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Titre : Bulletin historique trimestriel / Société des antiquaires de la Morinie

Auteur : Société des antiquaires de la Morinie. Auteur du texte

Éditeur : Chanvin fils, impr. de la société (Saint-Omer)

Éditeur : Société académique des antiquaires de la MorinieSociété académique des antiquaires de la Morinie (Saint-Omer)

Date d'édition : 1907

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34429398k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34429398k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 9911

Description : 1907

Description : 1907 (VOL12)-1911.

Description : Collection numérique : Fonds régional : Nord-Pas-de-Calais

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k208449m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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rons seulement de vous y marquer que nous tâcherons de mériter tousjours de plus en plus l'honneur de vostre protection par nostre soumission à vos ordres, vous assurant.

Le même jour, sans doute, il écrivit à Madame de Chauvelin

Sans date.

Madame, Monsieur Chauvelin aiant bien voulu nous permettre de constater la mémoire du sacre du Roy par quelques médailles convenables au sujet, nous prenons la liberté de vous présenter une de ces médailles, pour conserver, avec nous, la mémoire de cette auguste cérémonie. Nous sçavons, Madame, que le présent par luy même n'est point digne de vous être offert, mais nous espérons que, vous arrêtant plus à la grandeur du sujet qui y donne lieu, qu'à la matière qui le compose, il ne vous sera point désagréable.

Nous avons l'honneur.

A cette gracieuseté échevinale M. de Chauvelin répondit par le billet suivant

A Amiens, ce 10 décembre 1722.

Messieurs. J'ay trouvé ici à mon retour d'Arras la lettre que vous avés bien voulu prendre la peine de m'écrire le 4 de ce mois. On ne peut être plus sensible, que je le suis, à la nouvelle marque que vous y avés jointe de votre attention pour moy. Je la reçois avec une vraye reconnoissance, et je vous assure que je rechercheray toujours avec grand plaisir les occasions de donner à connoitre a votre compagnie et à chacun de vous en particulier, qu'il ne se peut rien ajouter aux sentimens d'estime et de considération avec lesquels.

CHAUVELIN.

Madame de Chauvelin ajoute ces lignes insérées dans la lettre de son mari.

La riche médaille dont il vous a plu de me favoriser,