L'OfficiaI~ et le Promoteur" de la Cour de Thérouanne prenaient vraiment trop de soin de leurs protégés, Ne venaient-ils pas, pour. de si, misérables causes, de menacer'd'excommunication le Lieutenant du Bailli, leMayeuretlesEchevins? Là-bas a Gravelines, un conflit s'était élevé entre )e fermier du s/)ee/'e;)<tf; et des ))ourgeois'de_ SaintOmer, qui se trouvaient inquiétés dans leurs privilèges, sous prétexte qu'ils faisaient entrer .en' franchise plus de harengs en caques qu'ils n'en avaient
le droit..
Enfin la diplomatie des représentants du Magistrat venait d'être mise n une rude épreuve par suite d'un édit duca) qui avait eu la prétention d'appeler :à l'armée tous les détenteurs de fiefs et d'arrière-nets des châteaux royaux, contrairement aux privilèges de la ville qui exemptaient les bourgeois de l'appel, le seul cas excepté de l'envahissement du territoire. Déjà les édiles voyaient avec effroi s'accumuler, avec les pièces de ces procès, les rapports des messagers envoyés auprès des Cours d'où ils ressortissaient, tant à Paris qu'a Bruxelles, Montrëuil, Thérouanne, ainsi qu'aux différentes étapes de Monsei.gneur le'Duc de Bourgogne.
Et voilà que ce Chanoine venait, par son entreprise sournoise, enchevêtrer encore la trame dans laquelle ils se débattaient péniblement!
C'en était vraiment trop! Cependant il n'y avait pas à reculer, et l'/t;!i.s de Afats~e Baf~ôts /e Be~/un vint grossir les dossiers des litiges en cours.
A vrai dire, Maitre Baugois n'était ici que l'instrument de la communauté des chanoines mais, s'il ne 1. M:HsU'eJehan Fourneau.2. MnistTcCotnrtr'icat't.,
3. DroLt sur rentrée .des harengs. Cf. Compte de t'argcntier t465-'
tiC, f" 77 y.