SCENE VI I
a Tu danseras donc toujours? dit-elle a GiscHe, le soir. le matin. c'est une véritable passion. et cela, an lieu de travaiUcr, de soigner )c ménage. « EUe danse si bien, dit Loys à Berthe.
« C'est mon seul plaisir, répond GiseUe, comme lui, ajoute-t-eUe en montrant Loys, c'est mon seul bonheur
« –Bah! dit Berthe. Je, suis sure que si cette petite folle mourait, elle deviendrait Witi et danserait même après sa mort, comme toutes les filles qui ont trop aimé le bal
« Que voulez-vous dire? s'écrient les jeunes vendangeuses avec effroi, en se serrant les unes contre les autres. ))
Berthe, alors, sur une musique lugubre, semb)e dépeindre une apparition des morts revenant au monde et dansant ensemble. La terreur des villageoises est à son comble. Giselle seule en rit, et répond gaiement à sa mère qu'elle est incorrigible, et que, morte ou .vivante, elle dansera toujours.
« Et pourtant, ajoute Berthe, cela ne te vaut