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Titre : Les quatre soeurs / par Frédéric Soulié

Auteur : Soulié, Frédéric (1800-1847). Auteur du texte

Éditeur : Michel-Lévy frères (Paris)

Date d'édition : 1858

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31388513b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 307 p. ; in-18

Format : Nombre total de vues : 310

Description : Collection : Collection Michel-Lévy

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213604t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Eh bien! puisque vous voulez que je vous le dise, si vous voulez que l'enfant qui n'a pas déjeuné ne mange pas de confitures, mettez à leur place des macarons, ou. Ou?. fit la marquise avec un mouvement de tète superbe et en regardant le comte du bas en haut.. Ou des brioches, fit le comte en répondant par un malicieux sourire à c& fier regard, ou du pain bis. Il suffit, reprit la marquise, je vous comprends enfin. C'est entre nous une lutte qui date de Ibngtemps vous m'avez trop souvent annoncé ma défaite pour que je ne croie pas que vous vouliez assurer votre triomphe par la perte même de mon fils.

A cette rude apostrophe, le comte perdit l'impassibilité dont il avait fait preuve il se leva vivement, et, se posant comme un homme prêt à saluer pour sortir, il repondit gravement, mais d'un ton ému

Marquise, je passe pour un homme d'honneur parmi mes amis, et pour un ami dévoué parmi les gens d'honneur. Votre supposition est une accusation qui touche à cet honneur et à ce dévouement. J'ai voulu vous le prouver; vous y voyez une trahison je n'y puis rien faire; mais je vais me retirer, et, sans doute, vous obliger.

J'ai eu tort. j'ai eu tort, reprit la marquise en lui tendant la main, mais sans le regarder, préoccupée qu'elle était de la pensée et comme bien sure qu'il en fallait moins à M. de M. pour être ramené.

Il prit cette main et la garda dans les siennes; une larme coula des yeux de madame de Villiers, et le comte reprit avec un accent affectueux

Vous ne voulez pas qu'il parte?

Je l'ai trop longtemps éloigné de moi.

Eh bien, laissez-le-moi.

Oui. mais. lit la marquise 'à moitié vaincue. Le comte baisa la main de la marquise, et lui dit Je vous réponds de lui.

Puis if quitta le salon au moment où madame de Villiers allait rétracter cette espèce d'engagement, et se fit immédiatement annoncer chez Jules de Villiers. Mais avant de dire ce qui arriva de cette visite, nous devons raconter ce qui s'était passé entre madame Del. et l'auguste tenor.