Mag'tMUl. C'est l'agent de l'administration, sorte de dépensier de collège qui est chargé de la nourriture. Pourquoi l'appelle-t-on magnan ? N'est-ce pas dans une magnaneriequ'on élève les vers soie? Le macr~a/t est donc a juste titre celui qui nourrit les cocons. L'explication est peut-être fantaisiste, mais elle est plus amusante que celle qui fait remonter l'origine du mot au nom d'un certain Lemeignan, autrefois cuisinier de la maison.
C'est le magnan qui préside à l'achat des vivres. C'est lui que l'on acclame quand le menu est satisfaisant; c'est lui qu'on charge d'imprécations quand le ragoût n'a que des os. Oh alors, quatre cents voix demandent sa tête, voire même sa hure
Quand le maynan daigne consulter les élèves, qu'il leur