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Titre : Les quatre soeurs / par Frédéric Soulié

Auteur : Soulié, Frédéric (1800-1847). Auteur du texte

Éditeur : Michel-Lévy frères (Paris)

Date d'édition : 1858

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31388513b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 307 p. ; in-18

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Description : Collection : Collection Michel-Lévy

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213604t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Vous le connaissez, vous? lit le journaliste d'un air de dédain.

Beaucoup mieux que vous, car je n'en dis rien. Et avec ces paroles il lit une prodigieuse grimace, et désigna.Lia du regard à M. de Gorgerin.

Celui-ci ouvrit de grands yeux, regarda Lia d'un air stupéfait, et reprit immédiatement

En effet, il est inutile d'en dire davantage.

Ce petit manège n'avait point échappé a Lia, elle se tourna vers sa sœur Sophie comme pour lui demander ce que cela voulait dire. Sophie la regardait de. son côte d'un air d'étonnement bien réel, et elle lui dit d'une voix basse Bail! est-ce que c'est ton mari?.

Mon mari? reprit Lia dans un premier mouvement d'indignation. Mais elle n'avait pas achevé de prononcer ce mot que l'évidence du fait sembla lui apparaître soudainement elle porta autour d'elle un regard inquiet, et vit que tous les yeux l'observaient curieusement. Le gros cousin la sauva, et, se plaçant brutalement devant elle, il cria d'une voix formidable

Voyons, qui est-ce qui fait une partie de loto? L'accent était si impératif qu'il rompit le charme, et qu'on laissa Sophie et Lia seules un moment.

Quoi! ce serait Varnier? reprit Sophie.

C'est impossible, lui dit vivement Lia, qui, en même temps qu'elle parlait ainsi, voyait surgir devant elle toutes les raisons qui devaient l'assurer de la vérité de ce malheur. C'est vrai tu devrais le savoir, toi dit Sophie et, sans pousser plus loin la reconnaissance, elle se leva pour organiser son loto.

Lia s'excusa de n'y pas prendre part, et se hâta de regagner la solitude de sa maison pour y avoir une entrevue solennelle avec elle-même, et se tracer la marche qu'elle devait suivre dans cette nouvelle douleur.

Le premier mouvement, le mouvement parti de la nature et qui n'avait pas encore subi la discussion de la meilleure manière de procéder, selon la résignation et le dévouement qui sont le partage de la femme en ce monde, ce,premier

mouvement fut d'avoir une explication franche et formelle avec son mari. Mais Lia ne s'était pas arrangé une âme me-