La tapisserie de Tobie devait être mise à t'aques et a t'Assomption et rester en place la première fois jusqu'à la dédicace de l'église et la seconde fois jusqu'après la foire de S' Miche). On ne. sait à quelle époque elle disparut.
Mais, dans une vente récente, celle de la collection Polovtsoff, on a adjugé' à M. van der Straten, demeurant à Amsterdam, pour le prix de 24.700 francs, une tenture comprenant six panneaux de tapisserie flamande de )a Renaissance représentant l'histoire des deux Tobie. Il est vraisemblable que c'est là t'ancienne tapisserie donnée au chapitre de Saint-Omer par le chanoine Cousin. Il y a lieu d'observer toutefois que la tenture ne semble pas complète, car il y avait à l'origine huit panneaux, et il est probable que, au siècle dernier, les deux qui manquent se trouvaient dans la chapelle du couvent des.Ursulines a SaintOmer, ou la tradition veut qu'une tapisserie de haute lisse qui t'ornait provienne de la tapisserie de Tobie
M. le Secrétaire généra) a bien voulu demander la communication du catalogue illustré de la collection A. Potovtsot). On y voit la reproduction d'un des morceaux de la tapisserie et, p. 45, la description suivante
reM<tt)'e e)t «HCteM)!e <ft~tssf)'«* lie /(f~'(CMttO)t /!(t))!(K~t; < t<M <C)!!pS t!c la Renaissance
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& 228-233. Cette tenture comprend une suite de six pièces « offrant des épisodes de l'histoire des deux Tobie d'après « l'Ancien Testament. Chacune de ces tapisseries est encadrée « d'une large et riche bordure offrant sur fond jaune d'or des
« arabesques a fleurs et fruits, des rinceaux à cariatides et des « medaHions à paysage ou personnages.
«Haut.3'"35.
« Larg. 2'"53 2~55 3'"20 3"'90 3'"92 5"'30. » ). Vacation du 4 décembre ~909 a la galerie Georges Petit. 2. M. Eudes dans ses 7!<;c/te)'c/<es e'ft/nto!o~t~[(es, etc., sur !(t UtHe
de Satttt-OtMC)' /.Uen:. des A ntiq. de la .~oi'«tte, t. H, 2' partie, p. 87), mentionne cette tapisserie comme existant en ')834 dans la chapeDe des Ursulines, mais il semble penser qu'elle était )a tout entière, tandis qu'en réaiitu ces religieuses n'en possédaient qu'une partie [DËSCUAMPS DE PAS, lac. Ctt.