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Titre : Les quatre soeurs / par Frédéric Soulié

Auteur : Soulié, Frédéric (1800-1847). Auteur du texte

Éditeur : Michel-Lévy frères (Paris)

Date d'édition : 1858

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31388513b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 307 p. ; in-18

Format : Nombre total de vues : 310

Description : Collection : Collection Michel-Lévy

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213604t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Vous le jeter, lui répondis-je, ah monsieur. non, non, attendez-moi là. je vous l'apporterai.

Il ne me remercia pas, mais je vis une larme tomber de ses yeux, et, je m'élançai avec rapidité. J'ouvris la petite porte du parc, je le franchis en quelques minutes, et ce ne fut qu'au moment où je fus près d'entrer dans la maison que je compris la difficulté que j'éprouverais à tenir l'imprudente promesse que j'avais faite.

J'entendis mon beau-père parlant vivement dans le salon; il venait d'arriver de Paris et semblait raconter un événement extraordinaire; car ma mère et mes sœurs l'interrompaient à chaque instant par des exclamations d'étonnement et de terreur, et plusieurs fois j'entendis mon beau-père s'écrier

Oui, ce sont des assassins, de véritables assassins! » Une pensée terrible se présenta sur-le-champ à mon esprit je m'imaginai qu'un crime avait du être commis aux environs de notre demeure, et que l'homme que j'avais rencontré dans le bois en était sans doute l'auteur. Je ne puis dire quel eirroi s'empara de moi à cette pensée il me sembla voir cet homme sur mes pas, cet homme armé, sanglant, défait. Sous l'impression de cette terreur, j'ouvris brusquement la porte et je me précipitai dans le salon. J'étais à la fois émue de la rapidité de ma course, de l'effroi que m'avait causé la rencontre de cet homme, de la découverte que je croyais avoir faite, et lorsque j'entrai si brusquement, il paraît que j'étais à la fois si pale et si troublée, que ma mère s'écria en me voyant

Qu'as-tu donc, Géorgina, et que t'est-il arrivé? Rien, dis-je en balbutiant, mais j'ai rencontré un homme dans la forêt.

Bah! me dit mon beau-père, est-ce une chose si extraordinaire 1

C'est que cet homme m'a fait peur.

Tant mieux, reprit monsieur. Malabry du même ton, cela vous corrigera peut-être de votre rage des promenades nocturnes.

Mais si c'est un assassin? lui dis-je.

M. Malabry se prit à ricaner en haussant les épaules. Il n'y a d'assassin que dans. votre tête.