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Titre : Les quatre soeurs / par Frédéric Soulié

Auteur : Soulié, Frédéric (1800-1847). Auteur du texte

Éditeur : Michel-Lévy frères (Paris)

Date d'édition : 1858

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31388513b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 307 p. ; in-18

Format : Nombre total de vues : 310

Description : Collection : Collection Michel-Lévy

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213604t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Nous partîmes enfin et nous arrivâmes bientôt chez Georgina. Madame Matabry voulait que j'avertisse sa fille; j'insistai pour qu'eue.montât sur-le-champ. J'ouvris la porte de l'appartement de Géorgina, qui, fatiguée encore du voyage, s'était couchée sur un divan, et je lui dis tout haut Voici votre mère, Géorgina.

Elle se redressa comme frappée d'un coup électrique, et resta un moment tremblante et éperdue. Madame Matabry, a, son tour, frappée de l'immobilité de sa fille, s'arrêta sur le seuil de la porte. Elle crut que Géorgina la considérait avec colère, tandis que la pauvre enfant sentait ses genoux fléchir sous elle. La force manqua à madame Malabry, qui tomba sur un siège en murmurant doucement

Géorgina

Celle-ci, comme si cette voix eut délié la terreur qui l'attachait à sa place, se précipita vers sa mère. Quand je les vis dans les bras l'une de l'autre, je sortis. Je savais tout ce qu'elles pouvaient avoir a se dire mais les paroles d'une, mère à sa fille doivent être pudiquement enfermées entre elles.

Je rentrai une heure après. Toutes deux vinrent a moi, reconnaissantes et heureuses. J'avais passé tout le temps que je les avais laissées seules à inventer un moyen délicat de leur rendre service, et après les premières paroles, je leur dis Du reste, je dois vous apprendre une chose qui n'étonnera pas madame Malabry, qui doit se rappeler les liens qui unissaient mon père a M. de Mandres. M y a deux ou trois mois, en parcourant les papiers de mon père, j'ai trouvé un titre de créance de M. de Mandres, qui avait sans doute été oublié par celui-ci, et qui me constitue votre débiteur d'une somme.

Géorgina m'interrompit avec un sourire d'ange. Ce n'est pas bien ce que vous faites la, monsieur Morland, me dit-elle, et si vous aviez entendu notre conversation, vous vous seriez épargné ce gros mensonge. La manière dont elle prononça ce dernier mot avait un accent si gracieux, si doux, si agaçant, qu'il me ravit. Comment? lui dis-je, un mensonge!

Monsieur votre père ne devait pas d'argent au mien; et si cela eût été vrai, M. son fils, que nous connaissons pour uo 10.