Pons et de Marguerite de Coëtivy, avait conservé les châtellenies de Broue, Chessoul et Montaiglin; il reçut de 1539 à '1558 \1 l'hommage de la plupart des fiefs relevant de sa juridiction féodale il épousa Catherine de Ferrières et laissa pour héritier Antoine de Pons, dernier représentant de la branche ainéc do

1. Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, t. Vf, p. 364. 2. Pièces justificatives, n° 103 et suivants.