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Titre : L'oeuvre du comte de Mirabeau / introd., essai bibliographique et notes par Guillaume Apollinaire

Auteur : Mirabeau, Honoré-Gabriel Riquetti comte de (1749-1791). Auteur du texte

Auteur : Pierrugues, P (Le Chevalier). Auteur du texte

Éditeur : Bibliothèque des curieux (Paris)

Date d'édition : 1921

Contributeur : Apollinaire, Guillaume (1880-1918). Arrangeur. Notes éditoriales

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39112616h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 287 p. : portr. de Mirabeau ; 23 cm

Format : Nombre total de vues : 292

Description : Collection : Les maîtres de l'amour

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k206962n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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lorsqu'il a été immédiatement provoqué par un outrage violent à la pudeur.

Et malgré des défenses si positives et des punitions si sévèrement exprimées par des lois civiles et canoniques, nous voyons de nos jours une pareille monstruosité exister encore, et cela dans la ville par excellence, dans cette Rome, le centre de la chrétienté

Voyez plutôt ces malheureux Italiens, pour qui le farniente est le premier des besoins, entrainés par la superstition ou une cupidité barbare, se livrer au fatal couteau qui doit les priver des précieux trésors de la vie, pour se donner un misérable filet dp voix!

Allez à la Chapelle Sixtine, aux deux grands jours de la Semaine Sainte, entendre ces admirables accords de voix choisies, cette sublime et céleste harmonie qui vous transporte, qui vous ravit, mais dont les sons divins cessent à l'instant de vibrer dans l'âme de tout être sensible qui les entend, et n'y laLsse plus.qu'une pénible impression, alors qu'on pense que ces voix se claires, si argentines, si mélodieuses, sont obtenues aux dépens de la postérité. Quel scandale odieux ii révolte la nature.

Mais la magie d'une belle voix est-elle donc si puissante et le chant possède-t-il une tout autre vertu que la simple prière? On le croirait, puisque les sons de la musique délicieuse qui, dans la Chapelle Sixtine, enchantent l'oreille de mille amateurs, après avoir cessé, continuent à vibrer encore dans leurs âmes, tandis que les prières et les plaintes que profère le prophète en récitant le sublime 7)//sereye, ne les touchent nullement. Et voilà pourquoi sans doute, pour apaiser la Divinité, on chante toujours à l'Église et a l'Opéra.

SUR LE BËHÉMAH

Mot hébreu qui signifie yu/?:en<a, ~HC~rHpM~'a et,par extension, 6es~'a/i'<e.

I. « /~MnM suffoquants, FAUN1 FICARII. o

Saint Jérôme, dans son commentaire sur Jérémie, ch. 5o, v. 3(), donne aux faunes l'épithète de jicarii, qui avaient des figues. Il faut conjecturer que, par ce mot, ce Père de l'Église