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Titre : Les quatre soeurs / par Frédéric Soulié

Auteur : Soulié, Frédéric (1800-1847). Auteur du texte

Éditeur : Michel-Lévy frères (Paris)

Date d'édition : 1858

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31388513b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 307 p. ; in-18

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Description : Collection : Collection Michel-Lévy

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213604t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Du reste, une chose qui m'a toujours indigne contre les romanciers de métier, c'est leur ingratitude pour leurs propres héros. Lorsqu'ils en ont use et abusé pendant le nombre de pages nécessaire à la confection d'un ou de deux volumes, ils les logent tranquillement dans le bonheur ou dans la misère .pour le reste de leurs jours, comme si tout était fini pour un homme lorsqu'il a épousé son amoureuse, où qu'il a perdu une fortune mal acquise. Je ne ferai pas de même; je ne te dirai pas en quatre lignes,' comme tu serais capable de le faire, si on t'abandonnait le dénoûment de cette histoire

M. Malabry, ruiné, perdu de dettes et de débauches, fut trop heureux d'accepter une place de régisseur d'une sucrerie à la Guadeloupe, place que lui procura son ami M. Félix Morland, et où il n'eut pas le temps de perdre ses habitudes d'Europe, attendu qu'il mourut dans la traversée. » Les débris de'Ia fortune de Burac, sagement administrés par ledit Morland,'procurèrent une existence modeste à madame Malabry et à ses filles Cornélie, Lia. et Sophie, qui se retirèrent dans une petite ville de Normandie, près de leur sœur Géorgina, après-que, a

Tu comprends bien que si je Unissais ainsi tout d'un coup, et en disant la dernière vérité de toutes les vérités, il y a des gens qui lèveraient les yeux au ciel qui joindraient les mains et qui, en me rencontrant, me regarderaient avec un étonnement mêlé dé pitié, et je ne veux point du tout qu'it en soit ainsi.

Je continue donc mon récit; seulement je le renfermerai dans l'exposé d'un seul événement très-important, puisque je t'ai déjà instruit, sans y prendre garde, du sort des autres personnages.

Par mes soins, mais longtemps avant le résultat final que je t'ai dit.'la famille entière, c'est-à-dire madame Matabry et ses quatre filles habitaient une petite maisonnette à Gagny, petit village à quelques lieues de Paris, qui a cependant l'avantage d'être à la campagne, c'est-à-dire qu'il n'est pas à la mode, et n'est pas peuplé de villas, succursales des salons parisiens et de leurs mœurs.

On a la chance d'y habiter trois mois sans que tout le