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Titre : Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique.... T. 12 P-POURP / par M. Pierre Larousse

Auteur : Larousse, Pierre (1817-1875). Auteur du texte

Éditeur : Administration du grand Dictionnaire universel (Paris)

Date d'édition : 1866-1877

Sujet : Encyclopédies et dictionnaires français -- 19e siècle

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33995829b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 17 vol. ; in-fol.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : France-Japon

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2053648

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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qui eurent lieu dans le cours du xme et du XIVe siècle, plusieurs de ces portails furent conservés et réédifiés parles nouveaux constructeurs, d'habitude peu scrupuleux et peu respectueux pour les œuvres de leurs devanciers. Au nombre de ces portails ainsi conservés et considérés comme des chefsd'oeuvre, il faut placer le portail de NotreDame, dit le portail de la Vierge. La forme primitive du portaid est connue, du moins dans ses éléments principaux. Une baie carrée est ouverte dans le mur avec des parois biaises sur chaque côté garni de piéds-droits; en retraite est un linteau porté à chaque bout sur le pied-droit qui forme chambranle, et soutenu au milieu par un pilastre ou montant dont le trumeau sert de clef de voûte au linteau et au tympan. Au-dessus des linteaux (quelquefois il y en avait deux posés l'un sur l'autre), se trouvait le tympan, partie du mur en retraite en forme de plein cintre, et enfin, pour encadrer le tout, la voussure ogivale reposant sur les pieds-droits, abritant la porte comme un auvent et s'avançant jusqu'au niveau du mur, sur lequel les nervures extérieures de l'archivolte et les niches qui y étaient par fois accrochées formaient saillie. Des colonnettes alternaient avec les piedsdroits ou y étaient engagées et supportaient la voussure coupée de nervures et d'archivoltes décorées de figures, d'animaux ou de plantes allégoriques. La décoration du portail était soumise à une sorte de rituel, créé on ne sait trop au juste par qui, par les premiers artistes sans doute, dont le symbolisme fut adopté par le clergé, qui fit de la tradition une règle religieuses. De tout temps, la porte fut la partie de l'édiRce où s'est accumulée l'ornementation, comme étant la partie principale, celle qui s'impose d'abord aux regards et qui forme en quelque sorte la préface et le résumé du monument.

Le portail fut un poëme religieux, évangélique, quelque chose comme un de ces vieux mystères qui ont donné naissance à notre théâtre, sculpté dans la façade du monument, servant de préface architecturale à l'intérieur de l'édifice et de préface mystique aux rites qui s'accomplissaient devant l'autel du Crucifie. Les plantes qui serpentaient dans les archivoltes et séparaient les versets de ce poëme de pierre écrit par les imagiers étaient la vigne, le chêne, le houx ou le chardon; venait aussi le défilé éternel des bons et des méchants, les uns à droite, les autres à gauche. Sur le trumeau qui sépare le linteau en deux parties, tantôt une figure de Jésus-Christ, tantôt celle de saint Michel, le pourfendeur de dragons et de goules, et tantôt le saint sous le patronage duquel l'église est placée. Enfin, dans les archivoltes qui forment la voussure, des figures de saints ou de divers personnages de l'Ecriture sainte, entourées d'emblèmes ou de scènes du Nouveau Testament ou de l'histoire ecclésiastique. Tel est le plan, on peut dire le scenario le plus ordinaire de l'ornementation du portail. Un des plus remarquables, tant par ses dispositions architectoniques que par sa décoration, est celui de Vézelay, dont la construction remonte à la fin du xuc siècle. M. Viollet-le-Duc en a donoé une description aussi simple qu'ingénieuse « Sur le côté gauche du linteau intérieur se voit une procession de personnages portant des fruits, du poisson, du gibier; sur le trumeau du milieu, saint Michel debout; sur le côté droit du linteau, saint Pierre portant ses clefs, adossé au trumeau et faisant face à la procession qui s'avance vers lui et dans laquelle on distingue des cavaliers dans l'attitude du combat, un nain qui s'efforce de grimper sur un grand cheval et des enfants aux grandes oreilles. Ce, symbolisme avait échappé à la sagacité des archéologues, qui ne savaient qu'en penser. Il était d'usage, de tradition de placer dans le linteau les bons et les méchants, les uns à gauche, les autres à droite ceci permet déjà de 'comprendre quelle est cette procession; celle du côté gauche représente les bons, celle du côté droit les méchants voilà déjà un point à peu près acquis. L'abbaye de Vézelay était, au XIIe siècie, une des plus puissantes du royaume de France; elle avait soutenu victorieusement déjà plusieurs attaques; elle possédait un immense et riche territoire, et très-régulièrement les habitants du diocèse y apportaient la part prélevée au nom de Dieu et perçue par le moine ou le prêtre. La première vertu religieuse, aux yeux du clergé de Vézelay, était donc la soumission et la régularité dans les utfrandes, et, soit pour flatter le zèle des diocésains soit pour le stimuler, on avait figuré les bons, ceux à qui le paradis est ouvert, par des fidèles apportant leur offrande, payant la dîme en nature, poisson, fruits ou gibier, » Pour le côté des méchants, l'explication est tout à la fois moins simple et moins facile, parce que l'allégorie est plus métaphorique. Comme l'abbaye de Vézelay avait eu maille à partir avec les gens d'armes et que, d'ailleurs, ces derniers étaient loin d'être au mieux avec le clergé, dont ils ne respectaient pas assez les vit;nes, les châsses et les ornements précieux il est tout naturel que l'artiste, pour plaire aux hommes d'Eghse, ait représenté certains péchés sous les traits de guerriers, entre autres la colère et l'envie; quant au nain qui essaye de monter à cheval, M. Viollet-le-Duc pense qu'il figure l'orgueil, ce qui est une explication fort ingénieuse,

très-probable d'ailleurs et qui, si elle est vraie, prouverait de la part de l'artiste unsens très-profond.

Le portail de Notre-Dame de Paris, l'un des plus beaux tant par la conception architecturale qu.e par l'exécution artistique, est, en réalité, une façade composée de trois portails. L'un d'eux, le plus célèbre, le portail de la Vierge, est un véritable chef-d'œuvre du genre. Il est orné d'une quantité prodigieuse de figures. Ici, la procession des bons et des méchants, qui orne ordinairement le linteau, est remplacée par deux groupes, l'un de trois rois, l'autre de trois prophètes, occupant chacun un des côtés. Sur le trumeau, la Vierge debout présente son fils à l'adoration des fidèles sur le linteau supérieur est sculpté l'ensevelissement de la Vierge, et sur le tympan son apothéose. Les archivoltes sont ornées par dès-scènes et des emblèmes rappelant la vie de saint Sylvestre, de saint Denis, de sainte Geneviève, de saint Jean et. de Constantin, dont les figures sont placées au bas de la voussure, emplie d'un fourmillement somptueux de personnages, de démous de goules et de feuilles symboliques. Quoique le thème sur lequel devaient broder les imagiers fût relativement restreint, ils lui faisaient subir des modifications qui satisfaisaient à la fois leur fantaisie et le rituel. C'est ainsi que, dans les bas-reliefs ornan? le portail de Notre-Dame de Rouen, qui remontent au XIIIe siècle et ont été mutilés en 1562 par les calvinistes, on remarque, dans une scène représentant le supplice de saint Jean-Baptiste, la fille d'Hérodias qui, par un singulier caprice du sculpteur, est figurée dansant la tête en bas. Dans ce portail, la généalogie de la Vierge, symbolisée dans le portait de Notre-Dame de Paris par les trois prophètes et les trois rois, l'est par l'arbre de Jessé. Dans le style bourguignon, la décoration est beaucoup plus géométrique et compassée que dans les exemples du style clunien du xne et du xnie siècle. Dans ces derniers, les figures décoratives et les ornements em- pruutés au mythe sont répandus avec prodigalité, non pas cependant avec profusion, et tiennent, tant par leurs proportions que par leurs dispositions et l'espace qu'ils occupent, une place très-importante. Dans les autres, ils sont moins touflus, moins scéniques, moins vivants, beaucoup plus subordonnés à l'ornementation géométrique particulière au moyen âge; le symbolisme tourne ici au rébus, mais à un rébus inscrit et disposé d'une certaine manière dans les courbes empruntées à la rosace, qui sont l'ornementation élémentaire du style ogival. L'arbre de Jessé, cité plus haut, est un reflet de ce genre de rébus; deux anges debout aux côtés du Christ et représentant tantôt le paradis, tantôt la résurrection, reproduisent sur un assez grand nombre de tympans cet allégorisme traditionnel, simpliste et dépourvu de l'imagination artistique et théâtrale des sculpteurs et architectes de l'école de Cluny.

Dans le cours du xive siècle, le portail s'étendit jusqu'aux contre-forts de la façade, qui y furent englobés. Ces derniers furent reliés à la voussure qui abrite la porte par des pieds-droits et des colonnettes auxquelles le gothique fleuri adossa des niches en forme de chapelles, occupées par des figures de saints, de telle sorte qu'il devint impossible de distinguer nettement, dans la partie ornementale et décorative du moins, où s'arrêtait le portail, où commençait le contre-fort. Le portail s'étendit sur toute la façade de l'édilice, et ce n'est pas sans raison que, lorsqu'il s'agit des monuments gothiques, ces deux mots sont employés comme synonymes. On peut, comme exemples de cette extension du portail, citer l'église Saint-Merry, àParis; la cathédrale de Reins, celle de Strasbourg et même la porte de 1 église Saint-Eustache, sur la rue Coquillière, dont l'encadrement est relié aux pieds droits formant la base des contre-forts.La portail,avec ses dispositions toutes spéciales et ses proportions grandioses, ne pouvait être employé que pour les éditices reliaieux. L'architecture civile dut trouver un autre mode de décoration pour les portes principales, et elle en revint aux modes de l'antiquité, c'est-à-dire au péristyle et au portique combinés avec le porche et agrémentés des détails originaux fournis par l'art gothique, modifiés par les études de l'antiquité grecque et les relations avec l'Orient. PORTAIL (Antoine), magistrat français, né en 1673, mort en 1736. Un de ses ancêtres, qui était chirurgien en Gascogne, suivit la fortune de Henri IV, dont il était premier chirurgien lorsqu'il mourut en 1608. Un des fils de ce dernier, Paul Portail, conseiller au parlement de Paris, fut, d'après le cardinal de Retz, auteur de quelques mazarinades. Antoine Portail était fils d'un membre de la grand'chambre et fut l'élève de Rollin. Successivement conseiller, avocat général, puis président à mortier, il devint premier président du parlement de Paris en 1724, à la place de Nuvion. « C'était, dit Barbier, un. magistrat d'une très-belle figure pour représenter, gracieux, d'une politesse infiuio pour tout le monde et de beaucoup d'esprit. » Il avait rendu de grands services au roi Louis XIV et, sous la Régenee, il avait été nommé, avec M. de Lamoignon, président de la chambre de justice, créée paréditdu mois de mars 1716 pour examiner tous les comptes

PORTAL (Paul), chirurgien français, né à Montpellier, mort à Paris en 1703. Il vint se fixer dans cette dernière ville, où il acquit une grande réputation comme accoucheur. On lui doit: Discours anatomiques sur le sujet d'un enfant d'une figure extraordinaire (Paris, 1671, in-12); la Pratique des accouchements soutenue d'un grand nombre d'observations (Paris, 1685, in-8°), traduit en hollandais. PORTAL (Antoine, baron), célèbre médecin français, né à Gaillae (Tarn) le 5 janvier 1742, mort à Paris le 23 juillet 1832. 11 fit ses études médicales à Montpellier, où il fut reçu docteur en 1764. Avant d'avoir subi sa thèse, Portal avait obtenu un brillant succès dans un cours d'anatomie qu'il faisait aux élèves, et l'Académie des sciences de Montpellier l'avait nommé, dès 1762, un de ses membres correspondants. Portal se rendit à Paris en 1766, et on rapporte que le hasard le lit rencontrer sur sa route avec deux jeunes gens qui venaient comme lui tenter la fortune dans la grande ville. Aux portes de la capitale l'un d'eux, en entendant sonner le bourdon de Notre-Dame, dit à un dé ses compagnons « Cette cloche vous annonce que vous serez archevêque de Paris. Probablement quand vous serez ministre, répliqua l'autre. Et moi, dit Portal, que serai-je donc? — Vous serez premier médecin du redirent les deux jeunes gens, qui étaient Maury et Treilhard. » Quelle que soit la réalité de cette anecdote, Portal acquit une des plus hautes réputations médicales de son temps et fut comme accablé des faveurs de la fortune. Grâce à la protection du cardinal de Bernis et à l'amitié de Sénac, qui lui procura les moyens d'exercer à Paris, il eut bientôt une certaine réputation. Chargé d'enseigner t'anatomie au dauphin, il sut tirer parti des moyens de parvenir que lui offrait cette nouvelle position et, en 1769, il se fit nommer professeur de médecine au collége de France. Quelque temps après, il fut élu membre adjoint de l'Académie des sciences, dont il devint plus tard membre titulaire, et, en 1777, Buffon lui fit donner la chaire d'anatomie au Jardin des plantes. Ainsi, à l'âge de 35 ans, Portal était déjà en possession de deux chaires. Il jouissait, comme praticien, d'une grande notoriété et passait pour un des médecins les plus versés dans la connaissance des maladies organiques. Bien qu'il fût médecin du comte de Provence et qu'il donnât es soins à une aristocratique clientèle, Portal traversa sans être inquiété la Révolution. Lors de la création de l'Institut, il fut appelé à en faire partie'et continua, sous le Consulat et l'Empire, à être un des praticiens les plus courus de Paris. Au retour des Bourbons, il devint premier médecin de Louis XVIII; il usa auprès de ce monarque de toute son influence pour faire créer, en 1820, l'Académie royale de médet cine, dont il devint président, d'honneur per-

de finances depuis le 1er janvier 1698 et punir les malversations, Plus tard, if fut l'un des commissaires chargés de travailler avec le régent à la solution des difficultés que la banquede Lawavait fait naltre. Le président Portail fit partie de l'Académie française. Son fils, Jean-Louis PORTAIL, président à mortier, s'occupa peu des affaires. Plein d'esprit et de gaieté, il réunissait chez lui une société brillante, dont Mme de Genlis a tracé le tableau dans ses Mémoires. J.-L. Portail maria sa fille unique à Louis Gabriel, marquis de Contlans, lieutenant général des armées, qui fut député de la noblesse de Rouen aux états généraux de 1789.

PORTAIL (Jacques-André), peintre et dessinateur français, né à Nantes vers 1698, mort à Versailles en 1759. Son père était architecte. Portail avait commencé à se faire connaître dans sa ville natale par des paysages, des gouaches des portraits au crayon et à la sépia, lorsqu'il se rendit à Paris en 1725. Là, il étudia la gravure sous la direction de Ferrand, et bientôt il fit de nombreux portraits qu'il gravait ensuite. En 1729, il fut rappelé à Nantes par la municipalité, pour y organiser les fêtes ordonnées à l'occasion de la naissance du dauphin, et il exécuta à cette occasion des transparents qu'on voit encore au musée de Nantes, et dans lesquels il déroula les phases de la naissance du jeune prince. Ces transparents, fort remarquables au reste, eurent un très-grand succès. De retour à Paris, il devint un artiste en vogue, peignit à la gouache et à l'aquarelle des fruits, des fleurs, des paysages, des portraits, et fut logé au Louvre. Devenu, en 1742, garde des plans et tableaux du roi, il présida, à ce titre, à l'organisation des expositions de peinture, de 1742 à 1757. En 1746, il fut nommé membre de l'Académie des beaux-arts. Portail joignait à une rare facilité d'exécution beaucoup de verve et de vigueur. Bon nombre de ses gracieuses esquisses ont autant de vigueur que si eUes étaient peintes à l'huile. Le musée du Louvre possède deux charmants dessins de cet artiste, et on voit de lui au musée de Versailles deux belles gouaches, l'une représentant la Vue de l'orangerie et du chàteau de Versailles, prise de la pièce d'eau des Suisses l'autre, la Vue des jardins et du château de Versailles, prise du bassin de Nep; lune. -Son frère, Nicolas-François PORTAIL; né à Nantes en 1705, mort en 1767, s'adonna à l'architecture; mais les ouvrages qu'il a laissés ne s'élèvent pas au-dessus du médiocre.

pétuel. Par son testament, il légua à ce corps savant les sommes nécessaires pour fonder un prix annuel sur la branche de la science médicale qu'il avait cultivée avec le plus de soin, l'anatomie pathologique. Editeur d'un grand ouvrage anatomico-pathologique de Lieutaud, Historia anatomico-medica (L767, 2 vol. in-4o), il n'avait jamais cesse de recueillir des matériaux pour cette science; sinon avec beaucoup de précision et de goût, du moins avec une attention laborieuse, et il avait constamment publié, pendant un demi-siècle, les résultats de ses recherches, tant dans des mémoires destinés à l'Acadé- mie des sciences que dans des monographies et surtout dans son livre d'anatomie médicale. Doué d'un esprit souple et fin, d'un grand savoir-vivre, Portal possédait au plus haut point l'art de parvenir et il se vit comblé d'honneurs et de richesses. Comme praticien, il avait de la sagacité, du tact, mais il manquait de vues originales et profondes. Ses écrits, dont le nombre est trés-grand, n'ont fait faire aucun progrès sérieux à la science et la lecture en est pénible parce que le style en est incorrect et diffus. Aussi la réputation qu'il avait de son vivant a-t-elle considérablement diminué apr.es sa mort. Outre un très-grand nombre de dissertations et de communications adressées aux Académies des sciences et de médecine, on lui doit les ouvrages suivants: Dissertatio medico-chirurgiea générales luxationum complectens uotiones (Montpellier, 1764, in-4°); Précis de la chirurgie pratique contenant l'histoire des maladies chirurgicales et la manière la plus en usage de les traiter (Paris, 1768, 2 vol. iu-8o); Histoirede l'anatomie et de la chirurgie (1770, 6 vol. in-8°), ouvrage qui contient l'origine et les progrès de ces sciences, avec un tableau chronologique .des principales découvertes et un catalogue des ouvrages d'anatomie et de chirurgie, des mémoires académiques, des dissertations insérés dans les journaux et de la plupart des thèses qui ont été soutenues dans les Facultés de médecine de l'Europe; Rapport fait par ordre de l'Académie des sciences sur les elfets des vapeurs nzéphitiyues dans le corps de l'homme, et princi- parement sur la vapeur du chnrbou, avec un précis des moyens les plus efficaces pour rappeler à ta vie ceux qui ont été suffoqués (1774, in-12); Sur la nature et le drailement de ltt rage (1780, in-12); Sur la nature et le traitement du rachitisme (1779, in-8o); Sur la nature et le trailement de la phthisie pulmonaire (1792,2 vol. in-80), Mémoires sur la nature et le traitement de plusieurs maladies, avec le précis des expériences sur les anintaux vivants et un cours de physiologie pntholoyique (18011825, 5 vol. in-8°); Cours d'anatomie médicales (t804, 5 vol. in-4°), Obseruntions sur la rtature et le traitement de l'apoplexie (1811, in-8°); Considérations sur la nature et le traitement des vtaladies de famille (1808, in-80) Sur la nature et le traitement des maladies du foie (1813, in-8°) Observations sur la nature et le fraitenzent de l'hydnopisie (1824, 2 vol. in-80); Sur la nature et le trüitement de l'épilepsie (1827, in-8°).

PORTAL (Jean-Pierre), général français, né à Montauban en 1761, mort dans la même ville en 1856. Lorsqu'en 1792 la patrie fut déclarée en danger, Portal s'enrôla dans un bataillon de volontaires du Lot, servit à l'armée du Rhin, puis à celle des PyrénéesOrientales, se signala par sa valeur, devint aide de camp du générale Pérignon et reçut le grade de chef de bataillon pour l'intrépidité dont il avait fait preuve dans l'attaque de la position retranchée de Montesquieu. En 1796, il fut promu chef de demi-brigade. Mais les nombreuses blessures qu'il avait reçues lui rendant difficile un service actif, il fut employé à l'intérieur et devint successivement commandant d'une cohorte de l'arrière-ban, général commandant du département de la Mayenne, directeur du dépôt des prisonniers espagnols. A partir de 1815, il vécut dans la retraite à Montauban.

PORTAL (Pierre-Barthélemy, baron), homme d'Etat français, frère du précédent, né à Albarèdes, près de Montuuban, en 1765, mort à Bordeaux en 1845. Rappartenait à u ne famille protestantu, dont un Oes membres avait eu la tête tranchée à Toulouse en 1562, pendant les guerres de religion. Tout jeune, il se rendit à Bordeaux pour s'occuper d'xrmement, maritimes, devint armateur en 1789, acquit la considération de ses concitoyens, qui le nommèrent juge au tribunal de commerce et membre du conseil de commerce, et fut, à ce dernier titre, chargé de rédiger pour le conseil, en 1802, un mémoire qui devait être publié plus de quarante ans après et qui avait pour objet la question de savoir s'il fallait faire la paix avec l'Angleterre. Délégué par la suite auprès du ministre de l'intérieur pour féclamer la restitution de marchandises saisies sur des navires américains, il attira l'attention de Napoléon, qui le nomma maître des requêtes en 1811. Mais Portal, qui avait un grand esprit d'indépendance, se démit peu après de ces fonctions et retourna à Bordeaux. A la fin de 1813, Napoléon l'envoya, avec Cornudet, en qualité de commissaire civil, auprès de l'urinée du maréchal Soult, dans les Basses-Pyrénées. Il retourna ensuite à Bordeaux, où il maintint l'ordre, avec son collègue. Peu après, Louis XVIII le nomma maître des requêtes au conseil d'Etat. 11 se