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Titre : Les quatre soeurs / par Frédéric Soulié

Auteur : Soulié, Frédéric (1800-1847). Auteur du texte

Éditeur : Michel-Lévy frères (Paris)

Date d'édition : 1858

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31388513b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 307 p. ; in-18

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Description : Collection : Collection Michel-Lévy

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213604t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LES QUATRE SOEURS

INTRODUCTION

La mère et ses quatre filles ayant quitté le cabinet où nous étions, voici comment mon ami Trucindor me raconta cette histoire. Mais, avant d'ouvrir la barrière à ce long récit, avant de lâcher la bride à la prolixe fécondité de mon ami, je dos le présenter à mes lecteurs et leur dire quel est ce M. Trucindor, et comment il sciait qu'un monsieur, quel qu'il soit;. puisse s'appelèr Trucindor.

Lorsque nous étions tous étudiants en droit (car quel homme étant aujourd'hui ministre, agent de change, homme de lettres, fabricant de bonbons, ou toute autre chose, n'a pas été en ce temps-là étudiant en droit? ), donc, a cette époque, comprise entre, les années 1820 et )824, il y avait parmi nous uu jeune homme du nom de Féhx Mortand. !I était Normand, très-bien pensionné par son père, et avait quelques prétentions à être gentillatre. Féhx Moriand était un homme de cinq pieds six. pouces, très-carré malgré sa maigreur, tant sa charpente osseuse était solidement construite. H n'était ni beau, ni avenant, ni bien tourné, et la façon dont il s'liabillait cohtribuait beaucoup à faire ressortir ses désavantages physiques. Un habit étroit, et boutonné jusqu'au cou accusait la protubérance anguleuse de ses omoplates, les poignets bien serrés des manches exhibaient dans toute [cm- énonnitc

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