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Titre : Histoire de la médecine, d'Hippocrate à Broussais et ses successeurs / par J.-M. Guardia

Auteur : Guardia, Joseph-Michel (1830-1897). Auteur du texte

Éditeur : O. Doin (Paris)

Date d'édition : 1884

Sujet : Médecine -- Histoire

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb305486328

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : XVI-552 p. ; in-18

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Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2066120

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ils avancer dans les grandes occasions le corps de réserve des mathématiciens.

C'est ainsi que le jeune lauréat de l'Académie, Risuéno d'Amador, couronné pour un mémoire sur l'anatomie pathologique, ayant demandé et obtenu la permission de s'expliquer sur le numérismc et la statistique appliqués à la pathologie, le grave Guéneau de Mussy prit la parole et fit de son mieux pour apaiser le scandale, et rassurer ses collègues alar~nés. Honneur aux hommes graves C'est encore ir l'école des médecins anatomistes que le monde médical fut redevable des tentatives hardies et heureuses de l'excentrique et pieux Récamicr, mauvais professeur, et homme de ressources, qui traitait ses malades militairement, expérimentant au hasard et quelquefois rencontrant juste procédant le plus souvent comme un illuminé, et ça et là avec l'assurance et le succès d'un esprit supérieur. !1 rappelle par certains côtés Van Helmont et Chirac, sans aucun esprit de suite; et il parait devoir être classé parmi les guérisseurs, bien au-dessous de Barbeyrac, mais pas très loin .de Chrestien, de Montpellier, et de Bretonneau, de Tours.

Ce dernier forma des disciples qui lui firent honneur, et qui importèrent dans l'école de Paris quelque chose de son esprit et de sa pratique, Trousseau et Velpeau. Peu de maîtres furent aussi populaires que ces deux remarquables professeurs de clinique.

Trousseau savait admirablement tirer avantage des dons heureux que lui avait prodigués la nature. Haute taille, belle prestance, traits réguliers, physionomie ouverte et mobile, tête bien faite, tournure élégante, tout annonçait à première vue un homme d'élite et sûr de lui-même. Peut-ètre manquait-il un peu de cette distinction natu-