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Titre : Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique.... T. 12 P-POURP / par M. Pierre Larousse

Auteur : Larousse, Pierre (1817-1875). Auteur du texte

Éditeur : Administration du grand Dictionnaire universel (Paris)

Date d'édition : 1866-1877

Sujet : Encyclopédies et dictionnaires français -- 19e siècle

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33995829b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 17 vol. ; in-fol.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : France-Japon

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2053648

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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dn précédent, né à Paris en 1710, mort dans cette ville en 1737. Il montra de bonne heure un goût prononcé pour l'anatomie et lu chi- rurgie. Le peu que nous a laissé ce jeune chirurgien prouve qu'il aurait dignement soutenu le nom de son illustre père: Essai sur les épanchements et, en particulier sur les épaachements de sang (Mémoires de l'Académie royale de chirurgie t. ler, Suite de l'essai sur les épanchemenls du bas-ventre en particulier (Mémoires de l'Acndémie royale de chirur- gie, t. Il,1753); Des aposièmes du foie (Mémoi- res de l'Académie royale de chirurgie, t. II). PETIT (Antoine), célébre médecin français, né à Orléans en 1718, mort à Olivet en 1794. Il reçut une éducation première très-soignée et, au sortir du collége il vint étudier la chirurgie à Paris. Il fut bientôt en état de se livrer à l'enseignement et de faire des leçons d'anatomie, de chirurgie et d'accouchement. Il fut reçu docteur régent en 1746. La sûreté de son tact dans le diagnostic des maladies le fit distinguer, parmi les plus habiles médecins de son temps,comme le premierd'entre eux; aussi son cabinet de consultation ne désemplissait pas, et l'on venait de toutes les parties de la France et même de l'Europe pour lui demander des conseils. Il amassa une fortune considérable et,. n'ayant point d'enfants, il en consacra une partie à la fondation d'établissements utiles. Il fonda dans la Faculté de Paris une chaire d'anatomie et une de chirurgie. Les professeurs, pris dans la Faculté et nommés par elle devaient se livrer à J'enseignement pendant dix ans, et céder ensuite la place à de jeunes confrères. La fondation faite par Petit à Orléans, sa patrie, est plus considérable il y a consacré plus de 100,ooo francs. Son objet est la nomination de quatre médecins et de deux chirurgiens Pour donner des soins gratuits aux malades indigentes de la ville, et, les jours de marché, des consultations à ceux de la campagne, dans un édifice qu 'il fit bâtir a cet effet. Deux avocats et un procureur, ayant, comme les premiers, des appointements fixes, remplissaient, à des jours marqués, leur ministère auprès des pauvres qui venaient la réclamer. A Fontenay-aux-Roses, il fit don d'une maison pour y loger l'officier de santé de la commune. Parmi ses écrits, nous citerons Dis-

cours sur l'utilité de la chirurgie (Paris, 1157, in-4°); Consultntion en faveur de la légitimité des naissances tardiues (Paris, 17G5, in-8°) Recueil de pièces relatives à la question des naissances tardives 2 vol. in-8°); Rapports en faveur de l'inoculation (Paris, 1766 in-8°) Lettres sur les faits relatifs à l'inoculation (Paris, 1767, iu-8°); Projet de réforme sur l'exercice de la

(Paris, 1791, in-40); Traité des maladies des femmes enceintes, en couche, et des enfants nouveau-nés (Paris, 1779, 2 vol. in-8°) Anatomie chirnrgicale de Palfin, revue et augmentée par A. Petit (Paris, 1153,2 2 vol. in-12). PETIT (Jean-Joseph), marin français, né à Brest en 1723, mort dans la même ville en 1788. Il devint capitaine de vaisseau, commandant du port de Brest et l'un des fondateurs de ('Académie royale, de marine (1752). Outre des manuscrits qui ne forment pas moins de trente volumes in-folio,on lui doit: Problème pour tracer sur le cdté d'un vaisseau qui est encore sur les chantiers la ligne de carène; Sur la matière première; Sur différen tes vues pour fixer une révolution exacte de la variation des temps; Sur la marnière de lancer les unisseaua d l'eau; Sur uue méthode de tra cer les modèles d'architecture, etc.

PETIT (Marc-Antoine), célèbre chirurgien français, né à Lyon en 1766, mort dans cette ville en 1811. Il commença fort jeune l'étude de la chirurgie à Lyon, se distingua dans les concours et fut nommé interne à l'hospice de la Charité dès l'âge de dix-sept ans. A la sortie de cet hôpital en 1785, il vint continuer ses études à Paris. Il obtint à la fin de l'année la médaille d'or de l'Ecole pratique. En 1787, il alla concourir à Lyon pour la place de chirurgien interne de l'Hôtel-Dieu, qu'il obtint sans contestation. En 1788, l'administration voulut le nommer chirurgien en chef; mais il ne voulut obtenir sa place qu'au concours. Avant d'entrer en fonction, Petit tit un voyage à Paris et suivit les cours de Desault. il alla ensuite à Montpellier et suivit les cours de son ami Dumas. Enfin, en 1793, il rentra à Lyon et commença l'exercice de ses fonctions de chirurgien en chef. Il institua dans son hôpital des cours d'anatomie et de chirurgie cliniques, à l'instar de ceux que Desaultavaitétablis à l'Hôtel-Dieu de Paris. Il venait d'être nommé membre correspondant de l'Institut de France, lorsqu'il succomba à une affection grave des organes digestifs. On doit a Antoine Petit les écrits suivants Dissertatio de phthisi laryngea (Montpellier, J790, in-4°); Cloge de Desault (Lyon, 1795, in-8°); Essai sur la meilteure manière d'exercer la bienfaisance dans les hôpitaux (Lyon, 1798, in-8°); Discours sur la douleur (Lyon 1799, in-8°) Essai sur la médecine du cœur (Lyon, 1806, in-8°). On trouve dans ce recueil, outre l'éloge de Desault et quatre épitres en vers adressées à un jeune homme qui se destine à la médecine, un discours sur l'influence de la Révolution sur la santé publique celui sur la manière d'exercer la bienfaisauce, etc.; celui sur la douleur un autre discours sur les maladies principales observées à l'Hôtel- Dieu dans le cours de neuf années; Collection

d'obseruations cliniques, ouvrage posthume publié par Th. Jobert et A. Lusterbourg (Lyon, 1815, in-8°).

PETIT (Jean-Martin, baron), général français, né à Paris en 1772, mort en 1856. Il fit toutes les champagnes de la Révolution et de l'Empiré et devmt général de brigade en 1813. Il commandait la première division de la vieille garde et se trouvait à Fontaine, bleau lorsque, le 20 avril 1814, Napoléoi. abdiqua. Avant de se séparer des soldats qui l'avaient suivi dans tant de combats livrés pour sa propre-ambition, Napoléon les fit ranger dans la cour du château. « Je ne puis vous embrasser tous, leur dit-il, mais embrasse votre général. Venez, général Petit, que je vous presse sur mon cœur. » -Peu de temps après cette scène devenue célèbre sous le nom des Adieux de Fontainebleau, Petit se rallia à Louis XV III, qui le nomma major des grenadiers de France. Après le 20 mars 1815, il rejoignit Napoléon, qui le nomma son tour lieutenant générnl; il assista à Waterloo et fut mis à la retraite en 1825. Après les journées de Juillet, il devint successivement général de division (1831), pair de France (1838), commandant en second des Invalides (1840); enfin. il devint sénateur en 1852 et put ainsi se flatter d'avoir servi tons les gouvernements. Il avait été, en 1848, un des chefs de la société dite du Dix décembre, qui s'était formée pour amener le rétablissement de l'Empire, si fatal à la France.

PETIT ( Pierre Félicissime Victor Alphonse), jurisconsulte français, né à Hesdin (Pas-de-Calais) en 1790. Lorsqu'il eut achevé son droit à Paris, il entra dans la magistrature, fut nommé, en 1816, juge d'instruction, puis procureur du roi Montreuil-sur-Mer et passa, en 1826, à la cour de Douai, où il a rempli successivement les fonctions de substitut du procureur général, de conseiller (1827), et de président de chambre (1840). M. Petit est membre de la Société d'agriculture, sciences et arts du département du Nord et membre correspondant de l'Académie de législation de Toulouse. Outre des articles insérés dans le Journal de droit administratif et le JourRal des avoués, on a de lui les ouvrages suivants Trailé complet du droit de chasse (1838-1844, 3 vol. in-80); Traité de l'usure (Douai, 1840, in-so) Traité des surenchères (Douai, 1843, in-Su).

PETIT (Alexis-Thérèse), physicien français, né à Vesoul en 1791, mort à Paris en 1820. A seize ans, il entra le premier à l'Ecole polytechnique et en sortit, en 1809, dans de telles conditions de supériorité, qu'il fut mis hors ligne et hors concours. Attaché aussitôt à l'enseignement de l'Ecole, il devint répétiteur d'analyse, puis de physique, prit le diplôme de docteur es sciences et dovint professeur titulaire à l'Ecole polytechnique lors de que vingt-neuf ans lorsqu'il fut emporté par une maladie de poitrine. On lui doit quelques mémoires remarquables, insérés dans les Annales de physique; nous citerons Mémoire sur les variations que le pouvoir rééfringent d'une même substance éprouve dans les divers états d'agrégalion qu'on peut lui donner par l'effet gradué de la chaleur, avec son beaufrère Arago (1814) Mémoire sur l'emploi du principe des forces vives dans le calcul'des matempératures et sur les lois de la communica- tion de la chaleur (1818), avec Dulong.

PETIT (Louis-Michel), graveur en médailles, né à Paris en 1791, mort dans la méme ville en 1844. Il suivit les leçons du graveur Simon, puis du statuaire Cartellier, débuta comme sculpteur au Salon de 1824, exécuta des statues, la Foi et l'Espérance, un groupe en bronze, lupiler endormi dans les bras de Junou, puis s'adonna à peu près entièrement à la gravure en médailles et devint membre du comité consultatif des monnaies. Ses médailles, exécutées avec autant d'habileté que de conscience, sont composées avec facilité et clarté. On cite, parmi les œuvres de Petit, les médailles du Prince de Condé, de Vauban, de Copernic, de Joseph Vernet les médailles commémoratives du rétablissement de la garde nationale en 1830, de l'établissement du musée monétaire, de l'inauguration des galeries de Versailles, de la prise de Constantine, du mariage de Marie d'Orléans, de la naissance du comte de Paris, etc.

PETIT (Jean-Louis), peintre, né à Paris en 1793. Elève de Mandevare, de Regnault et de Rémond, il s'adonna d'abord à la peinture d'histoire, puis il y renonça pour faire, du paysage et surtout des tableaux de marine. Après divers voyages, il ouvrit un atelier, où il donna des leçons, et devint, en 1831, professeur de dessin au collège Stanislas. Outre plusieurs médailles obtenues dans des expositions de province, à Toulouse Douai Lille, etc., il a remporté aux Salons de Paris une 3e médaille en 1834, une 2e en 1838, une Ire en 1841, et il a été décoré de la Légion d'honneur en 1864. Parmi les nombreux tableaux de cet artiste de mérite nous citerons la Barque échouée (18t9) Uae fète Diane (1822) le Combat de Rotand et de Rodomont (1827); Clair de lune (1829); Vue prise des bords du Tarn (1833); Intérieur de l'ancienne salle des jeux Floraux à Toulouse; Vue du Port-Bail,prés de Cherbourg; les Sables dn Port-Bail (1834); Scène desauvetage (183b);

Vide de calais (1836) Fort de l'ile Tatihou; Port de Saint-Waast-La-Hogue (1837); le Port de Cherboury et six Ports de la Manche (1838); le Pori de Granville; la Tour du vieux château de Briquebec (1840) le Phare de Galteville- le Lazaret et le fort Tatihou; ¡ntérieur de ferme (184t), tableaux qui marquèrent le point culminant de son talent; Vue de la vallée de Surville (t842); Coup de vent au aap La Hogue (t844); Vue de Paris; Vue de la baie de Port-Bail (1845)' Vue du chdteau Duval; Vue du château d'Elisabeth, à Jersey (1846); Vallée de Saint-Rémi; Vue du port du Havre (1847); Souvenir de Bretagne 1848); le Pont de Sèvres; Baie de Suruille (1849) Vue de la ville et du port de Granville (1850) Ville et port de BonJleur (1853); le Port de Calais (1857); Vue de Trouville, intérieur de /erme (1859); Vue du Mont-Saint-Michet (1861); Vue du part de Honfleur (1863); Vue des c6tes de la Manche, à Etrelat (1864); le Cap de La Hogue (1865) Intérieur d'un pare; le Tombeau de Chateavbriand (1866); le Cap La Hogue (1867); Crépuscule sur la baie de Carteret (t869); Vue de Vilters-sur-Mer (t870); Villers-Tournelle (1872); Port- Bail (t874), etc. Les œuvres de cet artiste se distinguent far- la simplicité de l'eûet, la largeur de l'exécution et des qualités de rendu remarquables.

PETIT (Charles), médecin français, né à Marigny-l'Eglise (Nièvre) en 1797, mort à Paris en 1856. Il fit ses études médicales A Paris, où il fut reçu docteur en 1820, et devint inspecteur des eaux de Vichy. C'est principalement à lui qu'on est redevable de la connaissance des propriétés anticalculeuses et nntigoutteuses de ces eaux. On lui doit Du traitement médical des calculs urinaires (Paris, 1831, in-8°); Quelques consédérations sur la nature de la gontte et sur son traitement par les eaux de Vichy (t835, in-8°); Ae l'efficacité et particuliérement du mode d'action des eaux de Vichy (1836, in-80); Nouvelles ohservations de yuérison de calculs urinaires au moyen des eaux de Vichy (1837, in-8°); Suite des observations relatiues à l'efficacité des eaux thermales de Vichy contre la pierre et la goutte (1838, in-8°); Nouveaux résultats de l'emploi des enux de Vichy dans le traitement de la goutte (1842, in-8°); Du mode d'action des eaux minérales de Vichy et de leurs apnlica- tions thérapeutiques (1850, in-8°) Des moyens de combattre l'obésité et du neoyen d'aclion dans ce cas des eaux de Vichy in-8°); De la matière organique des eaux minérales de Vichy, sa nature, etc. (1855, in-8°), etc.

PETIT (François-Charles-Savinien) peintre français, né à Trèmilly (Haute-Marne) vers 1815. Il alla faire ses études artistiques à Paris, où il prit les leçons d'Auguste Hesse. Il débuta, au Salon de 1840, par l'Enfant Jésus espliquant l'Ecriture à sa famille, puis exposa plusieurs tableaux appartenant au genre historique et religieux. En même temps, il s'attacha à l'étude de l'archéologie, de l'art décoratif appliqué aux monuments et fit partie, en qualité de dessinateur, de la commission des archives. historiques. Nous citerons, parmi les oeuvres de cet artiste: la Chute d Eue (1841); la Descente de croix (1844), qui lui valut une mération du saint sacrement (1857); Sainte Gértrude (1859); Jésus et la Samaritaine (1864), etc. Ses copies des peintures de la chamelle du Liget (Indre-et-Loire) lui valurent, en 1855, une 2e médaille.

PETIT (Pierre), photographe français, né à Aups (Var) en 1832. De très-bonne heure il s'adonna à la photographie, se rendit à Paris et s'attacha à faire progresser son art. C'est ainsi qu'il obtint des clichés sur papier ciré qu'il trouva le système de la chambre noire à bascule du haut en bas et de droite à gauche, le châssis-rideau, le multiplicateur-châssis pour la carte de visite, un procédé nouveau de photographie sur toile, sur bois, sur porcelaine, sur émuil cuit au grand feu. Après avoir fait avec M. Disdéri un album photographique contenant des documents utiles pour les peintres et les sculpteurs, et exécuté plus de 2,000 clichés à l'Exposition universelle de 1855, M. Petit ouvrit son atelier photographique de la place Cadet'(1855). Peu après, il publia l'Album de l'épiscopat français, l'Albam des maires et de la commission manicipale de Paris (1860), et, depuis lors, il a fait un nombre considérable de portraits. M. Pierre Petit s'est surtout attaché à photographier les célébrités de tout genre hommes politiques, écrivains, journatistes, artistes, compositeurs, acteurs. Nommé photographe de la des écoles de France en 1864, il devint, en 1867, le photographe exclusif de l'Exposition universelle et executa en cinq mois plus de 12,000 clichés représentant des objets exposés. A la même époque, il fit paraître l'Emposition universelle itlustrée, publication qui forme deux volumes, et exécuta une Vue d vol d'oisean de l'Exposition, mesurant 5 mètres de longueur sur 2 mètres de hauteur. En 1871, M. Pierre Petit est devenu le photographe de la Société des gens de lettres, et il fournit chaque mois six portraits à une publication biographique mensuelle que publie cette société. Eutin, il a reproduit, des fresques de Raphaël, des vues de Rome, etc. M. Pierre Petit s'est placé, par son habileté

de manipulateur et par son tact artistique, au premier rang de nos photographes.

PETIT-DIDIER (Matthieu), érudit et bénédictin français, né à Saint-Nicolas (Lorraine) en 1859, mort à l'abbaye de Senones en 1728. Il s'adonna à l'enseignement, devint abbé de Senones (t7t5) et, reçut, pendant un voyage à'Rome l'accueil le plus flatteur de Benolt XIII, qui le nomma évêque de Macra in partibus Petit-Didier devait cette faveur à ses doctrines ultramontaines sur finfaillibilité du pape et à son adhésion entière à la bulle Unigenitus. On lui doit: Remarques sur les premiers tonres de la Bibliothèque ecclésiastique de Dupin (Paris, 1691-1696, 3 vol. in-8°); Apologie des Lettres provinciules (Delft, in-12); Dissertations critiques, his-

toriques et chronologiques sur l'Artcien Testament Tôul, 1700, in-4°); De l'infaillibilité du pape (Luxembourg, 1724) Justification de la morale et de la discipliae da l'Eglise de Rome (1727), etc.

PETIT-DIDIER (Jean-Joseph), jésuite français, frère du précédent, né à Saint-Nicolas- du-Port en 1664, mort en 1756. On lui doit plusieurs ouvrages: les Saints enlevés ou restitués aux jésuites (Luxembourg, 1738); Lettres critiques sur les vies des saints par Baillet (in-I2), etc.

PETIT-PIED (Nicolas), canoniste français, né à Paris en 1627, mort dans la méme.ville en 17o5. Il se lit recevoir docteur en Sorbonne en 1658, conseiller-clerc au Châtelet en 1662, et devint, peu après, curé de Saint-Martin, puis chanoine. On lui doit un Traitè du droit et des prérogatives des eeclésiastiques dans l'administralion de la justice séculière (Paris, 1705, in-So).

PETIT-PIED (Nicolas), théologien français, neveu du précédent, né à Paris en 1665, mort dans la même ville en 1747. Reçu docteur en Sorbonne en 1692, il devint professeur d'Ecriture sainte en 1701, dans cette célèbre maison, fut un des signataires du fameux Cas de coracience, condamné à Rome en 1703, refusa de se rétracter, dut quitterla Sorbonne et alla chercher un refuge en Hollande. Petit-Pied composa alors un grand nombre d'écrits pour soutenir les doctrines jansénistes, combattit sans relâche la bulle Uligenilus, revient en France en 1718, fut rétabli dans sa chaire de théologie par la nouvelle Sorbonne (1719); mais peu après il se vit exclure de nouveau et exiler. S étant retiré à Asnières, près de Paris, il y fit l'essai des innovations introduites dans la liturgie parles jansénistes. L'évéque de Bayeux le choisit peu après pour son théologal. Après la mort de ce prélat (t728), il rctourna en Hollande, où il resta jusqu'en 1734. Il revint alors à Paris. Petit-Pied a compose Examen théologique de l'instruction paslorale appi-ouvée dans l'assemblée du cteryé pour facceptalion dela bulle (Paris, t7)3,3 vol.in-t2); L'znmen des /ausselés sur le culte chiuois avancées par le P. Jouvency (Parts, 1714, in-12); Lettres toucbant la matière de l'usure par rapport aux contrats de rentes rachelables des deux cdlés (Lille, 1731, in-4°), etc.

PETIT-RADEL (Louis-François),architecte, né à Paris en li40, mort en 1818. Ilsuivitles cours de Wailly et ceux de l'Académie, tit il. deux reprises le voyage de Rome, y étudia les monuments antiques et donna, a son retour, des leçons de perspective et d'architecture. En il devint architecte expert, puis fut nommé inspecteur général des bâtiments civils de Paris. Pelit-Radel a dirige les travaux du palais Bourbon, construit abattoir du Roule, publié un Projet pour la restauration du Panthéon francais (1799, in-40) et fait paraître un Recueil de ruines d'anchitecture.

PETIT-BADEL (Philippe), chirurgien français, frère du précédant, né à Paris en 1749, mort en 1815. Il commença ses étndes médicales sous Brasdor et obtint, à dix-huit ans, une médaille d'or au concours de l'Ecole pratique, et bientôt après une place de chirurRien aide major à l'hôtel des Invalides. Nommé chirurgien-major pour les Indes orientales, il séjourna trois ans à Surate. A son retour, il reprit l'étude de la médecine, prit ses grades à Reims et revint a Paris en 1780. Il fut reçu docteur, régent de la Faculté en 1782 et obtint presque aussitôt la chaire de chirurgie. Ce fut vers cette époque qu'on entreprit la publication de l'Encyclopédie méthodique. Petit fut charge avec de La Roche du dictionnaire de chirurgie. A la Révolution, il crut devoir quitter Paris, et se réfugia, en 1792 à Bordeaux, ou il fit des cours publics. Mais il fut obligé de quitter cette ville, pour ne pas partir comme soldat, et s'embarqua pour les Indes orientales en 1793. II passa deux ans à l'île Bourbon, se rendit en Amérique en 1796 et revint en France l'année suivante. Aussitôt arrivé à Paris, il fut nommé professeur de clinique chirurgicale à la Faculté et remplit ces fonctions jusqu'à sa mort, survenue, en 1815, à la suite d'un squirre à l'estomac. Ses principaux écrits sont: Gssai sur le lait considéré médicalement dans aes différents aspects ou Histoire de ce qui a rapport d Ce fluide chez les femmes, chez les enfants et les adultes, soit qu'on le rèllarde comme cause de maladies, comme aliment ou médicament (Paris, 1786, in-8°) Nouvel avis au peuple ou Ia-