mot thêta pour désigner le degré de température et, par extension, le thermomètre qui marque ce degré. Il y a un thêta de précision dans la cour des élèves. On ne passe jamais sur le Pont-Neuf sans s'arrêter au thêta de l'ingénieur Chevalier. On dit, par exemple « Quel thêta, hier au bal du général ))
Un certain professeur d'analyse, qui abuse des lettres grecques ornées d'indices, commence ainsi son cours, à la séance des OmAres « Considérons les points 0, 0,, 6~, 6g, 9~, etc., 0 yueu~e ». C'est le même qui considère ensuite « les points f) (ë<a)', Tj), f~, v~, etc., f) Meur )).
Pendant quelques années, au lieu de dire le thêta, on disait le souhra, du nom d'un adjudant caractérisé par un nez bourgeonné dont la teinte empourprée montait ou descendait à l'inverse de l'alcool dans le tube capillaire. Topo. On donne le nom de topo, par abréviation du mot topographie, non seulement à tout dessin qui représente le plan d'un terrain, mais a toute feuille imprimée ou manuscrite que les élèves se communiquent entre eux, soit dans un but sérieux, soit pour servir d'amusement.
Aux deux ailes du Pavillon, dans le corridor, tout près de la porte d'entrée de chaque division, l'administration a fait mettre une planche sur laquelle elle placarde ses avis officiels. C'est la planche aux topos, qu'on appelle encore la déci ou le decharme. On y trouve certains ordres généraux, les tableaux du service, le menu des repas journaliers. Les élèves y placardent toutes les communications de nature à intéresser la promotion, mais seulement celles qui peuvent sans inconvénient être connues de l'autorité programmes, invitations, articles de journaux visant l'École, avis sérieux ou burlesques, parfois illustrés d'un coup de crayon original, par les artistes de la promotion. Un reporter loustic vient coller sur la plancheauxtopos,