« nous a esté exposé, comme au mois de février dernier
« les commissaires, en hesoingnant de par nous au renou<( ve!!ement de la Loy de lad. ville, les ayent commis aux « estas et oflices susd. pour l'année présentement cou« rant, et pour l'exercice d'iceulx ont esté constrains, « meismement led. Bournel, mayeur, qui auparavant <( tenoit sa résidence en sa maison aux champs, où il (( vivoit à son plaisir et à gracieux et raisonnable pris, « l'a {dûj déiaissier et habandonner, et avec sa femme, « enfï'ans et famiUe soy venir tenir aud. Saint-Omer, « ouquel lieu, pour soy léaulment aquitter ou bien et « prouftit de nous et de nostred. ville, ilz se trouvent en « grand soing, labeur et traveil, et aussy en grand chierté « de despense Et combien qu'iix et chacun d'eulx en « estat, entendissent avoir et percevoir les anciens gaiges, « droitz, prouMz et émolumens d'ancienneté ordonnez et « appartenans ausd. estas et oflices, et telz dont ontjoy «leur prédécesseurs en iceulx, et sur cest espoir les ayent « acceptez touttevoyes, ilz ont depuis esté avertiz que <( par nostre ordonnance l'en (sic) a restraint et diminué « lesd. gaiges et prouffiz, assavoir de l'estat de mayeur « quarante livres, etc.
« Qui leur tourne non seullement à charge, dommage
« etintérest.mais aussi peult sembler à honte et des« honneur, sy nous supplient.
«, Savoir faisons que nous, ces choses considérées. « avons. octroyé, consenti et accordé. de grâce éspé« cial par ces présentes, qu'i)z et chacun d'eulx en son « estat. et leurs successeurs en la loy et odices.susd., « tant qu'il nous plaira et jusques à nostre rappel, pren« dent, ayent et perçoivent par chacun an les plains et « entiers gaiges, droitz, proufIitz et émolumens tant d'ar« gent, de vin, de cire que autres, à leur estas et oflices « d'ancienneté ordonnez, accoustumez, et appartenans, et a tetz, et en la manière que en ontjoy leur prédécesseurs « ausd. estas et offices, auparavant lesd. restrictions ou « dinunution dessuz déclairées.
ArcA. munie. S<-0mer, B. CXXI, 7. Orig. parch. sc.