JaES GbOCQUEM~WS
A SAÏNT-OMER
(Communication de M. J. DE PAS, secrétaire-générai).
Bien que paraissant avoir du dépendre uniquement du clergé et de l'administration paroissiale, les modestes fonctionnaires qu'étaient les clocquemans étaient sous la tutelle directe du Magistrat c'est de lui qu'ils tenaient leur 'nomination et les conditions de. leur admission la réglementation de leur office émanait de l'autorité échevinale il n'est donc pas étonnant que ce soit dans les archives de la ville que l'on trouve les documents qui les concernent. Cette dépendance, qui peut trouver son explication dans les exigences de la police, se comprendra mieux si l'on examine en détail les fonctions d'ailleurs assez complexes du clocqueman. En analysant les différentes commissions délivrées par le Magistrat pour cet office, commissions -que l'on trouve assez nombreuses dans les Archives Municipales, disséminées soit dans des liasses, soit dans les registres aux délibérations du Magistrat, on peut arriver à définir chacune de ces attributions on y trouvera en particulier quelques curieuses prescriptions qu'il est intéressant de noter, sans toutefois s'y appesantir plus que ne le comporte l'importance du sujet.
Remarquons en passant qu'il ne s'agit ici que des