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Titre : L'oeuvre du comte de Mirabeau / introd., essai bibliographique et notes par Guillaume Apollinaire

Auteur : Mirabeau, Honoré-Gabriel Riquetti comte de (1749-1791). Auteur du texte

Auteur : Pierrugues, P (Le Chevalier). Auteur du texte

Éditeur : Bibliothèque des curieux (Paris)

Date d'édition : 1921

Contributeur : Apollinaire, Guillaume (1880-1918). Arrangeur. Notes éditoriales

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39112616h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 287 p. : portr. de Mirabeau ; 23 cm

Format : Nombre total de vues : 292

Description : Collection : Les maîtres de l'amour

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k206962n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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<t Dieu créa l'homme à son image; il le créa mâle et femelle. »

« Si Dieu ou les Dieux secondaires créèrent l'homme mâle et femelle à leur ressemblance, il semble en ce cas que les Juifs croyaient Dieu et les Dieux mâles et femelles. On a recherche si l'auteur veut dire que l'homme avait d'abord les deux sexes, ou s'il entend que Dieu fit Adam et Ève le même jour. Le sens le plus naturel est que Dieu forma Adam et Ève en même temps; mais ce sens contredirait absolument la formation de la femme faite d'une côte de l'homme longtemps après les sept jours. ? (Voltaire, /)<c<ion/!a/re/)/i<7o~op/!«7HC, art. Genèse.)

Malgré ce raisonnement si serré, si judicieux de Voltaire, comment ne point croire à la création d'Adam et d'Ève en même temps, au même jour, le sixième du monde, lorsque la Vulgate et toutes les versions qui se sont faites sur le texte hébreu, disent si positivement au chap, J, v. 27, que Dieu les créa homme et femelle, yH<MCH/M~H etyœ/H/na/H creavil EOS? Cependant il est évidemment clair que par ce passage (La Bible anglaise l'interprète de la même manière « ~/o/e an</ female crealecl HE THËM n) il faut entendre qu'Adam a dû être créé androgyne, puisque Dieu, jugeant qu'il n'était pas bon que ~iO/?!MeyH< seul, ne forma la femme qu'à la fin du septième jour, d'une des côtes qu'it tira d'Adam pendant le sommeil divin où il l'avait plongé. (Ce/t.,rhap. U, v. t8, 21, 22). Mais, si Adam avait le sexe double, comment a-t-il fait alors pour se faire des enfants à lui-même? Comment mettre en harmonie ce passage de la Genèse avec la manifeste contradiction qu'il paraît impliquer? Cette question embarrassante a fait suer bien des pères de l'Église, mais saint Thomas d'Aquin (()M6E~ cap. i et seq.) plus malin ou plus inspiré que ses confrères, l'a résolue sans difficulté, en assurant que les hommes se faisaient, dans l'état d'innocence, par l'intuition des idées ou d'une manière spirituelle, comme par l'endroit dont parle Agnès dans l'École des Fe/Mwes, en prétendant que les parties de la génération ne sont venues aux hommes qu'après le péché, comme les marques perpétuelles de la désobéissance du premier Et qu'on ne soupçonne pas l'ange de l'école de déraisonner il était plus que personne à même de connattr~