funèbre de M. de VilÏars, relativem'erit à son séjour et à ses travaux dan s'cette dernière ville « Le ciel. x dit-il, n'avoit-il donc permis ~Mcy'c vinsse <~re le x ~)KOt?t de sa~t~j que pour me ménager de lom un o si triste et un si lugubre ministère ? Contraint tant » de fois par s<it mo~~stt~ supprimer ses louanges » dans la chaire évangélique, falloit-il que je ne fusse a autorisé à les publier que par sa mort ? » Massillon étoit donc ûxé depuis long-temps à Vienne, et avoit déjà paru plusieurs 'fois dans la chaire chrétienne lorsqu'il fut appelé à prononcer l'oraison de M. de Villars. Le jeune oratorien, ajoute un biographe, avoit fait dans cette ville quelques panégyriques qui avoient déterminé ses supérieurs à l'appliquer au ministère de la parole. Peut-être même avoit-il déjà prononcé l'oraison de M. de Villeroy, archevêque de Lyon: car la mort de ce prélat date du 3 juin 16g3, tandis que celle de l'archevêque de Vienne n'arriva que le 2~ décembre de la même année.
Le lecteur sait que le brillant succès de ces deux discours fit craindre à l'humble orateur le démon de l'orgueil, et qu'il alla s'ensevelir dans l'abbaye de Septfonts. Une note sur l'Éloge de Massillon, assigne à sa retraite la date de 1606. C'est à cette époque, selon le biographe ci-dessus cité, que Massillon en sortit.,Ce biographe croit donc qu'il
Biographie de MM. MIchand article ~f<M~«o?t.