Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 275 à 275 sur 310

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Les quatre soeurs / par Frédéric Soulié

Auteur : Soulié, Frédéric (1800-1847). Auteur du texte

Éditeur : Michel-Lévy frères (Paris)

Date d'édition : 1858

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31388513b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 307 p. ; in-18

Format : Nombre total de vues : 310

Description : Collection : Collection Michel-Lévy

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213604t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96%.


Venez, lui dit le comte, venez; je suis maintenant avec vous. Nous l'atteindrons, je vous le jure.

Lia prit son air le plus désolé, et répondit

C'est inutile, monsieur, dit-elle; je ne veux pas m'abaisser à lutter plus longtemps contre une femme qui n'a pas craint d'attenter à ma vie car cette voiture pouvait se briser et me'tuer. Je retourne à Paris; mais le monde saura ce qu'elle est, ce qu'elle a fait.

Il le saura, dit M. de M. je m'en charge.

11 fallut bien' que Lia remontât dans la voiture qui avait amené M. de M. la femme de chambre fut laissée pour ramener la calèclie.

Que dit-il durant cette longue route pour calmer la douleur de Lia, je l'ignore; mais à son arrivée chez elle, Lia était encore agitée, incertaine, inquiète elle hésitait, elle avait peur; mais elle ne pleurait plus.

Pour rappeler la comparaison que j'ai employée pour caractériser la marche de b ténébreuse intrigue qu'avait ourdie madame Del. contre les trois soeurs, je diraiamon lecteur: « Tu sais quelle était l'heure de Lia. Maintenant je vais te dire où en était Sophie.

Le matin même de ce jour qui ramenait Lia à Paris, on annonçait à Sophie la visite d'un monsieur, qui, matgré l'heure peu avancée de la matinée, s'obstinait à vouloir entrer.

Sophie ne faisait guère ni la grande dame, ni la jolie femme, quoiqu'elle eût pu avoir de justes prétentions à ce dernier emploi elle trouva donc ce monsieur étonnant, mais pas trop impertinent elle ne se désola pas surtout de ce qu'elle était surprise avant d'être en tenue complète de réception.

D'ailleurs, depuis deux ou trois jours que Brugnon était parti pour une petite maison de campagne qu'il avait louée, et dans laquelle il avait fait p&rter la plus grande partie de

Vt