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Titre : Les quatre soeurs / par Frédéric Soulié

Auteur : Soulié, Frédéric (1800-1847). Auteur du texte

Éditeur : Michel-Lévy frères (Paris)

Date d'édition : 1858

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31388513b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 307 p. ; in-18

Format : Nombre total de vues : 310

Description : Collection : Collection Michel-Lévy

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k213604t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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père, j'entendis que celui-ci lui disait qu'il désirait le présenter à madame Malabry, et je retournai intrépidement dans le salon. Il y était déjà lorsque je parus. Il me salua à peine, et ne parut faire nulle attention à moi; ceci me conhrma dans la pensée que j'avais eue.

Cependant, il faisait l'aimable et causait avec ma mère, avec M. Malabry, de si bonne grâce, et avec tant de raison, de gaité, que tout le monde paraissait ravi de lui, et que, lorsqu'il se retira en demandant la permission de revenir, elle lui fut accordée avec un véritable empressement. J'avais trop compté sur moi durant une demi-heure qu'avait duré cette épreuve, je ne trouvai pas un mot pour l'atteindre, pour le blesser j'étais furieuse contre moimême.

Je n'écris pas un roman, je dis une histoire qui est la mienne, et. si elle est semée (~'inconséquences et de choses peu convenables, c'est que je ne cherche pas à séduire, mais à me montrer telle que je suis et si tout ce que j'ai déjà dit a suffi pour me faire connaitre, on s'étonnera sans doute moins de la résolution soudaine que je pris. Tandis que Victor prenait congé de ma mère et de mes sœurs, je ,sortis et j'allai jusqu'à l'antichambre où j'étais sûre que M. Malabry n'accompagnerait pas M. Victor, car il était occupé à une partie de wisth et, au moment où il passait, je l'arrêtai et je lui dis d'une voix tremblante d'émotion et de colère

Je suppose, monsieur, que maintenant que vous allez épouser madame Del. vous n'avez plus besoin de ma lettre pour me faire sentir mon impertinence; j'espère donc que vous trouverez un moyen de me faire parvenir ce Mnet: En parlant ainsi je lui tendais sa lettre, tt ta prit machinalement, tant il semblait stupéfait de ce que je lui disais; il y porta les yeux, et son étonnement parut se changer en épouvante.

Quoi! s'écria-t-il, cette lettre vous a été adressée et vous y avez répondu?.

-Vous le savez bien.

11 la froissa dans ses mains avec rage et s'écria Oh! l'indigne l'infâme

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