Le théâtre représente une misérable auberge comme on.en trouve sur les chemins écartes; un rameau de pin desséché la distingue seule des autres maures. Des poutres du plafond, brunies par la fumée, pendent divers ustensiles déménage; quelques chaudrons luisent sur les planches des paysans et des paysannes attablés se livrent à leur grossière joie rustique; le vin leur a monté à la tête et ils voudraient danser pour finir la soirée gaiement. Mais pour danser, il faut de la musique, il faut un ménétrier lusse sur un tonneau et battant du pied la mesure, raclant du violon ou pressant sous son bras le sac de cuir de la musette. Comme les femmes se dépitent, un son uasillard et discord se fait entendre dans le lointain; le son s'approche, c'est une vielle qui grince, tournée par un vielleur ambulant. Bon s'écrient les paysans, on ne
ACTE H!