PIECES JUSTIFIFICATIVES
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3IjniHeH675. Le~-c du Magistrat de Saint-Omer ci M. de Ze;;<'e, a</e;t/ de la ville ci Bruxelles, le p?'tf!7)< de /ay)sme~e aH.r principaux professeurs de médecine de /'t/ersf/<' de Louvain, les mento/t'es d/'es~cs par les médecins de &<;7!OH)cr ~u;- l'épidémie qui sévit e/t ce /Home;d dans /a ville, avec !U!e de/xafide de cofMtd/M/ton sur le /a;7en'ey!< f/H'f'/ co;t;)/e/ d'appliquer.
S' Omcr le xxxi d':ionst (sic) 1675.
A de Zeurc.
Monsieur,
Les mortes fréquentes qui arrivent en ceste ville par
'certainnes ficbvres malignes qui y régnent et les plaintes qu'aucuns nous ont faicts de la différente conduite des médecins pour la guérir et de ce qu'ils se servent de quelques médicaments que l'on veut dire n'estre de plus en usance de approuver nous aiantobleigié de prendre cognoisance du faict par les descriptions de la maladie qu'avons exigé des médecins avecq déclaration des remèdes dont ils se servent pour )a guérir, et désirans d'estre appaisé de leur conduicte et pourveoir autant que se peut à la conservation de la santé du peuple, nous n'avons pas trouvé melicur expédient pour cela que d'en'voier lesdites descriptions et déclarations à quelques professeurs en médecine de l'Université de Louvain aïïin d'avoir leur advis par escript, mais comme nous n'avons pas sceu les cognoistre icy de nom, nous avons trouvé bon de vous envoier le tout avec une lettre pour adresser à deux ou trois de premiers médecins de Louvain dont pourrez scavoir les noms et faire la superscription qu'il conviendra a ladite lettre, et nous procurer ensuite qu'il nous tiendent leurs advis moyennant ung honnoraire raisonable, nous croyons que vous voudrez bien prendre ceste peine sous asscnrancc que vous en aurons bon gré et serons actendans vostre response pour en scavoir des nouvelles. Nous vous demandons la poursuittc des affaires que nos députez vous ont laissé surtout celle concernant le règlement prétendu par les militaires, etc.
1. Lisez juillet. Il y a ici erreur matc'riene.