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Titre : Les quatre soeurs / par Frédéric Soulié

Auteur : Soulié, Frédéric (1800-1847). Auteur du texte

Éditeur : Michel-Lévy frères (Paris)

Date d'édition : 1858

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31388513b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 307 p. ; in-18

Format : Nombre total de vues : 310

Description : Collection : Collection Michel-Lévy

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213604t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ques-unes de ces phrases qui me faisaient craindre que l'usage de l'opium ne se fût introduit en France, attendu qu'elles me paraissaient ne,pouvoir être que le résultat de cette espèce d'idiotisme, extatique où nous plonge la liqueur du pavot blanc; mais je ne sais par quelle convention particuière avec moi-même je m'étais convaincu qu'on écrit ces choses-là au risque de ce qu'elles peuverit devenir dans les mains du lecteur, sans pouvoir supposer un moment qu'on osât les dire de sa propre voix à un homme qui vous écoute de ses deux oreilles, qui vous regarde en face, et qui peut attester vous les avoir entendu dire. J'examinai donc plus attentivement mon pédant. C'était, somme toute, un monsieur assez beau, dont le visage pâle et profondément altéré, convenait également à un homme dont la jeunesse s'était énervée dans la débauche ou uétrie dans les rigueurs de l'abstinence ou de la macération. Sa narine large, et qui se gonllait à chaque aspiration comme le ilanc d'un soufflet, me faisait pencher pour-la première supposition., tandis que sa lèvre mince, courte et collée .a ses dents, me ramenait a la seconde. La solution du problème devait être dans le regard de cet homme, mais il restait insaisissable sous la paupière miclose dont il l'abritait.

Alors, désirant parler, afin de saisir ce regard révélateur, je répondis, en donnant a ma voix un peu de cette ondulation qu'affectait mon pédant

Oui, monsieur, la France a besoin d'hommes nouveaux pour de très-grandes et de très-nombreuses améliorations, et, sans parler de l'immense question des chemins de fer, de la non moins immense question de l'Algérie, il me semble que la simple question des bestiaux est d'une gravité et d'une étendue.

Je surpris mon homme au delà de mes désirs; il attacha sur moi un regard si étonné et si fixe que je le saisis en plein. Mon homme était louche Je le rcconuus alors c'était Brugnon, Brugnon que je -n'avais pas vu depuis l'école de droit, et qui, après avoir erré d'une étude d'avoué au Conservatoire de musique, puis du Conservatoire de musique à la rédaction d'uu journal d'agriculture, puis. du journal d'agriculture a une maison de commission pour les objets d'art et d'ameubIcmpQt, s'était enliu jeté dans l'exploitation poli-