cesse tendu autour de vous; et je ne comprends pas comment moi, qui vis d'habitude parmi les hommes les ptus marquants, j'ai pu faire une pareille indiscrétion. Mais de quoi s'agit-il donc, monsieur?
–Mais de ces quatre lignes qui sont là entre filets comme pour attester tout haut ma bévue.
En effet, monsieur, je ne comprends pas.
C'est a peine si je l'ai compris et ç'a été à force de me creuser la tète que j'ai pu me rappeler comment cela avait pu arriver. Il est vrai que l'autre jour, chez Malabry, nous nous sommes occupés d'élections, que votre nom a été prononcé et qu'il n'y a eu qu'une voix sur votre compte, mais c'était pour vous demander s'il vous convenait d'accepter la candidature de notre arrondissement. Malabry est rentre dans son salon pour vous faire cette proposition; mais vous étiez déjà parti, et il a été convenu qu'il se chargerait de vous en parler avant tout. Probablement il n'a pu venir depuis deux jours. Je l'ignorais absolument, de sorte qu'hier, a une autre assemblée où se trouvaient les hommes politiques les plus éminents de la presse, me trouvant interpellé sur ce qui avait été fait dans la réunion Malabry, j'ai raconté ce qui s'était passé pour d'autres candidats; mais, dans la chaleur de l'improvisation, votre nom m'est échappe; j'ai dit ou je crois avoir dit que vous accepteriez; enfin, ce qu'il ya a de certain, c'est qu'à mon insu on s'est servi de cette confidence !.pour' publier le petit article que vous avez lu ce matin.
C'est fâcheux, je regrette.
Oh! je pais d'où le coup part je me rappelle maintenant que le rédacteur en chei~ d'un de nos meineurs journaux s'est récrié à votre nom, et qu'il a dit que vous étiez un homme très-convenable, parfaitement placé; ce qui est vrai, mais ce qui ne l'autorisait pas à faire une pareille déclaration sans-votre aveu.
-Eh bien! monsieur, le journal en sera quitte pour un désaveu de sa nouvelle.
Il le faut bien, dit Burac, puisque vous êtes décidé à ne pas vous mettre sur les rangs; car votre intention n'est pas de vous y mettre?
Je n'ai pas de parti pris a cet égard. 0,
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