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Titre : Oeuvres complètes de Massillon, évêque de Clermont. 1

Auteur : Massillon, Jean-Baptiste (1663-1742). Auteur du texte

Éditeur : Raymond (Paris)

Date d'édition : 1821

Contributeur : Alembert, D' (1717-1783). Préfacier

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb309031796

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 13 vol. ; in-8

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k205120r

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Quels motifs le firent donc écarter de la chaire de Versailles ? Ce fut premièrement la calomnie. Les mœurs de Massillon ne furent pas à l'abri .de cette malignité qui n'avoit épargné ni Bossuet, ni Fénelon. Des fréquentations innocentes furent traitées de liaisons coupables. Le pieux oratorien se trouva compromis avec madame de l'Hôpital dans un vaudeville. L'auguste époux de madame de Maintenon étoit devenu fort scrupuleux. N'eût-il

point cru à de perfides insinuations, il pouvoit être déterminé contre Massillon par une considération assez puissante c'est qu'il ne suffit pas, pour le succès des fonctions sacerdotales qu'un ministre n'ait rien à se reprocher il faut encore que sa vie soit sans reproche aux yeux du public.

Massillon avoit contre lui, en second lieu, sa qualité de prêtre de l'Oratoire. Les jésuites soupçonnoient cette congrégation d'être attachée au parti .janséniste, contre lequel ils venoient de renouveler leurs querelles et leurs persécutions. Il est naturel dès-là qu'ils aient profité de leur ascen-.dant sur le roi, dont ils dirigeoient la conscience, pour tenir tous les oratoriens éloignés de la cour. Aussi,Ia disgrâce de Massillon fut partagée par tous ses confrères. Aucun de ceux que Louis XIV avoit l'habitude d'entendre dans la-chaire de Versailles n'y fut rappelé pendant les onze dernières années de,son règne. Sans doute-les mêmes circonstances