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Titre : Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique.... T. 12 P-POURP / par M. Pierre Larousse

Auteur : Larousse, Pierre (1817-1875). Auteur du texte

Éditeur : Administration du grand Dictionnaire universel (Paris)

Date d'édition : 1866-1877

Sujet : Encyclopédies et dictionnaires français -- 19e siècle

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33995829b

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 17 vol. ; in-fol.

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : France-Japon

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2053648

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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On compte cinq doigts à chaque pied, dontla plante est revêtue d'une bourre très-dense et très-moelleuse. Le panda se rapproche à la fois de l'ours par sa marche plantigrade et de la civette par la rétractilité de ses ongles. On ne connaît qu'une seule espèce de ce genre, c'est le anda éclatant (ailurus refulgens de Cuvier). Ses formes générales sont ramassées et massives. La fourrure de cet animal, composée de poils longs, très-doux et peu serrés, offre des couleurs tranchées et remarquables. Ainsi, tandis que le dessus du cou, du dos et de la tête est d'un fauve brun avec quelques reflets dorés, la face, le museau et les oreilles sont d'un blanc pur. Puis l'abdomen et les pattes sont franchement noirs; quant à la queue, elle est annelée de cercles successivement jaunes et brun fauve. Originaire de. l'Himalaya et du Thibet, le panda, qui est un habile grimpeur, se plaît dans les arbres et fréquente les bords des rivières ou des torrents montagneux. Il se nourrit d'oiseaux et de petits mammifères. Son cri, très-caractéristique, sert à le faire découvrir; ce cri peut assez bien se traduire par la syllabe ruha souvent répétée. C'est Duvaucel qui, le premier, a introduit en France cet individu, qui semble représenter en Asie les ratons d'Amérique.

PANDA ou PANTICA, déesse de la paix, qui ouvrait la porte des villes. C'était aussi la déesse des voyageurs, et on l'invoquait lorsqu'on entreprenait un voyage difficile. D'après quelques mythoaraphes, cette divinité, vénérée chez les Romains, était la même que Cérès.

PANDACA s. m. (pan-da-ka- du préf. pan, et dn gr. daknô, je pique). Bot. Syn. de TABERNÉMONTANE, genre d'apocynées.

PANDALE s. m. (pan-da-le). Genre de crustacés décapodes macroures, de la famille des palémons, comprenant deux espèces qui habitent les mers d'Europe Les PANDALES ressemblent extrêmement aux palémorts. (H. Lucas.) Le PANDALE narval a pour patrie la flléditerranée. (H. Lucas.)

Eacycl. Les pandales ont le corps arqué, comprimé quatre antennes pédonculées, inégales, sétacees les intermédiaires plus courtes, bifides; les antérieures plus longues, simples, avec une grande écaille à la base; les yeux gros, courts et libres cinq paires de pattes grêles: celles de la première les plus courte, terminées par un article styliforme; celles de la seconde filiformes et terminées par une main diJatctyle très-petite. Ce genre ressemble beaucoup aux palémons, tandis que, par les caractères et les moeurs, il se rapproche plutôt des alphées et des nikas. On en connaît deux espèces principales. Le paudale annuticorne est long d'environ Om,05, avec le rostre denté, les antennes annelées de blanc et de rouge, les pattes assez fortes et de médiocre longueur; il vit sur les côtes d'Angleterre et d'Irlande. Le paredale narval est deux fois plus long que le précédent, avec le rostre relevé et finement dentelé; il se trouve dans la Méditerranée.

PANDANÉ, ÉE adj.(pan-da-né — rad. pandanus). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au baquois ou pandanus.

— s. f. pl. Famille de plantes monocotylédones, ayant pour type Je genre pandanus Les PANDANÉES appartiennent aux régions intertropicales. (P. Duchartre.)

Encycl. Les pandanées ont une tige arborescente, simple ou rameuse, émettant ordinairement des racines adventives aériennes à la partie inférieure, et portant au sommet des feuilles imbriquées en spirale, lancéolées ou linéaires embrassantes, à nervures parallèles, le plus souvent épineuses aux bords et sur la nervure médiane. Les fleurs, dioïques ou polygames, groupées en spadices accompagnés de bractées petites et colorées, sont dépourvues de périanthe les mâles, très-nombreuses, recouvrant le spadice, consistent chacune en une seule étamine, à anthère biloculaire; les femelles, qui recouvrent aussi tout leur spadice, sont formées d'ovaires rapprochés, mais distincts, dont chacun renferme un ovule solitaire droitet est surmonté d'un stigmate sessile. Le fruit se compose des ovaires accrus, charnus et soudés en une sorte de baie ou mieux de sorose à cellules nombreuses polyspermes; d'autres fois, c'est un drupe 6breux monosperme. La graine renferme un embryon axile, dressé, entouré d'un albumen charnu.

La famille des pandanées a des affinités, d'une part avec les palmiers, de l'autre avec les typhacées et les aroïdées. Sa circonscription a été très-diversement entendue par les divers auteurs. Dans son acception la plus large, elle se divise en cinq tribus les pandanées proprement dites ou eupandanees, les freycinétiées, les nipacées, les phytéléphasiées et les eyclanthées. Mais ces quatre dernières ont été érigées par plusieurs botanistes en familles distinctes (v. les articles spéciaux). Réduite ainsi aux pandanées vrates, cette famille comprend les genres pandanus (baquois), hasskurlie, pandanophylle, doornie, rykia, etc.

Les pandanées habitent pour la plupart les régions tropicales ou subtropicales des trois coutiuents et les îles voisiues. Leur port, dans leur jeunesse, rappelle celui des ananas et, plus tard, celui des palmiers; on les a com-

parées aussi avec raison, sous ce rapport, à de gigantesques sparganiers. Elles sont souvent d'une grande utilité dans les pays qu'elcomestibles. Les feuilles de quelques autres renferment une substance légèrement astringente. Ces feuilles sont employées, dans certains pays, à faire des nattes qui servent à expédier diverses denrées, notamment les cafés Bourbon. Le suc de quelques pandanées est recommandé comme un astringent efficace contre les dyssenteries. Ces végétaux sont fort recherchés dans nos serres chaudes, où ils se font remarquer par l'étrangeté de leur port, la beauté do leur feuillage, l'élégance de leurs spadices et souvent par l'odeur suave et pénétrante qu'exhalent les fleurs. Ils présentent aussi au plus haut degré le phénomène des racines aériennes.

PANDANOCARPE s. m. (pan-da-no-kar-pe de pandauus, et du gr. &arpos, fruit). Bot. Genre de pandanées, comprenant une espèces fossile des terrains de sédiment, supérieurs. PANDANUS s. m. (pan-da-nuss du malais pandany, nom du végétal). Bot. Nom scientifique du genre baquois.

PANDARE s. m. (pan-da-re — de Pandarus, nom mythol.). Entom. $yn. de DENDARE. Crust: Genre de crustacés siphonostomes, de la famille des peltocéphales, type de la tribu des pandariens, comprenant six espèces qui vivent en parasites sur le corps des poissons.

Encycl. Crust. Les pandares sont caractérisés par un corps ovalaire, souvent trèsallongé, recouvert de trois écailles a recouvrement, transversales, dentées ou échancrées au bord postérieur; la bouche en forme de bec; deux antennes; le test elliptique en avant, tronqué transversalement en arrière; l'abdomen composé d'anneaux lamelleux; la queue ovalaire, terminée par deux longues soies cylindriques; quatorze pattes, les six antérieures onguicuiues, toutes les autres bifides. Les espèces peu nombreuses de ce genre vivent en parasites sur diverses espèces de poissons, notamment du groupe des squales. Le pandnre du requin est noir, avec la queue jaune pâle. Le pandare bicolore, mi-parti de noir et de jaune livide, s'attache au milandre. Le pandare de Bosc, d'un jaune pâle, vit sur l'émissole et se trouve sur les côtes d'Angleterre. Le pandare de Cranch est entièrement noir.

PANDARE ou PANDARÉE, fils de Mérops, natif de Milet, en Crète. Il se signala par son avarice et sa voracité. Il aida Tantale dans ses vols et fit souvent pour lui de faux serments. Ayant volé le chien d'or qui se trouvait dans le temple de Jupiter en Crète, il le confia à Tantale, qui nia l'avoir reçu, et fut changé en pierre en punition de son vol sacrilège. Cérès lui avait donné la faculté de manger tout ce qu'il voudrait sans en être incommodé. Pandare laissa trois filles. Aédon, Mérope et Cléothère. Vénus, touchée du sort des orphelines, les éleva et pria les autres déesses de les combler de leurs dons. Lorsqu'elles furent nubiles, Vénus alla demander a Jupiter de les marier; mais, pendant ce temps, les Harpies enlevèrent les jeunes princesses et les livrèrent aux Furies. — Un autre PANDARE Lycien et fils de Lycaon, alla au secours des Troyens. Apollon, qui l'aimait, lui avait fait présent d'un arc et lui avait appris à s'en servir. Pandare se signala par son courage, blessa Ménélas et périt sous les coups de Diomède.

PANDARIEN, IENNE .adj. (pan-da-riain, iè-ne rad. pandare). Crust. Qui ressemble ou qui se rapporte au pandare.

s. m. pi. Tribu dé crustacés siphonostomes, de la famille des peltocéphales, ayant pour type le genre pandore Les PANDARIENS sont remarquables par les prolongements lamelleux dont le dessus de leur thorax est garni. (H. Lucas.) PANDATARIA, Ile de l'Italie ancienne, sur la côte du Latium, au S. et près du cap de Circé. Elle porte aujourd'hui le nom de Vendotena. Elle est célébre pour avoir été le lieu d'exil de plusieurs grandes dames romaines, telles que Julie, fille d'Auguste, qui se rendit fameuse à cause de sa vie dissolue; Agrippine, veuve de Germanicus, et Octavie, femme de Néron, soeur de Germanicus; elle n'avait encore que vingt ans lorsqu'on lui ouvrit les veines par ordre de-Poppée. PANDAVA, nom de la mythologie indienne qui signilie proprement fils de Pândou. Il s'applique à cinq princes qui soutinrent les droits de leur naissance.contre leurs cousins les Côravas, et qui finirent par triompher après une guerre sanglante, dont le Mahâ- bhâratâ nous a transmis les détails. Ils avaient pour mères les deux épouses de Pândou, Countî et Mâdrî. La légende suppose qu'ils devaient leur naissance à des dieux. Hamilton défend l'honneur des deux épouses, de Pândou en disant que, dévouées au culte de ces dieux, elles n'avaient eu avec eux qu'une liaison toute morale, toute spirituelle, que les récits des poëtes ont dénaturée. Ces cinq frères se nommaient Youdhichthira, Bhîma, Ardjouna, Nacoula et Sahadeva. Le premier passait pour le fils d'Yama, le deuxième de Vayou, le troisième d'Indra, et les deux autres étaient des dieux gcmeaux appelés Aswinl coumâros. Mais, ce qu'il y a de plus singulier

dans leur histoire, c'est qu'ils épousèrent la même femme, Drôpadl. Pândou, fatigué du trône, l'avait cédé a son frère Dhritarachtra, et lui avait de plus laissé la tutelle de ses cinq enfants. Dhritarâehtra, de son côté, avait cent tils, et entre autres Douryodhana. Par les conseils et l'artifice de ce dernier, les Pàndavas furent persécutés, dépouillés de tous leurs biens, exilés et forcés même de se cacher sous l'habit de serviteurs, au milieu d'une cour étrangère. Cependant, au bout de douze ans, ils rentrèrent, les armes à la main, dans un royaume qu'ils réclamaient du chef de leur père. Vainqueurs après une lutte sanglante, ils recouvrèrent tout leur héritage. Youdhichthira monta sur le trône; mais ensuite, dégoûtés des biens de la terre, ils renoncèrent au monde pour se livrer aux austérités de la vie ascétique.

PANDECT s. m. (par.-dèktt). Docteur de la secte de Brahma Le docteur, qui pensait toujours aux trois questlons ri avait proposées au chef des PANDECTS, fut ravi de la réponse du paria. (B. de St-P.) ∥ On dit aussi PANDJT Dans me existence antérieure, Méry a dû être PANDIT OU brahme à la pagode de Jaggernat. (Th. Gaut.)

PANDECTAIRE s. m. (pan-dè-ktè-re — Tad. pandectes). Auteur de pandectes. Il Vieux mot.

PANDECTES s. f. pl. (pan-dè-kte lat. pandectæ; du gr. pas, tout; dekomai, je recueille). Jurispr. Recueil général des'décisions des anciens jurisconsultes romains, qui fut fait par l'ordre de l'empereur Justinien. ∥ Pandecles florentines, Edition des pandecFam. Lois

A commenter dans leurs scènes dolentes

Du doux Quinault les pandectes galantes.

J.-B. ROUSSEAU.

Encycl. V. DIGESTE.

PANDÈE s. f. (pan-dé). Acal. Genre d'acalèphes médusaires, voisin des niéduses et des océanies, et comprenant trois espèces qui habitent les mers d'Europe.

PANDÉLÉTÉE s. m. (pan-dé-lé-té dn gr. pandeleiês, plein de ruse). Entom. Genre d'insectes coléoptéres tétramères, de la famille des charançons, tribu des brachydêrides, comprenant trois espèces qui habitent l'Amérique du Nord.

PANDÈMES s. m. pi. (pan-dè-me — du préf. pas, et du gr. démos, peuple). Antiq. gr. Jours pendant lesquels on servait aux morts des festins publics.

PANDÉMIE s. f. (pan-dé-mî du préf. pan, et du gr. dêmos, peuple). Méd. Maladie qui s'attaque à presque tous les habitants d'une contrée.

PANDÉMIQUE adj. (pan-dé-mi-ke — rad. pandémie). Méd. Qui a le caractère d'une pandémie Maladie PANDÉMIQUE.

PANDÉMONIUM s. m. (pan-dé-mo-ni-omm du préf. pan, et du gr. daimdu, démon). Capitale imaginaire du royaume des enfers, et résidence de Satan Le PANDÉMONIUM de Milton. il On écrit aussi PANDÉMONION. Par anal. Lieu où se réunissent des hommes méchants ou vicieux Gibbon raille lord Sheffield d'être encore dans ce PANÉMONium de la Chambre des communes. (SteBeuve.)

Fig. Amas de tous les vices Tonte divinité qui se définét se résout en un PANDÉMO- NIUM. (Proudh.)

PANDÉMOS (commune à tous), surnom de Vénus considérée comme courtisane.

PANDENOLFE, prince de Capoue, mort en 834. Il succéda en 879 à son oncle Landolphe II et eut, pendant presque tout son règne, à soutenir des guerres, d'abord contre le prince de Salerne Guaifer, puis contre la république de Gaëte et les Sarrasins, qui étendaient leur domination sur l'Italie méridionale. Il eut pour successeur son frère Landeuolfe.

PANDËRIE s. f. (pan-dé-rî). Bot. Genre de plantes, de la famille des chénopodées, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans l'Asie centrale.

PANDERPOUR, ville de l'Indoustan anglais (Bombay), sur la Bimah, à 300 kilom. S.-E. de Pounah; 15,000 hab. Dans cette ville se trouve une statue de Vichnou-Ouittoba, qui est un objet de vénération pour les peuplades environnantes.

PANDICILLE s. f. (pan-di-sil-le). Ornith. Syn. de CYANÉCULE ou de SYLVIE.

PANDICULAIRE adj. (pan-di-ku-lè-re). Antiq rom. Se disait des jours consacrés au culte de tous les dieux, et dans lesquels on leur offrait des sacrificea en commun Jours PANDICULAIRES.

PANDICULATION s. f. (pan-di-ku-la-si-on du lut. pandiculari, s'étendre, étirer ses membres). Méd. Extension des membres et renversement de la tète et du tronc, avec bâillements prolongés, signes ordinaires du sommeil et de l'ennui.

— Encycl. Dans l'état de paeidiculation, état en partie volontaire et en partie involontaire, la colonne vertébrale est fortement redressée et portée en arrière; la tète se

renverse, les muscles de la face se contrat tent avec une force qui augmente par degrés et lentement; la poitrine se dilate et le bâillement a lieu les membres pectoraux se développent graduellement en se portant en arrière et en haut; les inférieurs s'étendent aussi, mais d'une manière moins sensible. Les pandicutations, assez fréquentes dans l'état de santé, dépendent le plus souvent de l'ennui, de la lassitude, d'une violente envie de dormir à laquelle on s'efforce de résister, ou du réveil en sursaut. On ne connait pas encore l'explication physiologique de la pandiculation on peut présumer cependant qu'elle dépend d'une action particulière du système nerveux et ce qui semble justifier cette conjecture, c'est, d'une part, la sensation indéfinissable d'une sorte de courant galvanique qui l'accompagne, et, de l'autre, sa fréquence au début des maladies nerveuses, en particulier de l'hystêrie, de l'hypocondrie et de la manie, comme aussi à l'invasion des lièvres et surtout des accès de fièvre intermittente.

PANDIES s. f. pl. (pan-dî -gr. pandiai). Antiq. gr. Fêtes qu'on célébrait dans l'Attique.

— Encycl. L'origine et l'objet de ces fêtes ont donné lieu à des opinions diverses, même dans l'antiquité. Quelques-uns dérivent ce nom de Pandia, qui aurait été une divinité de la lune. Le plus grand nombre le dérivent de Pandion, qui régna à Athènes de 1556 à 1523 avant notre ère, et qui fut le père de Progné et de Philomèle. Suivant d'autres, la tribu attique Dias donna son nom aux pan. dies, qui auraient été pour cette tribu une fête analogue a ce que furent les panathénées pour tous les citoyens de l'Attique. D'uutres encore font venir le mot pandies de Dios, génitif de Zeus (Jupiter), et y voient une fête de Zeus. Cette dernière opinion se rapproche de celle qui rapporte a Pandion l'origine des pandies, puisque c'est une fête en l'honneur de Zeus que ce roi aurait instituée. Un érudit moderne, Welcker, croit que les paudies furent originellement une fête de Zeus célébrée par toutes les tribus attiques et analogue aux panathéuées; après la dissolution de la confédération, dont elle était comme le point central, la fête des pandies aurait continué d'exister, mais en changeant de caractère. Elle existait encore au temps de Démosthène. On la célébrait le quatorzième jour du mois élaphébolion. Il faut prendre garde de la confondre avec les diasies, qui étaient aussi une fête en l'honneur de Zeus, mais qui se célébraient le dix-neuvième jour du mois inunychion.

PANDINO, bourg du royaume d'Italie, province de Crémone, district de Crema, ch. -l. de mandernent; 2,o25 hab. Débris d'un château et de fortifications.

PANDIOQM s. m. (pan-di-ôn). Ornith. Nom scientifique du genre balbuzard.

PANDION, roi d'Athènes, tils et successeur d'Enchthonius, père d'Erechthée, de Progné et de Philomèle. Il régna de 1556 à 1525, fut vainqueur du roi de Thebes Labdacus, et institua les pandies, fêtes en l'honneur de Jupiter. Un autre PANDION, fils de Cécrops, monta sur le trône d'Athènes vers 1405 av. J.-C., et fut chassé en 1381 par les Mètionides, descendants d'Erechthée. Il fut le père d'Egée, qui lui succéda.

PANDIONS (Pandæ, Pandovi), nom sous lequel les anciens désignaient certains peuples de l'Inde soumis à la domination de la dynastie pandou, issue des cinq fils du héros de ce nom. Strabon donne quelques renseignements sur ces peuples, qui habitaient dans le voisinage de l'indus et de ses affluents. Ptolémée en parle également et les place entre l'Indus et l'Hydaspe, c'est-à-dire dans la partie O. du Pendjab actuel. S'il fallait en croire ce geogralthe, les Pandions auraient constitué une nation très-puissante, habitant 300 villes et pouvant mettre sur pied 150,000 combattants. Elle aurait de plus été commandée par des femmes; mais on sait combien il faut en rabattre de ces récits où la fantaisie tient une trop large place. Ce qui est certain, c'est que les peuples désignés sous les noms de Pandæ et Pandovi par les anciens occupaient la côte du Malabar.

PANDIT s. m. (pan-di). V. PANDECT.

PANDJAB. V. PENDJAB.

PANDJERA s. m. (pan-djé-ra). Membre d'une tribu nomade de l'Indoustan.

Encyci. La tribu des Pandjeras est fort industrieuse et fort intéressante. Elle s'adonne surtout à l'éducation et au commerce des bestiaux. Les Pandjeras se louent aux nmrchands ou au gouvernement, pour le transport des marchandises, des provisions ou des bagages des troupes. Plusieurs de leurs chefs possèdent jusqu'à 10,000 bœufs. Leurs campements sont toujours dans les plaines ou dans les forêts. Dans ces contrées de l'Inde, où les communications sont si difficiles et si dangereuses, ces nomades sont une ressource précieuse pour le commerce. Ils habitent surtout le Decan. Les hommes sont d'une haute stature et ont les traits fortement prononcés; ils sont plus basanes que le reste des Indous. Leurs femmes pourraient passer pour belles sans la dureté de leur physionomie. Elles aiment beaucoup la parure leurs bras, leurs jambes sont presque