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Titre : Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis / [Société des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis]

Auteur : Société des archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis. Auteur du texte

Éditeur : Mme Z. Mortreuil (Saintes)

Éditeur : H. Champion (Paris)

Éditeur : A. PicardA. Picard (Paris)

Éditeur : Société des Archives historiques de la Saintonge et de l'AunisSociété des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis (Saintes)

Date d'édition : 1874

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32701443g

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32701443g/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 23398

Description : 1874

Description : 1874 (1).

Description : Collection numérique : Fonds régional : Poitou-Charentes

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213950z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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APRÈS LE SIEGE.

Aussitôt après la capitulation de Saint-Jean d'Angély,on enleva de cette ville les poudres (pièce n" 1) et l'artillerie (pièce n" !!) on leva des deniers pour soigner les blessés (pièce IH) et des vivres pour l'armée (pièce n" IV); on confisqua même les biens de quelques habitants qui pactisaient avec les Rochelais révoltés (pièce n" V). Enfin, on se mit à raser les fortifications (pièce n" VI). Le bastion de la porte de Niort qui avait le plus souffert fut le premier démoli puis vint celui de la portéde Matha. Le baron d'Ambleville lieutenant général pour leroien Saintonge, Auniset Angoumois, eut co'n.mission de surveiller les travaux; mais il mourut dans le courant de l'année i621, et les officiers de l'Election, chargés d'exécuter les ordres du roi, mirent dans l'accomplissement de leur pénible tâche une lenteur telle qu'en 1622, au mois de juin, un an après le siège, le mur d'enceinte était encore debout. Un commissaire spécial., Antoine Morestin, fut envoyé. M y eut des résistances désespérées. Mille hommes, répartis sur les diverses paroisses de l'Élection, durent travailler à cette démolition. Ep outre, toutes les localités qui, directement ou indirectement, avaient favorisé la rébellion, furent contraintes d'y concourir selon leur importance et peut-être aussi suivant leur part plus ou moins grande dans la guerre. Ainsi, d'après des contrats passés par les divers syndics, TonnayCharente fut imposé à 50 brasses de démolition et son syndic, Sébastien Poitevin, dut payer à Antoine Gendré, entrepreneur, une somme de 200 livres, pour prix de l'exécution de la tâche; Cellefrouin paya aussi 72 livres pour 24 brasses; Fontevrault 60 livres Saint-Symphorien Authon Saint-Clément, Fontcouverte furent imposés de la même manière.

Ces diverses pièces officielles- et nous aurions pu en publier bien d'autres de ce genre serviront encore à confirmer le récit de.DanielManceau, et montreront qu'on doit ajouter foi entière, non pas toujours à ses appréciations quelque peu inspirées par l'esprit de parti, mais aux faitsdont il a été témoin.

<. François de Jussac, baron d'Ambleville, sg'' de S. Marsault.. V. p. 270. 49