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Titre : L'oeuvre du comte de Mirabeau / introd., essai bibliographique et notes par Guillaume Apollinaire

Auteur : Mirabeau, Honoré-Gabriel Riquetti comte de (1749-1791). Auteur du texte

Auteur : Pierrugues, P (Le Chevalier). Auteur du texte

Éditeur : Bibliothèque des curieux (Paris)

Date d'édition : 1921

Contributeur : Apollinaire, Guillaume (1880-1918). Arrangeur. Notes éditoriales

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39112616h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 287 p. : portr. de Mirabeau ; 23 cm

Format : Nombre total de vues : 292

Description : Collection : Les maîtres de l'amour

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k206962n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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catalogue des femmes célèbres, à la suite des fragmens des illustres Grecques, qui ont écrit en prose (~). Les Juifs, les Grecs, les Romains, tous les peuples de l'Europe moderne ont eu des femmes savantes. Il est donc étonnant que divers préjugés contre la perfectibilité des femmes se soient établis sur le prétendu rapport de l'excellence de l'homme SMA* la femme. Plus on approfondit ce fait si singulier (car il Fest infiniment que l'objet de l'adoration des hommes soit par-tout leur esclave), plus on remarque qu'il est principalement fondé sur le droit du plus fort, i'influence des systèmes politiques, et sur-tout celle des religions; car le christianisme est la seule qui conserve à la femme, d'une manière nette et précise, tous les droits de l'égalité.

Je n'ai nulle envie de recommencer les discussions que Pozzo a peu galamment appellées paradoxes dans son ouvrage intitulé La femme meilleure ~c l'homme. Mais il est si naturel, quand on considere le prix de ce don du ciel qu'on appelle la beauté, <"e se pénétrer de cette vive et touchante image, qu'on en devient bientôt enthousiaste et lorsqu'on lit ensuite les livres saints, on n'est plus étonné que la femme soit le complément des œuvres de Dieu qu'il ne l'ait produite qu'après tout ce qui existe; comme s'il avoit voulu annoncer qu'il alloit clore son ouvrage. sublime par le chef-d'œuvre de la création. C'est dans ce point de vue, plus religieux que philosophique peut-être, que je veux considérer la femme. Ce n'est pas avec impétuosité que l'univers a été (t) n a publié séparément les fragments de Sapho, et les éloges qu'elle a reçus.