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Titre : Les quatre soeurs / par Frédéric Soulié

Auteur : Soulié, Frédéric (1800-1847). Auteur du texte

Éditeur : Michel-Lévy frères (Paris)

Date d'édition : 1858

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31388513b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 307 p. ; in-18

Format : Nombre total de vues : 310

Description : Collection : Collection Michel-Lévy

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213604t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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blait percer Villiers jusqu'au cœur. Jules perdit toute présence d'esprit et cria d~une voix tonnante

Misérable fripon, je vous châtierai

Des dédains de madame Burac; ce serait trop injuste. Au fait, dit Jules qui se remit un peu, ce serait faire tort aux tribunaux, que de vous enlever à la justice. -Vous voyez, monsieur, que je ne fuis pas plus devant leur colère. Je puis être un fripon, c'est ce qui se jugera bientôt mais il manque un nom à ce que vous êtes. Vos propos sur une femme que vous avez crue sans défense, n'ont pas même la dignité d'une calomnie c'est, comme je vous le disais, le délit d'un laquais qu'on a chassé.

–Misérable! reprit Jules en menaçant Burac, qui le domina de son regard de fer. A ce moment Burac aperçut un homme à cheveux blancs, que je reconnus pour le vieil abolitioniste dont il avait exploité la philanthropie il alla droit à lui et lui dit à haute voix

De tous ceux qui sont présents ici, monsieur, vous avez plus qu'un autre le droit d'être mon ennemi. J'ai de grands torts envers vous, je les avoue tout haut et je vous en demande pardon; mais fussé-jele fripon qu'on dit que je suis, vous savez, vous, monsieur, qu'il n'est pas de mon humeur d'être un mari complaisant.

Burac s'arrêta et se retournant vers ceux qui écoutaient cette triste scène, il ajouta

Mais aurais-je été assez misérable pour le devenir, que je n'aurais pas pu profiter de cette position; ce monsieur a tout simplement menti. J'ai écouté, épié, surveillé, passé les nuits et les jours, car je n'ai pas l'habitude de jouer le rôle de dupe, et j'ai vu, entendu cet homme menacer ma femme de la déshonorer si elle .ne se déshonorait pas. Il a tenu parole.

Jules, suffoque de rage, ne put que balbutier ces mots A demain.

A demain, répondit Burac avec une satisfaction évidente.,

Dés que nous fûmes seuls dans un couloir, Burac me dit M'accompagnerez-vous demain?

Oui, lui dis-je en lui prenant la main et en la lui serrant de tout mon coeur.

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