salaire l'intervention de ces employés dans les préparatifs des cérémonies ordinaires du culte était considérée comme une charge 'gratuite, qui avait par ailleurs sa large compensation.
Les assignations que le clocqueman pouvait avoir à adresser aux bourgeois ou habitants de la ville en' paiement de salaires, étaient de la compétence du Magistrat celui-ci se réservait ainsi un contrôle efîectif sur les abus qui pouvaient intervenir. La question du salaire de nos employés se complètera utilement par l'exposé de quelques détails sur les recettes extraordinaires qui leur provenaient des sonneries officielles que la ville faisait, effectuer. Le clocqueman de Saint-Denis figure chaque année au compte de l'argentier, pour la sonnerie des- cloches des œuvres et du guet, pour une somme de quatre livres au commencement du quinzième siècle, de huit livres au seizième, de douze et enfin de vingt aux dix-septième et dix-huitième.
Le clocqueman de l'église Collégiale, pour la sonnerie de la Verde Cloche c~'as la VHareftenne ou tVan~'enne, reçoit xx s. par an au xv. siècle, somme qui monte plus tard jusqu'à LX.s.
Quant à celui de Sainte-Aldegonde, le service qu'il doit à la ville pour le signal de l'ouverture et de la fermeture des portes est purement gratuit.
Enfin, les clocquemans des cinq paroisses, de Sainte-Aldegonde, Saint-Sépulcre, Sainte-Marguerite, Saint-Jean et Saint-Martin-en-Lisel, durent, à partir de 1690, outre la redevance signalée plus haut relative à l'entretien des horloges, contribuer chacun pour quatre livres au paiement d'une somme de vingt livres qui s'ajoutait à celle fournie par le Magistrat au sonneur .du guet.