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Titre : Les quatre soeurs / par Frédéric Soulié

Auteur : Soulié, Frédéric (1800-1847). Auteur du texte

Éditeur : Michel-Lévy frères (Paris)

Date d'édition : 1858

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31388513b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 307 p. ; in-18

Format : Nombre total de vues : 310

Description : Collection : Collection Michel-Lévy

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213604t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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vait rien 'de douteux, accompagné d'un coup de pouce au creux de l'estomac, qui voulait dire

Prenez garde, celui dont vous parlez vous entend. c Le ténor fut assez bête pour se retourner; et j'avais pris une figure de circonstance, lorsque le pédant s'avança, vers moi et me dit en me saluant

Monsieur Morland, je pense,?

Oui, monsieur je ne crois pas avoir l'honneur. M. Malabry vous cherche partout.

Merci, monsieur.

Je le saluai et passai.

Arrivé à l'extrémité de ce 'salon, je me retournai, et je vis mon pédant avec Malabry et lui parlant avec vivacité. Nécessairement il lui disait:

Je viens d'empêcher le ténor de dire une bêtise, et rompre les chiens [ en disant à ce monsieur que vous le cherchiez.

Je marchai droit aux interlocuteurs pour m'en assurer mais l'œil incertain m'avait dépiste, et lorsque je fus près d'eux, Malabry s'écria .très-naturellement

Où diable es-tu donc depuis une heure?

Mais où tu m'as laissé; je quitte ta femme à l'instant même.

Sais-tu la grande nouvelle? me dit Malabry sans avoir l'air d'avoir compris ma mauvaise humeur.

Non.

Il paraît que la chambre va être dissoute.

–Ëhbien?

Eh bien! il faut que tu arrives à la chambre. –Moi!

Oui toi; tu ne peux. pas attendre plus longtemps. Mais je n'en ai aucune envie.

Mon cher, me dit Malabry d'un ton doctoral, la prude-

rie, en fait d'ambition, est tout à fait une chose passée de mode'; le temps est venu où chacun doit avouer ses prétentions tes droits sont incontestables il n'y a que toi qui pourrais en douter.

Moi mon cher Malabry.

Ecoute, ce n'est pas ici le lieu de te faire part de mes projets mais viens diner demain chez moi, tu y trouveras